WEEKLY NEWS FLASH #213

Chers lecteurs, c’est avec regret que nous vous annonçons que ce blog va cesser ses activités. Avant de vous dire au revoir, nous tenions à partager avec vous les informations les plus importantes de ces quinze derniers jours – de manière plus condensée que d’habitude – et à vous parler de la polémique déclenchée par les propos de Bernie Sanders sur Fidel Castro. Bonne lecture de votre tout dernier Weekly News Flash…..

BERNIE SANDERS VAINQUEUR DU CAUCUS DU NEVADA

Samedi dernier, Bernie Sanders a largement remporté le caucus démocrate du Nevada. Voici le résultat de ce caucus:

BERNIE SANDERS 46,8%  24 délégués

Joe Biden 20,2% ⇒ 9 délégués

Pete Buttigieg 14,3% ⇒ 3 délégués

Elizabeth Warren 9,7%

Tom Steyer 4,7%

Amy Klobuchar 4,2%

Ce samedi 29 février aura lieu la primaire de Caroline du Sud. Selon un dernier sondage réalisé par la Monmouth University, Joe Biden est donné largement vainqueur. Il est crédité de 36% des intentions de vote, contre 16% pour Bernie Sanders, 15% pour Tom Steyer, 8% pour Elizabeth Warren, 6% pour Pete Buttigieg et 4% pour Amy Klobuchar.

Trois jours à peine après la primaire de Caroline du Sud, ce sera le Super Tuesday (mardi 3 mars).

LES DÉBATS DE LA QUINZAINE

Deux débats démocrates ont eu lieu au cours des quinze derniers jours.

Le débat de Las Vegas était le premier auquel participait Michael Bloomberg. Il a notamment été marqué par l’affrontement qui a opposé l’ancien maire de New York à Bernie Sanders. Vous pouvez lire le compte-rendu de ce débat houleux ici.

Ce mardi 25 février, un autre débat a eu lieu en Caroline du Sud. Nous n’en ferons pas le compte-rendu, mais voici quelques épisodes qui ont retenu notre attention:

* Elizabeth Warren a accusé Michael Bloomberg d’avoir soutenu des candidats républicains par le passé et de « ne pas pouvoir gagner la confiance des électeurs démocrates ». Elle a aussi accusé Bloomberg d’avoir dit « Kill it » (Tue-le) à une employée lorsque celle-ci lui a annoncé qu’elle était enceinte. Le Washington Post avait récemment rapporté qu’une ex-employée de Bloomberg avait porté plainte pour discrimination il y a plusieurs années pour cette raison. Le journal notait toutefois que Bloomberg avait à l’époque nié sous serment avoir tenu de tels propos et avait trouvé un arrangement avec la plaignante pour mettre fin aux poursuites. Lors du débat, Bloomberg a répété qu’il n’avait jamais tenu de tels propos. L’une des modératrices du débat a fait remarquer à Elizabeth Warren que l’accusation qu’elle portait contre Bloomberg (d’avoir demandé à une employée d’avorter) était très sérieuse et lui a demandé si elle avait des preuves de ce qu’elle avançait. Warren a répondu: « Ses propres déclarations [de la plaignante] ».

* Bernie Sanders a déclaré au sujet de la campagne de Michael Bloomberg:

Mayor Bloomberg has a solid and strong and enthusiastic base of support. Problem is they are all billionnaires. (Le maire Bloomberg dispose d’une base de soutien solide, forte et enthousiaste. Le problème est que ce sont tous des milliardaires)

* Bernie Sanders a aussi déclaré que:

When a dictatorship does something good, you acknowledge that. (Lorsqu’une dictature fait quelque chose de bien, il faut le reconnaître)

Nous y reviendrons.

LA PHOTO DE LA QUINZAINE

1

Donald Trump et Melania Trump en visite au Taj Mahal.

