Ce week-end, un homme a poignardé neuf personnes dans un centre commercial du Minnesota avant d’être abattu par un policier. L’Etat Islamique a revendiqué cette attaque. Des bombes artisanales ont également explosé à New York et dans le New Jersey, ne faisant heureusement que des blessés. Un suspect a été arrêté. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’enquête est en cours et il est encore difficile de tirer des conclusions claires. C’est pourquoi nous ne vous parlerons pas davantage de ces événements dans ce Weekly News Flash. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons plein d’autres choses à vous raconter !
HILLARY CLINTON ET DONALD TRUMP SONT EN PLEINE FORME, MERCI POUR EUX
Après son malaise survenu lors de la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 11 septembre, Hillary Clinton a pris trois jours de repos complet afin de soigner sa pneumonie. Elle est réapparue en pleine forme jeudi pour un meeting en Caroline du Nord. Elle y a expliqué qu’elle n’était pas du genre à rester enfermée chez elle sans rien faire mais qu’elle avait été contrainte de reconnaître que quelques jours de repos ne lui feraient pas de mal. À la fin de son discours, elle a quitté la scène au son de la chanson I Feel Good. Cela ne s’invente pas ! La candidate démocrate a aussi publié une nouvelle lettre signée de la main de son médecin, Lisa Bardack. Celle-ci explique le traitement à base d’antibiotiques que suit sa patiente pour soigner sa pneumonie et assure qu’Hillary Clinton est globalement en bonne santé et tout à fait apte à gouverner.
Quant à Donald Trump, il a lui aussi voulu rassurer sur son état de santé. Il a dévoilé un nouveau bilan de santé positif lors de l’émission télévisée The Dr. Oz Show. Le candidat républicain a toutefois avoué qu’il était en surpoids et qu’il aimerait perdre 5 kilos. Lors de cette émission, Donald Trump a également tenu des propos moins remarqués et qui sont pourtant intéressants. Il a affirmé qu’il serait favorable à ce que les femmes n’aient plus besoin de prescription médicale pour acheter leurs pilules contraceptives.
LE MOT DE LA SEMAINE
Birtherism. Le birtherism désigne la théorie selon laquelle Barack Obama ne serait en réalité pas né aux Etats-Unis et n’était donc pas éligible à la présidence. Donald Trump a largement contribué à la diffuser. Voici une petite ligne du temps pour vous y retrouver.
2008. Alors que Barack Obama est candidat à la présidence, le birtherism émerge. Il s’agit au départ de rumeurs colportées sur certains sites web très conservateurs et/ou nationalistes qui ne voient pas d’un très bon œil la possible élection d’un afro-américain à la Maison Blanche. Certains supporters d’Hillary Clinton, adversaire d’Obama aux primaires démocrates, vont également contribuer à faire circuler la rumeur en ligne.
2011. Lors d’une interview, Donald Trump déclare songer à se présenter à l’élection présidentielle (oui, déjà) et affirme qu’il a des doutes quant à la citoyenneté de Barack Obama. Il reprend le birtherism à son compte et en parle énormément dans les médias. Comme c’est une star de la télévision, l’impact est énorme. Ce qui n’était qu’une théorie du complot circulant sur Internet devient un sujet de conversation pour tous les américains et fait irruption dans le débat politique. Pour mettre fin à la polémique, qui prend de plus en plus d’ampleur, Barack Obama est contraint de dévoiler son certificat de naissance pour prouver qu’il est bien né à Hawaï.
Depuis 2011. La publication du certificat de naissance du président ne semble pas convaincre Donald Trump. Il suggérera qu’il s’agit d’un faux document et continuera à raviver régulièrement la polémique. Voici quelques tweets publiés par le milliardaire en 2012 et 2013.




Mais pourquoi le birtherism s’est-il à nouveau retrouvé au cœur de l’actualité cette semaine ?
