La procédure d’impeachment contre le président Trump est désormais officiellement lancée. Retour sur ce point, ainsi que sur le reste de l’actualité des sept derniers jours, à commencer par le sommet de l’OTAN et la fin de la campagne présidentielle de Kamala Harris. Bonne lecture !
« I AM ASKING OUR CHAIRMEN TO PROCEED WITH ARTICLES OF IMPEACHMENT »
– NANCY PELOSI
C’est officiel. L’impeachment inquiry est désormais terminée et la procédure d’impeachment contre le président Trump enclenchée. La Speaker de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, a annoncé cette semaine qu’un acte d’accusation (articles of impeachment) contre le président Trump allait bien être rédigé. « Le Président ne nous laisse pas d’autre choix », a-t-elle affirmé.
L’annonce de Nancy Pelosi est intervenue quelques jours après que le House Intelligence Committee ait transmis au House Judiciary Committee son rapport présentant les conclusions de l’impeachment inquiry. Ce rapport de près de 300 pages a également été rendu public. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien ci-dessous.
The Trump-Ukraine Impeachment Inquiry Report
En résumé, le rapport affirme que le président Trump a instrumentalisé la politique étrangère américaine en Ukraine à des fins personnelles. On lui reproche d’avoir cherché à contraindre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à annoncer publiquement l’ouverture d’enquêtes sur Joe Biden et sur l’ingérence supposée de l’Ukraine lors de la campagne électorale de 2016. Pour parvenir à ses fins, le président Trump aurait mis la pression sur Zelensky en refusant de le recevoir à la Maison Blanche et en bloquant une livraison d’aide militaire à l’Ukraine. Pour reprendre les mots du rapport:
The President demanded that the newly-elected Ukrainian president, Volodymyr Zelensky, publicly announce investigations into a political rival that he apparently feared the most, former Vice President Joe Biden, and into a discredited theory that it was Ukraine, not Russia, that interfered in the 2016 presidential election. To compel the Ukrainian President to do his political bidding, President Trump conditioned two official acts on the public announcement of the investigations: a coveted White House visit and critical U.S. military assistance Ukraine needed to fight its Russian adversary. (Le Président a exigé que le président ukrainien nouvellement élu, Volodymyr Zelensky, annonce publiquement l’ouverture d’enquêtes sur le rival politique qu’il craignait apparemment le plus, l’ancien vice-président Joe Biden, et sur une théorie discréditée selon laquelle ce serait l’Ukraine, et non la Russie, qui aurait mené une campagne d’ingérence durant l’élection présidentielle de 2016. Pour forcer le président ukrainien à répondre à ses demandes, le président Trump a conditionné deux actions officielles à l’annonce publique de l’ouverture des enquêtes: une visite convoitée à la Maison Blanche et une assistance militaire américaine critique dont l’Ukraine avait besoin pour lutter contre son adversaire russe)
Le rapport affirme que les actions du président constituent non seulement un abus de pouvoir, mais ont aussi mis en danger la sécurité nationale américaine.
Le rapport indique également que le vice-président Mike Pence, le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, le Secrétaire à l’Energie Rick Perry et le chef de cabinet par intérim de la Maison Blanche Mick Mulvaney « avaient connaissance et, dans certains cas, ont facilité et promu le plan du Président, et dissimulé des informations à ce propos au Congrès et au public américain ».
Enfin, le rapport accuse aussi le président Trump d’avoir refusé de coopérer avec le Congrès dans le cadre de l’impeachment inquiry, en empêchant notamment plusieurs personnages clés de témoigner.
Et maintenant?
Le House Judiciary Committee va rédiger l’acte d’accusation contre le président Trump. En principe, ce dernier devrait être rendu public dès la semaine prochaine. La Chambre des Représentants devra ensuite voter en faveur de la mise en accusation (impeachment) du président. Ce vote devrait avoir lieu avant Noël. Donald Trump deviendra alors le troisième président des Etats-Unis à être mis en accusation par la Chambre des Représentants, après Andrew Johnson et Bill Clinton. Son procès au Sénat devrait avoir lieu au mois de janvier.
