WEEKLY NEWS FLASH #177

Une nouvelle fusillade de masse a eu lieu aux Etats-Unis ce week-end. À Virginia Beach, un employé municipal a pénétré à l’intérieur d’un bâtiment officiel et a assassiné douze personnes. Il a été abattu par la police. Dans le reste de l’actualité de la semaine: la menace de Donald Trump de taxer tous les produits importés du Mexique, l’affaire à peine croyable du USS John McCain, l’abolition de la peine de mort au New Hampshire ou encore l’adoption d’une « heartbeat bill » en Louisiane. Suivez le guide.

LE PRÉSIDENT TRUMP ANNONCE UNE TAXE À VENIR SUR TOUS LES PRODUITS IMPORTÉS DU MEXIQUE !

Donald Trump a annoncé la mise en place d’une taxe de 5% sur TOUS les produits importés du Mexique. Cette nouvelle taxe sera appliquée à partir du 10 juin prochain et ne sera supprimée que si le Mexique prend des « mesures efficaces » pour réduire le flux de migrants qui traversent son territoire pour atteindre la frontière américaine. Si ce n’est pas le cas, la taxe passera à 10% le 1er juillet, 15% le 1er août, 20% le 1er septembre et 25% le 1er octobre.

La mise en place d’une telle taxe sur les importations mexicaines inquiète à peu près tout le monde, y compris dans le camp républicain. D’après les très nombreux détracteurs de la mesure, l’imposition de la taxe risque de coûter très cher aux consommateurs américains. Il faut savoir que 39% des fruits, 49% des légumes et 87% des 🥑🥑🥑 importés aux Etats-Unis viennent du Mexique. Au total, le Mexique exporte des biens d’une valeur de 346 milliards de dollars par an vers les Etats-Unis. Outre l’agriculture, le secteur de l’automobile est aussi particulièrement concerné. De très nombreuses pièces utilisées pour la construction de véhicules aux Etats-Unis sont importées du Mexique.

La Maison Blanche souhaite que le Mexique empêche davantage de migrants issus des pays d’Amérique Centrale (Guatemala, Salvador, Honduras,…) de parvenir jusqu’à la frontière américaine, en renforçant par exemple les contrôles à sa frontière sud avec le Guatemala.

Dans le communiqué rendu public par la Maison Blanche pour annoncer la mise en place des taxes sur les produits mexicains, on peut lire que « Les Etats-Unis d’Amérique ont été envahis par des centaines de milliers de personnes qui ont traversé le Mexique et sont entrées illégalement dans notre pays ». Le communiqué souligne que ces immigrants illégaux saturent le système scolaire et les hôpitaux américains et que bon nombre d’entre eux sont des délinquants qui commettent des crimes aux Etats-Unis. Si cette façon de présenter les immigrants comme des envahisseurs et de les assimiler à des criminels a de quoi être légitimement critiquée, il n’en reste pas moins que les autorités américaines sont en ce moment confrontées à un afflux très important de migrants venus d’Amérique Centrale. Les Républicains parlent de crise et accusent les Démocrates de ne pas vouloir voir la réalité en face. Au mois de mai, plus de 75,000 familles ont traversé illégalement la frontière. D’après le ministre de la Sécurité Intérieure par intérim Kevin McAleenan, c’est le nombre le plus important enregistré en l’espace d’un mois depuis 12 ans. Le système américain se retrouve complètement saturé. Les centres d’accueil sont débordés et les migrants interpellés se retrouvent par conséquent détenus dans des conditions inadéquates en attente de leur passage devant un juge.

Cette semaine, un groupe de 1,036 migrants a traversé la frontière près de El Paso, au Texas. Le président Trump a partagé sur Twitter la vidéo de la caméra de surveillance qui les a filmés. Cette vidéo démontre, selon lui, qu’il est légitime de parler d’état d’urgence à la frontière. La Border Patrol a affirmé que ce groupe de migrants était le plus important auquel elle ait jamais été confrontée.