Jeudi 15 septembre 2016. Donald Trump accorde une interview au Washington Post. Il déclare ne pas encore être prêt à reconnaître que Barack Obama est bien né aux Etats-Unis. Panique à bord du navire Trump ! Quelques heures plus tard, son porte-parole publie un communiqué dans lequel il assure que Mr. Trump « croit que Barack Obama est né aux Etats-Unis ». L’équipe de campagne de Donald Trump fait également savoir que le candidat républicain tiendra une conférence de presse le lendemain matin et qu’il y fera une « annonce importante ».
Vendredi 16 septembre 2016. Toute la presse s’est rassemblée au Trump Hotel, le nouvel hôtel de luxe de Donald Trump qui a ouvert ses portes quatre jours plus tôt à Washington. C’est là que la fameuse conférence de presse annoncée la veille doit avoir lieu. Donald Trump prend la parole et vante d’abord longuement les mérites de son nouvel hôtel. « L’un des meilleurs du monde », affirme-t-il. Ou comment profiter d’une publicité gratuite à grande échelle – l’événement est diffusé en direct par CNN, Fox News et MSNBC ! Ensuite, Donald Trump cède la parole à plusieurs vétérans qui expliquent longuement pourquoi ils ont choisi de le soutenir. Enfin, plus d’une heure après le début de l’événement, Donald Trump reprend la parole pour faire sa fameuse annonce aux médias. Il s’agit de ces quelques phrases:
Hillary Clinton and her campaign of 2008 started the birther controversy. I finished it. I finished it. You know what I mean. President Barack Obama was born in the United States, period. (Hillary Clinton et sa campagne de 2008 ont commencé la controverse du birtherism. Je l’ai achevée. Je l’ai achevée. Vous savez ce que je veux dire. Le président Barack Obama est né aux Etats-Unis, point final)
Donald Trump vient donc d’admettre pour la première fois que Barack Obama est né aux Etats-Unis, ce qu’il refusait encore de faire la veille. Les journalistes voudraient des explications. Pourquoi a-t-il subitement changé d’avis après avoir défendu la thèse du birtherism pendant cinq ans? Mais le candidat républicain ne répondra à aucune question. Il préfère s’éclipser rapidement. Il ne s’agissait donc pas d’une véritable conférence de presse, contrairement à ce qui avait été annoncé. Les journalistes, conscients d’avoir été manipulés et d’avoir surtout participé à un événement visant à promouvoir le nouvel hôtel de Donald Trump, sont furieux et le font savoir. Depuis lors, le candidat républicain n’a toujours pas donné plus d’explications concernant son changement soudain d’opinion. Mais revenons quelques instants sur sa déclaration.
Hillary Clinton and her campaign of 2008 started the birther controversy. I finished it. I finished it. You know what I mean. President Barack Obama was born in the United States, period. (Hillary Clinton et sa campagne de 2008 ont commencé la controverse du birtherism. Je l’ai achevée. Je l’ai achevée. Vous savez ce que je veux dire. Le président Barack Obama est né aux Etats-Unis, point final)
Ces quelques phrases contiennent une vérité que Trump refusait jusqu’ici de reconnaître – Barack Obama est né aux Etats-Unis – et deux mensonges !
Premièrement, Donald Trump affirme qu’Hillary Clinton et son équipe de campagne de 2008 sont les véritables responsables de la naissance du birtherism. Or, rien ne permet de le prouver. Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, il est vrai que certains supporters d’Hillary Clinton ont contribué en 2008 à faire circuler la thèse du birtherism pour tenter d’affaiblir Barack Obama. Mais jusqu’à preuve du contraire, aucun de ces supporters n’était en lien direct avec la campagne de la candidate démocrate. Quant à Hillary Clinton elle-même, elle n’a JAMAIS tenu de propos pouvant être assimilés au birtherism.
Deuxièmement, Donald Trump affirme qu’il a contribué à mettre fin à la polémique. Il veut probablement dire par là que Barack Obama a été contraint de rendre public son certificat de naissance après qu’il soit intervenu dans le débat. Mais « mettre fin à la polémique » signifie également que celle-ci aurait dû s’interrompre suite à cette publication. Or, comme nous l’avons vu, Donald Trump a ensuite prétendu que le certificat de naissance d’Obama était un faux et il n’a jamais cessé de prétendre que le président n’était pas véritablement né aux Etats-Unis. Jusqu’à ce vendredi.