Le président Trump a effectué une visite de deux jours en Inde. Il y a notamment participé à un meeting avec le premier ministre indien Narendra Modi. Ce meeting géant a rassemblé plus de 100,000 personnes dans un stade où se déroulent habituellement des matchs de cricket. Le président américain a également visité le Taj Mahal et la maison du Mahatma Gandhi avec son épouse. Avant de rentrer à Washington, il a participé à un dîner d’état au palais présidentiel de New Delhi. L’Inde s’est engagée à dépenser trois milliards de dollars pour l’achat d’équipement militaire américain.

EN BREF…

* Roger Stone a été condamné à 40 mois de prison. Ci-dessous, un récapitulatif de tous les individus proches de la campagne de Donald Trump en 2016 qui ont été inculpés et/ou condamnés à la suite de l’enquête menée par le procureur Mueller (Source: Axios).

2

* L’ancien gouverneur démocrate de l’Illinois Rod Blagojevich, condamné à une peine de 14 ans de prison pour corruption, a été libéré après que le président Trump lui ait accordé une remise de peine. Il était emprisonné depuis huit ans. Plusieurs élus républicains de l’Illinois ont critiqué la décision du président Trump, affirmant que Blagojevich était un symbole de la corruption politique dans leur état et n’avait jamais fait preuve d’aucun remord. Le président Trump a également accordé sa clémence à plusieurs autres personnes, notamment un ancien commissaire de la police de New York condamné pour fraude fiscale et l’ancien propriétaire d’un grand club de football américain condamné pour corruption.

* Le président Trump a nommé l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne, Richard Grenell, au poste de Directeur du renseignement national. Grenell exercera ce poste par intérim et devrait conserver son poste d’ambassadeur. Le poste de Directeur du renseignement national est en principe occupé par une personne dont la nomination est confirmée par le Sénat. C’était le cas de Dan Coats, mais celui-ci a démissionné au mois d’août dernier. Depuis, Joseph Maguire assurait l’intérim. Donald Trump a choisi Richard Grenell pour remplacer Maguire, toujours par intérim. Cette manière de procéder pose question. Les détracteurs du président pensent qu’il évite de nommer définitivement quelqu’un à ce poste afin de contourner le processus de confirmation par le Sénat. Richard Grenell a peu d’expérience dans le domaine du renseignement et ne serait vraisemblablement pas confirmé par le Sénat. Mais le président Trump le considère comme un allié loyal.

* Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, le président Trump a annoncé que le vice-président Mike Pence serait chargé de superviser l’action de lutte de son administration contre le coronavirus. Le CDC (Center for Disease Control and Prevention) a annoncé cette semaine que les cas de coronavirus allaient très certainement se multiplier aux Etats-Unis et que les Américains devaient se préparer à faire face à l’épidémie.

ROAD TO 2020

Ces derniers jours, on a essentiellement parlé des propos de Bernie Sanders sur Fidel Castro. Nous y reviendrons à la fin de cet article. Pour le reste:

  • Jim Clyburn apporte son soutien à Joe Biden

Jim Clyburn est député de Caroline du Sud à la Chambre des Représentants. Il est afro-américain et une figure très importante dans son état. Le fait qu’il annonce son soutien à Joe Biden quelques jours avant la primaire démocrate de Caroline du Sud et invite ses concitoyens à voter en faveur de l’ancien vice-président représente potentiellement un coup de pouce important pour ce dernier.

3
Traduction: Je connais Joe Biden. Je connais son caractère, son cœur, et son bilan. Joe Biden a toujours soutenu les travailleurs de Caroline du Sud. Nous connaissons Joe. Mais surtout, il nous connaît. En Caroline du Sud, nous choisissons les présidents. Je vous appelle à soutenir Joe Biden.
  • Marianne Williamson apporte son soutien à Bernie Sanders

L’ancienne candidate à la présidence, qui a mis fin à sa propre campagne au mois de janvier, a fait une apparition à un meeting de Bernie Sanders à Austin pour annoncer qu’elle lui apportait son soutien.

  • Andrew Yang rejoint CNN

L’ancien candidat à la présidence, qui a mis un terme à sa campagne après la primaire du New Hampshire, est devenu consultant pour CNN.