Conseil d’ami
Si vous ne savez toujours pas comment fonctionne la procédure d’impeachment, il est vraiment temps de lire notre petit mode d’emploi 🤓
La procédure d’impeachment: mode d’emploi
LA GROSSE COLÈRE DE LA SEMAINE
Quand un journaliste a demandé à Nancy Pelosi si elle haïssait le président Trump, la Speaker n’a pas du tout apprécié.
As a Catholic, I resent your using the word « hate » in a sentence that addresses me. I don’t hate anyone. I was raised in a way that is a heart full of love and always pray for the president. And I still pray for the president. I pray for the president all the time. (En tant que catholique, je n’apprécie pas que vous utilisiez le mot « haïr » dans une phrase qui se rapporte à moi. Je ne hais personne. J’ai été élevée en apprenant à avoir un cœur rempli d’amour et à toujours prier pour le président. Et je prie encore pour le président. Je prie tout le temps pour le président)
L’INTERVIEW DE LA SEMAINE
Volodymyr Zelensky a accordé une interview au magazine TIME (à lire en entier ici). Le président ukrainien y parle de la situation politique dans son pays et des nouvelles négociations de paix qu’il doit mener avec la Russie. Il parle aussi du soutien américain à l’Ukraine, qu’il décrit comme indispensable. Il regrette que le président Trump décrive sans cesse l’Ukraine comme un pays corrompu parce que cela décourage les investisseurs. Et lorsqu’on lui demande de revenir sur la décision du président Trump de bloquer la livraison d’aide militaire à son pays cet été, voici ce qu’il répond:
I never talked to the President from the position of a quid pro quo. That’s not my thing. I don’t want us to look like beggars. But you have to understand. We’re at war. If you’re our strategic partner, then you can’t go blocking anything for us. I think that’s just about fairness. It’s not about a quid pro quo. It just goes without saying. (Je n’ai jamais parlé de quid pro quo avec le Président. Ce n’est pas mon style. Je ne veux pas qu’on nous considère comme des mendiants. Mais vous devez comprendre. Nous sommes en guerre. Si vous êtes notre partenaire stratégique, vous ne pouvez pas bloquer ce qui nous revient. Je pense que c’est une question de justice. Ce n’est pas une question de quid pro quo. C’est juste évident)
POTUS AU SOMMET DE L’OTAN
Cette semaine, le président Trump a participé au sommet organisé pour célébrer les 70 ans de l’OTAN à Londres. Ce qu’il fallait retenir:
- Les tensions entre le président Trump et Emmanuel Macron
Dès le début du sommet, le président Trump a qualifié les récents commentaires du président français sur la « mort cérébrale » de l’OTAN de « très irrespectueux » et « insultants ».
Lors d’une entrevue avec Emmanuel Macron, Donald Trump a aussi réaffirmé que la France et les autres pays européens concernés devraient prendre en charge leurs ressortissants capturés en Syrie alors qu’ils combattaient pour l’Etat Islamique. Le président américain s’est tourné vers Emmanuel Macron et lui a demandé ironiquement, sous l’œil des caméras du monde entier:
Would you like some nice ISIS fighters? I can give them to you. (Est-ce que vous voudriez quelques gentils combattants de l’Etat Islamique? Je peux vous les donner)
Emmanuel Macron a répliqué: « Let’s be serious » (Soyons sérieux), avant d’expliquer que les combattants de l’Etat Islamique issus d’Europe étaient minoritaires. Ce n’est pas faux mais cela ne répond pas à la question de savoir comment la France entend gérer le problème de la présence de plusieurs de ses ressortissants dans des camps syriens. Ce que le président Trump n’a pas manqué de souligner en affirmant au sujet de Macron que: « This is why he’s a great politician. Because that is one of the greatest non-answers I’ve ever heard » (Voilà pourquoi c’est un grand politicien. Parce que c’est l’une des plus grandes non-réponses que j’ai jamais entendues)
- Plusieurs chefs d’état se moquent ouvertement de Donald Trump
La vidéo a fait le tour du monde. On y voit le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Justin Trudeau et le premier ministre britannique Boris Johnson se moquer du président Trump lors d’une réception à Buckingham Palace. Il semble évident qu’ils n’avaient pas conscience d’être filmés à ce moment-là.