Est-il possible que les électeurs oublient si facilement les propos tenus par Donald Trump pendant cinq ans? Faut-il croire à son tout récent rejet du birtherism? Non, d’après Teddy Goff, ancien membre de l’équipe de campagne de Barack Obama et aujourd’hui membre de celle d’Hillary Clinton. D’après lui, le birtherism est étroitement lié à l’identité politique de Donald Trump. C’est en défendant cette thèse qu’il s’est fait une place sur la scène politique. Trump et birtherism sont donc indissociables.

LES AUTRES TEMPS FORTS DE LA SEMAINE DE DONALD TRUMP
Donald Trump a dévoilé de nouvelles propositions concernant les dépenses pour les soins de santé des enfants. Il a promis que s’il était élu, ces dépenses seraient déductibles fiscalement pour les familles gagnant moins de 500,000$ par an. Il a aussi promis d’instaurer un congé maternité de six semaines. Sa fille Ivanka Trump serait à l’origine de ce nouveau plan d’action.
Donald Trump s’est également rendu à Flint, cette ville du Michigan qui s’était retrouvée au cœur de l’actualité pour un scandale d’eau potable contaminée au plomb. Le candidat républicain a visité l’usine de traitement des eaux de la ville. Il a aussi pris la parole dans une église. Alors qu’il critiquait Hillary Clinton, le pasteur de l’église l’a interrompu pour lui rappeler qu’elle l’avait invité pour qu’il parle de Flint et non pas pour qu’il donne un « discours politique ». Donald Trump a été contraint d’obtempérer et a cessé de faire référence à la candidate démocrate.
LES MENACES DE LA SEMAINE
Dans une interview accordée à CBS News, Reince Priebus, le patron du Parti Républicain, a affirmé pour la première fois que les ex-candidats aux primaires qui refusent d’apporter leur soutien à Donald Trump pourraient être sanctionnés par le parti ! Il a rappelé que tous les candidats avaient signé un document dans lequel ils s’étaient engagés à soutenir le vainqueur des primaires, quel qu’il soit. Il a également déclaré:
Those people need to get on board. And if they’re thinking they’re going to run again someday, I think that we’re going to evaluate the nomination process and I don’t think it’s going to be that easy for them. (Ces gens doivent monter à bord du navire. Et s’ils pensent qu’ils vont se présenter à nouveau un jour, je pense que nous allons évaluer la procédure de nomination et je ne pense pas que cela sera si facile que cela pour eux)
Qui est concerné par ces déclarations qui s’apparentent clairement à des menaces ?
Quatre des seize anciens adversaires de Trump lors des primaires ont refusé de lui apporter leur soutien: Jeb Bush, Ted Cruz, John Kasich et Lindsey Graham. Priebus semble suggérer que le parti pourrait leur mettre des bâtons dans les roues s’ils désiraient se présenter à nouveau à la présidentielle en 2020 ou en 2024. Or, Ted Cruz et John Kasich en ont vraisemblablement l’intention (c’est beaucoup moins clair en ce qui concerne Jeb Bush et Lindsey Graham). Vont-ils résister à la pression ?
L’HOMME DE LA SEMAINE
Exclusivité The American Ballot Box ! John Kasich est devenu Président des Etats-Unis cette semaine ! On plaisante, bien évidemment. La photo n’est cependant pas truquée. Le gouverneur de l’Ohio était l’invité de Barack Obama à la Maison Blanche. Il a accepté de faire partie d’un groupe bipartisan qui s’est réuni afin de discuter du TPP (Trans-Pacific Partnership) et de la meilleure stratégie pour parvenir à le faire ratifier par le Congrès. Barack Obama tient beaucoup à cet accord de libre-échange et voudrait qu’il soit ratifié avant la fin de son mandat. En effet, Donald Trump et Hillary Clinton s’y déclarent tous deux opposés et pourraient donc y renoncer (ndlr: Hillary Clinton s’y est longtemps déclarée favorable avant de changer subitement d’avis au cours de la campagne).