LA POLÉMIQUE DE LA SEMAINE

Nous terminerons notre dernier Weekly News Flash en vous parlant des propos prononcés par Bernie Sanders au sujet de Fidel Castro. Des propos qui ont déclenché un véritable tollé. De là à dire qu’ils auront un impact négatif sur ses chances de remporter l’investiture démocrate, cela reste à démontrer…

Tout a commencé dimanche dernier. Lors d’une interview diffusée dans la célèbre émission 60 Minutes, Bernie Sanders est interrogé au sujet de propos complaisants qu’il a tenus dans les années 80 au sujet de l’URSS, du Nicaragua et de Cuba*.

*Nous vous avons déjà parlé dans plusieurs de nos articles des propos complaisants tenus par Sanders à l’égard de différentes dictatures communistes.

Pour rappel, en 1988, Bernie Sanders s’est par exemple rendu avec son épouse en URSS. Ils y ont même passé leur lune de miel. À son retour aux Etats-Unis, Sanders a notamment déclaré qu’il avait été impressionné par les très belles stations de métro de Moscou et que l’URSS avait de merveilleux programmes culturels pour les jeunes.

En 1985, Sanders s’est rendu au Nicaragua pour participer à une fête organisée à l’occasion du sixième anniversaire de la révolution sandiniste. Il y avait été invité par le gouvernement en place. Il s’y est exprimé et y a critiqué l’impérialisme américain. Lors de cette fête, les participants ont notamment chanté « Ici, là-bas, partout, les Yankees mourront ». Dans une interview datant des années 80, Sanders affirme d’ailleurs ouvertement avoir rencontré Daniel Ortega, le dictateur du Nicaragua, et lui avoir donné des conseils pour améliorer sa stratégie de communication. Ortega est toujours au pouvoir aujourd’hui et réprime régulièrement des manifestations dans le sang.

Une vidéo datant de 1986 montre aussi Bernie Sanders en train de déclarer qu’il se souvient avoir été très enthousiaste lorsque la révolution cubaine a éclaté et que le peuple cubain s’est dressé contre ceux qu’il qualifie de « ugly rich people ». Il critique aussi le président Kennedy et ses tentatives de renverser le régime de Castro.

Dans les années 80, Bernie Sanders a aussi fait cette déclaration au sujet des gens faisant la queue pour recevoir du pain dans les pays communistes:

It’s funny, sometimes American journalists talk about how bad a country is, that people are lining up for food. That is a good thing! In other countries people don’t line up for food: The rich get the food and the poor starve to death. (C’est drôle, parfois les journalistes américains disent à quel point un pays va mal parce que les gens font la queue pour recevoir de la nourriture. C’est une bonne chose! Dans d’autres pays, les gens ne font pas la queue pour recevoir de la nourriture: les riches obtiennent la nourriture et les pauvres meurent de faim)

Et ce ne sont là que quelques exemples.

Revenons-en à l’interview de dimanche dernier dans 60 Minutes. Le journaliste Anderson Cooper demande à Bernie Sanders de réagir à une vidéo le montrant, dans les années 80, en train d’expliquer que les Cubains ne se sont pas mobilisés pour renverser Fidel Castro « parce qu’il a éduqué leurs enfants, leur a donné accès aux soins de santé et a totalement transformé la société ». Réponse de Bernie Sanders:

We’re very opposed to the authoritarian nature of Cuba but, you know, it’s unfair to simply say everything is bad. When Fidel Castro came into office, you know what he did? He had a massive literacy program. Is that a bad thing? Even though Fidel Castro did it? (Nous sommes très opposés à la nature autoritaire de Cuba mais, vous savez, il est injuste de simplement dire que tout est mauvais. Quand Fidel Castro est arrivé au pouvoir, vous savez ce qu’il a fait? Il a mis en place un programme d’alphabétisation massif. Est-ce que c’est une mauvaise chose? Même si Fidel Castro l’a fait?)

Les propos de Bernie Sanders ont immédiatement déclenché la polémique. Plusieurs élus républicains se sont indignés sur Twitter, à commencer par les sénateurs Marco Rubio et Ted Cruz, tous deux d’origine cubaine.