- Le président Trump annonce que le prochain sommet du G7 aura finalement lieu à Camp David
Depuis le sommet de l’OTAN, le président Trump a annoncé que le prochain sommet du G7, qui doit avoir lieu aux Etats-Unis en juin 2020, serait finalement organisé à Camp David.
LA LOI DE LA SEMAINE
La Chambre des Représentants a adopté à la quasi-unanimité le Uygur Intervention and Global Humanitarian Unified Response Act (407-1). Le seul député qui a voté contre l’adoption de la législation est le Républicain Thomas Massie.
Cette nouvelle loi condamne la Chine pour l’enfermement des Ouïghours dans des camps de concentration dans la province du Xinjiang. Elle contraint aussi plusieurs agences américaines, dont le Département d’Etat, à préparer des rapports sur le sujet et à identifier puis sanctionner les membres du gouvernement chinois responsables de violations des droits de l’homme au Xinjiang. Ils pourraient notamment être interdits de séjour aux Etats-Unis et tous leurs avoirs dans le pays pourraient être gelés. Le chef du parti communiste de la province du Xinjiang, Chen Quanguo, pourrait notamment être concerné.
Le Uygur Intervention and Global Humanitarian Unified Response Act est une version quelque peu remaniée du Uygur Human Rights Policy Act introduit par Marco Rubio et adopté en septembre dernier par le Sénat. Le Sénat va désormais devoir revoter pour adopter la nouvelle version du texte, qui sera ensuite envoyée au président Trump pour signature.
Christopher Smith, l’un des députés républicains qui a sponsorisé la législation à la Chambre, a rappelé que la détention actuelle de plus d’un million d’Ouïghours dans des camps au Xinjiang était le plus grand programme de détention d’une population dans des camps de concentration depuis l’Holocauste.
Le ministre chinois des Affaires Etrangères a quant à lui déclaré que l’adoption de cette législation par les Etats-Unis nuisait aux efforts de Pékin pour « lutter contre l’extrémisme et le terrorisme » au Xinjiang. Comme après l’adoption récente du Hong Kong Human Rights and Democracy Act, Pékin accuse Washington d’ingérence dans les affaires domestiques chinoises.
En parlant de Hong Kong… La mobilisation en faveur de la démocratie n’y faiblit pas. À l’occasion des six mois du début de la mobilisation, plus de 800,000 personnes ont encore défilé dans les rues ce week-end !
LA PHOTO DE LA SEMAINE
Brian Hook, le représentant spécial du Département d’Etat pour l’Iran, en compagnie de Xiyue Wang sur le tarmac de l’aéroport de Zurich. Wang, citoyen américain, venait d’être libéré par l’Iran, où il était détenu depuis 2016. Les Etats-Unis ont obtenu sa libération en échange de celle d’un scientifique iranien emprisonné aux Etats-Unis.
Par ailleurs, Brian Hook a annoncé lors d’une conférence de presse que le gouvernement iranien pourrait avoir assassiné plus de 1,000 manifestants depuis le début d’une vague de protestation anti-gouvernementale qui a éclaté dans le pays au mois de novembre. Il a qualifié ces manifestations de « crise politique la plus sérieuse à laquelle le régime iranien est confronté depuis 40 ans ».