Les migrants arrivent de plus en plus souvent au sein de larges groupes comme celui-là. La Border Patrol affirme avoir intercepté 180 groupes composés de plus de 100 migrants depuis le mois d’octobre dernier, contre seulement 13 groupes semblables au cours de l’année précédente.

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE 🌽🌽🌽

58% des graines de maïs de la saison ont déjà été plantées par les agriculteurs dans les dix-huit états qui produisent la majorité du maïs américain. L’année passée, à la même période, ce chiffre était de 90%. Si les agriculteurs ont du mal à planter, c’est en raison des inondations d’une ampleur historique qui ont touché le Midwest ces derniers mois. Si vous ajoutez à cela la guerre commerciale avec la Chine, il est aisé de comprendre pourquoi de très nombreux agriculteurs américains se retrouvent en très grande difficulté financière. La semaine dernière, la Maison Blanche a annoncé qu’elle allait débloquer un nouveau budget de 16 milliards de dollars pour leur venir en aide.

LE NEW HAMPSHIRE ABOLIT LA PEINE DE MORT

Le New Hampshire vient d’abolir la peine de mort, contre l’avis de son gouverneur. Le parlement de l’état a en effet voté en faveur de l’abolition et outrepassé le veto du gouverneur républicain Chris Sununu.

Le New Hampshire est le 21ème état américain à abolir la peine capitale. Sur la carte ci-dessous, les états qui ont aboli la peine de mort sont représentés en bleu (Source: National Conference of State Legislatures).

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LA LOUISIANE ADOPTE UNE « HEARTBEAT BILL », AVEC L’APPUI DU GOUVERNEUR DÉMOCRATE JOHN BEL EDWARDS

Le gouverneur démocrate de Louisiane John Bel Edwards a signé la « heartbeat bill » (= loi interdisant l’avortement à partir du moment où les battements de cœur du fœtus peuvent être détectes par un médecin, soit aux alentours de six semaines de grossesse) adoptée par le parlement de l’état. La Louisiane est le cinquième état américain à adopter une telle législation depuis le début de l’année. Si John Bel Edwards n’a pas opposé son veto à cette loi, c’est parce qu’il y est favorable. Ce qui vient nous rappeler que certains Démocrates sont opposés à l’avortement, souvent par conviction religieuse. Même s’ils sont de plus en plus rares, ces Démocrates existent et on a parfois tendance à l’oublier. L’Amérique est toujours plus complexe qu’on ne le pense.

LE SCOOP HALLUCINANT DE LA SEMAINE

Le Wall Street Journal a révélé que des employés de la Maison Blanche avaient demandé à la US Navy de cacher le porte-avions USS John McCain lors de la récente visite du président Trump au Japon. Ils craignaient que Donald Trump se mette en colère en apercevant le nom de John McCain !

Le USS John McCain se trouve actuellement au Japon et fait l’objet de réparations à la suite d’un accident.

L’idée de déplacer le navire pour que le président Trump ne puisse pas l’apercevoir lors de sa visite ou de cacher le nom de John McCain figurant sur sa coque a finalement été abandonnée.

Il faut souligner que le président Trump n’était semble-t-il au courant de rien. D’après les renseignements recueillis par la presse américaine jusqu’à présent, ce ne serait pas le président qui aurait demandé à ne pas voir le USS John McCain lors de sa visite. Mais le simple fait que des gens qui travaillent pour lui à la Maison Blanche aient songé à faire une telle demande à la US Navy semble totalement hallucinant et très révélateur.

La sénatrice républicaine de l’Arizona Martha McSally s’est dite choquée et a demandé à ce qu’une enquête soit ouverte pour savoir exactement ce qu’il s’était passé.