4
Traduction: Le probable nominé démocrate fait l’éloge des supposées « réussites » du régime de Castro. Et il a tort concernant la raison pour laquelle les gens n’ont pas renversé Castro. Ce n’est pas parce que « il a éduqué leurs enfants, leur a donné accès aux soins de santé », c’est parce que ses opposants ont été emprisonnés, assassinés ou se sont exilés.
5
Traduction: Cela fait vraiment une différence quand ceux que vous assassinez au peloton d’exécution savent lire et écrire.

Jeb Bush a quant à lui écrit qu’il était « incroyable » que Bernie Sanders ait une chance de devenir président.

6
Traduction: Il est incroyable que Sanders ait une chance de devenir président en dépit de ses opinions constantes au fil des années.

Mais les propos de Sanders n’ont pas été condamnés uniquement par des Républicains. L’un de ses opposants à la primaire démocrate, Michael Bloomberg, a publié le tweet suivant.

7
Traduction: Fidel Castro a laissé derrière lui un héritage sombre de camps de travaux forcés, de répression religieuse, de pauvreté généralisée, de pelotons d’exécution et d’assassinats de milliers de ses propres concitoyens. Mais bien sûr, Bernie, parlons de son programme d’alphabétisation.

La députée démocrate de Floride Debbie Mucarsel-Powell a également condamné les propos de Sanders, qu’elle a qualifiés d’ « inacceptables ».

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Traduction: En tant que première immigrée sud-américaine membre du Congrès qui représente fièrement des milliers d’Américains d’origine cubaine, je trouve les commentaires du sénateur Bernie Sanders sur le Cuba de Castro absolument inacceptables. Le régime de Castro a assassiné et emprisonné des dissidents et causé des préjudices épouvantables à trop de familles du Sud de la Floride. Jusqu’à aujourd’hui, cela reste un régime autoritaire qui opprime son peuple, ne respecte pas la liberté de la presse et réprime une société libre.

L’argumentation même de Bernie Sanders a aussi été contestée. D’après de nombreux exilés cubains, la majorité des Cubains savaient lire et écrire avant l’arrivée de Castro au pouvoir et son programme d’alphabétisation était avant tout un programme d’endoctrinement communiste. C’est ce qu’écrit notamment Fabiola Santiago dans une tribune publiée par le Miami Herald. Cette journaliste et écrivaine d’origine cubaine se décrit comme une électrice démocrate et s’adresse directement à Bernie Sanders en évoquant son enfance dans les écoles cubaines après la révolution. Parlant de la petite fille qu’elle était, elle écrit:

When she’s asked to write a glowing essay on Fidel Castro, she writes biography, complete, thorough, but no glowing appraisal because at 10, she knows more than Bernie Sanders at 78. (Lorsqu’on lui demande d’écrire une rédaction à la gloire de Fidel Castro, elle rédige une biographie, complète, rigoureuse, mais pas une évaluation éclatante, parce qu’à 10 ans, elle en sait plus que Bernie Sanders à 78 ans)

La carte blanche de Fabiola Santiago est très émouvante et, si vous lisez l’anglais, nous ne pouvons que vous encourager à la lire.

I went to school in Cuba under Castro. Here’s what it’s like, Bernie Sanders

Au lendemain de la diffusion de son interview dans 60 Minutes, Bernie Sanders participe à un town-hall sur CNN. Il est interrogé au sujet des très nombreuses réactions négatives que ses propos de la veille ont suscitées. Le sénateur du Vermont ne recule pas. Il persiste et signe. Il répète que Fidel Castro a mis en place un programme d’alphabétisation pour « apprendre aux gens à lire et à écrire ». « Je crois qu’apprendre aux gens à lire et à écrire est une bonne chose », ajoute-t-il. Il ajoute toutefois qu’il a toujours été très critique vis-à-vis des régimes autoritaires, y compris à Cuba et au Nicaragua (au vu de certaines de ses déclarations passées, nous aurions tendance à dire que c’est faux). Il prend également un autre exemple pour illustrer son propos, celui de la Chine. Il affirme que la Chine a un régime autoritaire et qu’il ne le cautionne pas, mais que personne ne peut nier que c’est le pays qui a sorti le plus grand nombre de personnes de la pauvreté dans toute l’histoire. « Ce sont les faits. Fin de la discussion ».