LA FUSILLADE DE LA SEMAINE
Une fusillade a éclaté cette semaine sur la base militaire américaine de Pensacola, en Floride. Son auteur est un jeune soldat saoudien de 21 ans, membre de la Royal Saudi Air Force. Il avait été admis comme pilote étudiant sur la base américaine. Il a tué trois soldats américains et blessé huit autres personnes avant d’être abattu. Au-delà de la tragédie pour les victimes et leurs familles, cette fusillade pourrait causer des tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. Le FBI a en effet indiqué qu’il n’excluait pas la piste de l’attentat terroriste. Le roi Salman a immédiatement contacté le président Trump pour lui présenter ses condoléances et lui dire que l’auteur de la fusillade n’avait pas agi au nom du peuple saoudien.
LA CONFIRMATION DE LA SEMAINE
Le Sénat a confirmé la nomination de Dan Brouillette au poste de Secrétaire à l’Énergie (70-15). Il succède à Rick Perry.
ROAD TO 2020
Cette semaine, trois candidats démocrates à la présidence ont jeté l’éponge et John Kerry a apporté son soutien à Joe Biden.
- Kamala Harris met un terme à sa campagne présidentielle
La sénatrice de Californie, pourtant considérée comme l’une des candidates sérieuses à l’investiture, a mis un terme à sa campagne présidentielle. Elle a qualifié cette décision de « l’une des décisions les plus difficiles de ma vie ». Elle a affirmé que sa campagne n’avait plus suffisamment de ressources financières. Après un début de campagne très remarqué, Harris avait commencé à baisser fortement dans les sondages ces derniers mois. D’après plusieurs articles parus dans la presse, il y avait aussi de nombreuses tensions au sein de son équipe de campagne.
- Joe Sestak et Steve Bullock mettent un terme à leurs campagnes présidentielles respectives
Outre Kamala Harris, Joe Sestak et Steve Bullock ont également annoncé qu’ils n’étaient plus candidats à la présidence.
- Le tweet de la semaine
La réaction d’Andrew Yang à l’abandon de Steve Bullock 👀

- La publicité électorale de la semaine
Joe Biden n’a pas tardé à utiliser l’image de plusieurs chefs d’état se moquant du président Trump lors du sommet de l’OTAN. Il en a rapidement fait une nouvelle publicité électorale. Ce clip rappelle que le monde entier se moque du président américain et que les alliés de l’Amérique s’inquiètent de son instabilité. Le clip se termine par l’affirmation suivante: « We need a leader the world respects » (Nous avons besoin d’un leader que le monde respecte).
- Le soutien de la semaine
John Kerry a apporté son soutien officiel à Joe Biden et a fait campagne à ses côtés dans le New Hampshire ce week-end. C’est un soutien de poids pour l’ancien vice-président puisque John Kerry fut Secrétaire d’Etat sous la présidence de Barack Obama et le candidat du Parti Démocrate à l’élection présidentielle de 2004.
- L’autre soutien de la semaine
VoteVets, la plus grande organisation de vétérans démocrates (environ 700,000 membres), a apporté son soutien officiel à Pete Buttigieg, lui-même vétéran de la guerre d’Afghanistan. C’est la première fois que l’organisation prend parti pour un candidat lors des primaires. Pete Buttigieg s’est dit très honoré de ce soutien.
- Le bilan de santé de la semaine
Elizabeth Warren a dévoilé les résultats de son dernier bilan de santé, réalisé en janvier dernier. Son médecin y affirme que la sénatrice de 70 ans est en excellente santé. Elle prend seulement un médicament pour lutter contre un trouble de la thyroïde.
- Donald Trump a-t-il vraiment une chance d’être réélu en 2020?
C’est une question que l’on entend souvent. Nous sommes tentés d’y répondre par l’affirmative, en particulier en raison de la bonne santé de l’économie américaine. Au mois de novembre, le taux de chômage aux Etats-Unis était de 3,5%, soit le taux le plus bas de ces cinquante dernières années. La Maison Blanche ne manque pas de mettre régulièrement ces bons résultats économiques en avant.