John Kasich a donc rencontré Barack Obama dans le Bureau Ovale, en compagnie des autres membres du groupe – entre autres, Michael Bloomberg, ex-maire de New York et Hank Paulson, ex-Secrétaire au Trésor dans l’administration de George W. Bush. À l’issue de la réunion, le gouverneur de l’Ohio s’est exprimé face à la presse. Il a déclaré qu’il était « stupéfiant » de voir les deux candidats à la présidence – Trump et Clinton – s’opposer au libre-échange et il s’est dit prêt à faire du lobbying auprès de ses collègues républicains afin de les convaincre de voter en faveur du TPP. Il s’est aussi indigné qu’on puisse lui demander pourquoi il avait accepté de soutenir un projet de l’administration Obama. Pourquoi un Républicain ne pourrait-il pas soutenir un projet démocrate dans lequel il croit et vice-versa? D’après John Kasich, c’est un drame que l’on en soit arrivé à ce degré de rivalité entre les deux partis aux Etats-Unis et il serait temps de placer les intérêts du pays au-dessus des querelles partisanes.
LES E-MAILS DE LA SEMAINE
Non, il ne s’agit pas de ceux d’Hillary Clinton mais bien de ceux de Colin Powell, l’un de ses prédécesseurs au poste de Secrétaire d’Etat. Powell a été victime d’un piratage informatique et tous les e-mails qu’il a échangés depuis juin 2014 se sont retrouvés sur le site web DCLeaks. On ignore pour l’instant qui est responsable de ce piratage mais la porte-parole de Powell a confirmé à la presse qu’il s’agissait bien des e-mails de son patron. Nous ne les avons pas tous lus mais voici ce que nous avons retenu des comptes-rendus de la presse américaine.
1 – Colin Powell n’est vraiment pas fan de Donald Trump
Dans un e-mail, Powell qualifie Trump de « honte nationale » et de « paria international ». Il écrit aussi que la thèse du birtherism qu’il a défendue pendant des années est purement et simplement « raciste ». Il rappelle que Donald Trump a aussi laissé entendre que Barack Obama pourrait être musulman.
As I have said before, « What if he was? ». Muslims are born as Americans every day. (Comme je l’ai déjà dit, « Et même s’il l’était? ». Des musulmans naissent en Amérique tous les jours)
2 – Powell n’est pas prêt à soutenir Hillary Clinton
Si Powell semble détester Donald Trump, il ne semble pas prêt pour autant à voter en faveur d’Hillary Clinton. Dans plusieurs messages adressés à des amis et anciens collaborateurs, il se plaint du fait que cette dernière tente de comparer la gestion de ses e-mails lorsqu’elle était Secrétaire d’Etat à la sienne. (Ndlr: Colin Powell a reconnu avoir envoyé certains e-mails professionnels ne contenant pas d’informations sensibles via son adresse e-mail privée mais il disposait d’une adresse professionnelle du Département d’Etat qu’il a utilisée la majeure partie du temps).
Everything HRC touches she kind of screws up with hubris. (Tout ce qu’Hillary Clinton touche, elle le fout en l’air avec son orgueil démesuré)
Dans un autre message, Powell déclare espérer ne pas avoir à voter pour Clinton, qu’il qualifie notamment de « cupide ».
For good reason she comes across as sleazy. (Ce n’est pas pour rien qu’elle donne le sentiment d’être glauque)
Il affirme aussi dans ce même e-mail, dans un langage assez cru, que Bill Clinton continue à avoir des relations sexuelles fréquentes avec des « bimbos ».
Il y a cependant un point sur lequel Powell semble prendre la défense d’Hillary Clinton: l’affaire Benghazi. Dans une conversation avec Condoleezza Rice, autre ex-Secrétaire d’Etat avec laquelle il semble correspondre régulièrement et amicalement, il estime que les tentatives des Républicains d’imputer à Clinton la responsabilité de la mort des quatre américains tués à Benghazi (dont l’ambassadeur Stevens) s’apparentent à une « chasse aux sorcières stupide ». Condoleezza Rice semble d’accord avec lui.