Le journaliste Andrew Cuomo lui demande encore quelle est sa réponse aux élus du Parti Démocrate qui affirment qu’on ne fait pas de compliments à Fidel Castro. « Truth is truth » (La vérité, c’est la vérité), répond Sanders, avant d’ajouter que les Démocrates qui l’ont critiqué sont tous des élus qui « comme par hasard » soutiennent un autre candidat que lui pour les primaires.

La polémique reprend de plus belle après cette nouvelle intervention.

Quelques minutes plus tard, deux des adversaires de Sanders aux primaires démocrates, Pete Buttigieg et Tom Steyer, participent à leur tour à un town hall sur CNN. Ils critiquent tous les deux les propos de Sanders. Pete Buttigieg affirme que, en tant que Démocrate, il n’a pas envie d’avoir à expliquer pourquoi le candidat de son parti (si Sanders venait à remporter les primaires) « encourage les gens à regarder les bons côtés du régime de Castro ». Il ajoute que « bien sûr que l’alphabétisation est une bonne chose, mais pourquoi sommes-nous en train de mettre en avant les programmes d’alphabétisation d’un dictateur brutal, au lieu de condamner sans ambiguïté la façon dont il a traité son propre peuple? ».

Tom Steyer affirme quant à lui qu’il n’est pas approprié de faire des compliments à un dictateur comme Fidel Castro.

Ileana Ros-Lehtinen, ex-députée républicaine de Floride, qui est née à Cuba et dont les parents ont fui le régime de Castro pour s’installer aux Etats-Unis lorsqu’elle avait sept ans, écrit sur Twitter:

9
Traduction: Oui, Bernie, « la vérité, c’est la vérité », comme tu le dis, et la « vérité » est que Fidel Castro était, dès le premier jour où il a illégalement pris le pouvoir, un meurtrier sans pitié, un assassin sadique qui a ôté toutes leurs libertés aux Cubains. Les programmes d’alphabétisation étaient de l’endoctrinement. Je l’ai vécu quand j’étais enfant. Que des mensonges.

Interrogé par un journaliste dans les couloirs du Capitole, le sénateur démocrate du New Jersey Bob Menendez critique lui aussi Bernie Sanders. Il affirme que ses propos sont « scandaleux » et ajoute: « Je suis sûr que tous ceux qui ont été assassinés sur les ordres de Castro et tous ceux qui ont été torturés, ceux qui vivent dans mon état et ont atrocement souffert sous ce régime – plus d’un million de personnes qui l’ont fui -, je suis sûr qu’ils pensent tous que le programme d’alphabétisation en valait la peine ».

Enfin, Marco Rubio fait quant à lui remarquer que Granma, le quotidien officiel du Parti Communiste Cubain, salue chaleureusement les propos de Bernie Sanders. Titre de l’article: « Bernie Sanders reconnaît les apports de Cuba à l’éducation et à la santé ». L’information est reprise par plusieurs journaux américains.

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Traduction: Le probable candidat démocrate à l’élection présidentielle reçoit une couverture médiatique très positive aujourd’hui……….dans le « journal » officiel du Parti Communiste Cubain.

Le lendemain, Bernie Sanders est encore interrogé au sujet de ses propos sur Castro lors du débat démocrate qui se tient en Caroline du Sud. Il affirme que Cuba est une dictature et qu’il n’est pas favorable à la dictature, mais répète encore une fois qu’on ne peut pas nier que Cuba ait fait des progrès en matière d’éducation et de soins de santé sous le régime de Castro. Et il prononce cette phrase:

When a dictatorship does something good, you acknowledge that. (Lorsqu’une dictature fait quelque chose de bien, il faut le reconnaître)

À méditer.

 

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