LA DÉCISION DE LA SEMAINE
Le gouverneur républicain de Géorgie Brian Kemp a décidé de nommer Kelly Loeffler pour remplacer Johnny Isakson au Sénat. Isakson prendra sa retraite à la fin de l’année en raison de problèmes de santé. Or, lorsqu’un sénateur quitte son poste avant la fin de son mandat, le gouverneur de l’état qu’il représente est chargé de nommer son remplaçant jusqu’à la date de la prochaine élection.
Kelly Loeffler est une femme d’affaires qui a souvent fait des dons au Parti Républicain. Le président Trump et ses alliés lui reprochent de ne pas être suffisamment pro-Trump et d’avoir notamment soutenu des politiciens républicains jugés insuffisamment loyaux envers le président, comme Mitt Romney et Paul Ryan.
Le président Trump avait fait savoir à Brian Kemp qu’il voulait qu’il nomme Doug Collins, actuellement député à la Chambre des Représentants, pour remplacer Isakson. Mais Brian Kemp a défié le président et s’en est tenu à son choix initial.
LA DÉMISSION DE LA SEMAINE
Vous vous souvenez peut-être du député républicain de Californie Duncan Hunter, qui avait été réélu lors des dernières élections de mi-mandat bien qu’il ait été inculpé pour corruption. Il est accusé d’avoir détourné de l’argent public pour financer des achats personnels, des sorties au restaurant, des voyages, etc. Duncan Hunter n’avait à l’époque pas encore été jugé et clamait son innocence. Cette semaine, il a changé de cap et annoncé qu’il plaiderait finalement coupable lors de son futur procès. Il a également annoncé qu’il allait démissionner de son poste au Congrès à la fin de l’année.
LE MONOLOGUE DE LA SEMAINE
Alors qu’il recevait plusieurs patrons de PME à la Maison Blanche pour une discussion sur la déréglementation, le président Trump a délivré un monologue très étrange – certains diront même délirant – dans lequel il a affirmé que les règles encadrant la consommation d’eau étaient beaucoup trop sévères aux Etats-Unis, au point que beaucoup d’Américains n’avaient plus assez d’eau pour prendre une douche ou tirer la chasse des toilettes….
You turn on the faucet and you don’t get any water. They take a shower and water comes dripping out. (…) People are flushing toilets 10 times, 15 times, as opposed to once. (Les gens ouvrent leur robinet et n’ont pas d’eau. Ils prennent une douche et l’eau ne vient que par petites gouttes. (…) Les gens tirent la chasse d’eau des toilettes 10 fois, 15 fois, au lieu d’une)
Le président a déclaré que la situation était insupportable, d’autant qu’elle se produisait aussi dans des états américains qui ne manquent pas d’eau.
You have many states where they have so much water, it comes down – it’s called rain. They don’t know what to do with it. (Il y a beaucoup d’états où ils ont tellement d’eau, elle tombe du ciel – cela s’appelle la pluie. Ils ne savent pas quoi en faire)
La vidéo du monologue du président américain a déjà été regardée plus d’un million de fois sur Internet….
Joe Walsh, l’un des deux opposants de Donald Trump à la primaire républicaine, a repris un extrait de la déclaration du président sur Twitter et a affirmé qu’il ne comprenait pas comment on pouvait penser que ce dernier était mentalement stable et compétent.

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
105 ou le nombre de tweets (et retweets) publiés par le président Trump en une seule journée ce dimanche.
LE DESSIN DE LA SEMAINE
Nous avons beaucoup ri grâce à cette caricature et nous ne résistons donc pas à la tentation de la partager avec vous. Ceux qui suivent la politique américaine de près depuis le début de la présidence Trump s’y retrouveront certainement. Bravo et merci au dessinateur Kal, qui travaille notamment pour The Economist et The Baltimore Sun.
PS: CHRISTMAS IS COMING 🎄🎇
Les décorations de Noël ont été installées à la Maison Blanche et dévoilées par la First Lady Melania Trump.