LA PHOTO DE LA SEMAINE

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Benjamin Netanyahu exhibe fièrement une carte du Département d’Etat américain qui lui a été offerte par Jared Kushner lors de sa récente visite à Jérusalem. La nouvelle carte du Département d’Etat inclut le plateau du Golan dans le territoire d’Israël. La carte a été autographiée par le président Trump, qui a aussi écrit le mot « Nice » (=Super) à côté du Golan….

L’ALLOCUTION DE LA SEMAINE

Robert Mueller s’est exprimé pour la première fois publiquement depuis la fin de son enquête. C’était même la première fois que l’on entendait sa voix depuis qu’il avait été nommé procureur spécial il y a deux ans. L’allocution a eu lieu au Département de la Justice. La presse avait été conviée mais Robert Mueller n’a répondu à aucune question.

Même si l’événement a été diffusé en direct sur toutes les chaînes de télévision américaines, nous n’avons en réalité pas appris grand-chose de nouveau. Robert Mueller a largement répété ce que l’on savait déjà si l’on avait lu son rapport. La seule véritable révélation est qu’il ne souhaite pas témoigner devant le Congrès. « The report is my testimony » (Le rapport est mon témoignage), a-t-il déclaré.

La réaction du président Trump.

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Traduction: Rien ne change par rapport au Rapport Mueller. Il n’y avait pas assez de preuves et par conséquent, dans notre pays, une personne est innocente. L’affaire est classée! Merci.

LES APPLAUDISSEMENTS DE LA SEMAINE

Justin Amash, le seul membre républicain du Congrès ayant pour l’instant appelé à l’ouverture d’une procédure d’impeachment contre le président Trump, a reçu une standing ovation lors d’un town hall organisé dans sa circonscription du Michigan. Une centaine de personnes au moins y assistaient. Amash a répété que le comportement du président tel que décrit dans le rapport Mueller constituait une raison suffisante pour l’accuser d’entrave à la justice et lancer une procédure d’impeachment.

Justin Amash a aussi indiqué qu’en privé, plusieurs de ses collègues républicains lui avaient dit qu’ils étaient d’accord avec lui et qu’il avait raison. Mais, d’après Amash, ils n’osent pas prendre le risque de le dire publiquement, de peur de ne pas être réélus.

ROAD TO 2020

Tous les candidats démocrates à la présidence font désormais campagne depuis des semaines, essentiellement en Iowa et dans les autres états qui accueilleront les premières primaires au début de l’année prochaine. Alors que le premier débat télévisé entre candidats approche à grands pas, ce sont John Hickenlooper et Seth Moulton qui ont le plus fait parler d’eux cette semaine.

  • Le socialisme, futur sujet de désaccord important entre candidats?

Ce week-end, l’ancien gouverneur du Colorado John Hickenlooper s’est fait huer lors de la convention annuelle du Parti Démocrate de Californie, lors de laquelle plusieurs candidats à l’élection présidentielle de 2020 avaient été invités à s’exprimer. Hickenlooper a déclenché la colère de l’auditoire lorsqu’il a affirmé que « le socialisme n’est pas la bonne réponse » et que « nous devons clairement montrer que nous rejetons le socialisme ». D’après Hickenlooper, les Démocrates ne doivent pas adopter la doctrine socialiste et, s’ils le faisaient, Donald Trump aurait toutes ses chances d’être réélu. « Si nous ne faisons pas attention, nous allons finir par faire réélire le pire président de l’histoire américaine », a encore indiqué l’ex-gouverneur du Colorado.

Si l’intervention de John Hickenlooper n’a pas été bien reçue dans la salle, cela ne signifie pas forcément qu’aucun électeur démocrate n’est d’accord avec lui. Les militants démocrates présents à la convention de la branche californienne du parti ne sont en effet pas forcément représentatifs de tous les électeurs démocrates. C’est en tout cas ce que semblent penser John Hickenlooper et son équipe de campagne. Et ils ne sont pas les seuls. Le sénateur du Colorado Michael Bennet, lui aussi candidat à l’élection présidentielle, a également récemment mis en garde son parti contre l’adoption du socialisme. Il a notamment affirmé lors d’une rencontre avec des électeurs dans le New Hampshire qu’il n’avait pas hésité à se lever pour applaudir le président Trump lorsque celui-ci avait déclaré lors de son discours sur l’état de l’Union que « les Etats-Unis ne seront jamais un pays socialiste ».

John Hickenlooper et Michael Bennet s’opposent ici essentiellement à Bernie Sanders, qui se revendique socialiste. Comment les autres candidats vont-ils se positionner? Le thème du socialisme deviendra-t-il l’un des thèmes importants de la campagne?

  • Seth Moulton évoque le syndrome de stress post-traumatique dont il a souffert en rentrant d’Irak

Le député du Massachusetts Seth Moulton est l’un des autres candidats démocrates à l’élection présidentielle de 2020. C’est aussi un vétéran de la guerre d’Irak. Cette semaine, il a évoqué publiquement pour la première fois les difficultés psychologiques qu’il a rencontrées lorsqu’il est rentré de la guerre. Il a notamment raconté qu’une image continuerait de le hanter jusqu’à la fin de ses jours. Celle du visage d’un enfant irakien blessé qu’il n’a pas pu secourir.

Seth Moulton affirme qu’il a vu un psychologue pour aller mieux et apprendre à maîtriser ses angoisses. Il regrette que le fait de recourir aux services d’un psychologue soit encore parfois mal vu. C’est pourquoi il entend placer la question de l’aide psychologique apportée aux vétérans au cœur de sa campagne électorale. Il a présenté un plan visant à rendre les soins psychologiques plus accessibles à la fois pour les membres de l’armée en service et pour les vétérans. Ceux-ci devraient passer un check-up psychologique régulier, tout comme ils le font déjà pour la santé physique. Moulton voudrait aussi que la santé psychologique soit prise en considération dès le plus jeune âge. Il propose par exemple que des cours de yoga ou de méditation soient inclus dans le cursus scolaire, au même titre que les cours d’éducation physique. Enfin, son plan prévoit aussi de créer un numéro de téléphone vert pour les vétérans ayant besoin d’un soutien psychologique en urgence.

  • Le Parti Démocrate durcit les critères d’admission pour son troisième débat

Le Parti Démocrate a annoncé que les critères d’admission pour le troisième débat entre candidats à la présidence – qui aura lieu au mois de septembre – seront plus stricts que ceux en vigueur pour se qualifier aux deux premiers débats – qui auront lieu respectivement fin juin et fin juillet. Pour se qualifier aux deux premiers débats, les candidats doivent remplir l’un des deux critères suivants: obtenir 1% des intentions de vote dans au moins trois sondages ou obtenir minimum $65,000 de dons issus d’au moins 200 personnes originaires d’au moins 20 états différents. Pour être admis au troisième débat, les candidats devront remplir les deux critères suivants: atteindre au moins 2% des intentions de vote dans quatre sondages réalisés entre le 28 juin et le 28 août et obtenir minimum $130,000 de dons issus d’au moins 400 personnes originaires d’au moins 20 états différents.

  • Larry Hogan ne défiera pas Donald Trump

Larry Hogan, le très populaire gouverneur républicain du Maryland, a annoncé qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle de 2020. Certains Républicains anti-Trump espéraient qu’il se lancerait et défierait le président dans le cadre d’une primaire républicaine. Pour l’instant, l’ancien gouverneur du Massachusetts Bill Weld reste donc le seul adversaire déclaré de Trump côté républicain.

LE DÉCÈS DE LA SEMAINE

L’ex-sénateur républicain Thad Cochran, qui avait démissionné l’an dernier pour raisons de santé, est décédé. RIP.

L’IMAGE DE LA SEMAINE

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La jeune députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, qui était serveuse avant d’être élue au Congrès en novembre dernier, a repris ses anciennes fonctions pour une demi-heure dans un restaurant du Queens, à New York. Le but de la manœuvre était de militer en faveur de l’adoption du One Fair Wage Act, une loi qui imposerait un salaire fédéral minimum de $15 de l’heure. Il faut savoir qu’aux Etats-Unis, le salaire fédéral minimum est actuellement de seulement $2,13 de l’heure pour les travailleurs qui peuvent recevoir des pourboires, comme les personnes travaillant dans le secteur de la restauration.

LE DUO INATTENDU DE LA SEMAINE

On ne s’attendait pas vraiment à voir ces deux-là faire équipe et pourtant… Le sénateur républicain Ted Cruz et la députée démocrate se revendiquant socialiste Alexandria Ocasio-Cortez envisagent de rédiger ensemble une proposition de loi visant à interdire aux anciens députés et sénateurs de travailler comme lobbyistes après avoir quitté le Congrès.

Tout a commencé quand Alexandria Ocasio-Cortez a publié un tweet pour dénoncer cette pratique assez répandue à Washington et pour dire qu’il faudrait l’interdire. À la surprise générale, Ted Cruz a repris ce tweet en disant que, pour une fois, il était d’accord avec Alexandria Ocasio-Cortez. Il lui proposait aussi de coopérer sur ce dossier.

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Traduction: Voilà quelque chose que je ne dis pas souvent: sur ce point, je SUIS D’ACCORD avec Alexandria Ocasio-Cortez. D’ailleurs, j’appelle depuis longtemps à une INTERDICTION À VIE pour les anciens membres du Congrès de devenir lobbyistes. Le Marais détesterait cela, mais peut-être une possibilité de coopération bipartisane?

La conversation s’est ensuite poursuivie sur Twitter et les deux élus se sont mis d’accord pour travailler ensemble sur ce dossier. Le sénateur démocrate Brian Schatz et le député républicain Chip Roy se sont également joints à la conversation pour proposer d’être les co-sponsors de la future législation.

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OK, avec Brian Schatz + Ted Cruz, nous avons au moins un duo D-R au Sénat pour interdire aux membres du Congrès de devenir lobbyistes, & Chip Roy et moi-même formons un duo D-R à la Chambre. Et ceci en seulement quelques heures – il y aura sûrement d’autres membres des deux partis prêts à nous rejoindre. Super.

Il ne reste plus qu’à voir si tout cela aboutira à quelque chose de concret.


BONUS – LA VIDÉO DE LA SEMAINE 🇻🇪

En février dernier, nous vous avions parlé de la mésaventure vécue par le journaliste Jorge Ramos et son équipe au Venezuela. Après que Nicolas Maduro ait soudainement interrompu l’interview qu’il accordait à Jorge Ramos, le journaliste et son équipe avaient été retenus pendant plusieurs heures dans le palais présidentiel de Caracas. Ils avaient finalement pu rentrer aux Etats-Unis, mais tout leur matériel avait été confisqué. Cette semaine, la chaîne Univision, pour laquelle travaille Jorge Ramosa annoncé qu’elle était enfin parvenue à récupérer la vidéo de l’interview de Maduro et l’a diffusée en intégralité sur son antenne. L’interview dure 17 minutes. On y voit Jorge Ramos poser les questions qui fâchent à Maduro, tandis que celui-ci l’accuse de ne pas être objectif parce qu’il est « un opposant d’extrême droite qui vit aux Etats-Unis ».

You are a right-wing opponent living in the United States, very anti-revolutionary. You’re not just a journalist, Jorge. (Tu es un opposant d’extrême droite qui vit aux Etats-Unis, très antirévolutionnaire. Tu n’es pas seulement un journaliste, Jorge)

Vous pouvez visionner l’interview ci-dessous. Elle est en espagnol et sous-titrée en anglais.

 

 

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