3 – Des critiques envers Donald Rumsfeld
Colin Powell ne critique pas que Donald Trump et Hillary Clinton. Il s’en prend aussi à son ancien collègue Donald Rumsfeld (ex-Secrétaire à la Défense). Voici ce qu’il écrit à Condoleezza Rice en parlant de Rumsfeld:
One day when we both have had too many drinks we can discuss why [President George W. Bush] tolerated him and why Dick [Cheney], a successful SecDef, was so committed to Don. (Un jour lorsque nous aurons tous les deux trop bu nous pourrons discuter de pourquoi le Président George W. Bush l’a toléré et pourquoi Dick Cheney, un Secrétaire à la Défense brillant, lui était si dévoué)
Ambiance au beau fixe !
LA FEMME DE LA SEMAINE
Voici Carla Hayden, la nouvelle directrice de la bibliothèque du Congrès (Library of Congress, la plus grande bibliothèque au monde).
Hayden avait été nommée à ce poste par le Président Obama au mois de février. Le Sénat a approuvé sa nomination au mois de juillet (72 voix contre 14) et elle a finalement prêté serment cette semaine. Elle n’est que la quatorzième directrice de la bibliothèque du Congrès depuis la création de celle-ci en 1800 ! Et ses treize prédécesseurs étaient tous des hommes blancs. Hayden devient donc la première femme et la première personne afro-américaine à occuper ce poste. Elle aura notamment pour mission la numérisation des collections, afin de faire entrer pleinement la bibliothèque du Congrès dans l’ère moderne.
LE SPOT TÉLÉVISÉ DE LA SEMAINE
Cette publicité électorale est-elle la meilleure de l’année 2016? C’est en tout cas ce que pensent de nombreux journalistes politiques et professionnels de la communication.
Il s’agit d’un spot de campagne de Jason Kander, vétéran et candidat démocrate au poste de sénateur du Missouri. Kander est favorable à un durcissement de la législation sur les armes à feu. Son opposant républicain ainsi que la NRA l’ont récemment accusé d’être un ennemi du Second Amendement. Sa réponse? Il montre qu’il est capable d’assembler un fusil AR-15 en quelques secondes les yeux fermés, ce qui ne l’empêche pas de vouloir empêcher des terroristes de mettre la main sur une telle arme.
LE LIVRE DE LA SEMAINE
Après ses mémoires en 2010 (Decision Points) et une biographie de son père en 2014 (41: A Portrait of my Father), George W. Bush va publier un troisième ouvrage intitulé Portraits of Courage. Il s’agira des portraits de 66 vétérans américains peints par l’ex-président, accompagnés d’un texte. Tous les profits issus de la vente du livre seront reversés à une association de vétérans. Le livre paraîtra le 28 février 2017.
LA PHOTO DE LA SEMAINE
Barack Obama a reçu Aung San Suu Kyi à la Maison Blanche. On les voit ici en compagnie des deux chiens de la famille Obama, Bo et Sunny (photo Maison Blanche).
LA VIDÉO DE LA SEMAINE
Nous sommes certains que vous mourez d’envie de voir la première performance de Rick Perry dans l’émission Dancing With The Stars. C’est cadeau. Vous remarquerez le décor aux accents très texans.
L’AUTRE VIDÉO DE LA SEMAINE
La cérémonie des Emmy Awards, équivalent des Oscars pour les séries télévisées, avait lieu dimanche soir. Et figurez-vous que Jeb Bush a fait une apparition très remarquée dans un sketch de l’humoriste et animateur Jimmy Kimmel, qui présentait la cérémonie.
Le sketch avait été enregistré à l’avance et a été diffusé en début de soirée. Jeb Bush y joue le rôle d’un chauffeur de limousine. Lorsque Kimmel lui demande de le conduire à la cérémonie des Emmy Awards, Bush lui demande s’il est nominé. Kimmel répond par l’affirmative et Bush lui donne quelques conseils. « Si tu mènes une campagne positive, les votants finiront par faire le bon choix », affirme-t-il. Avant de préciser qu’il s’agit d’une blague. À la fin du sketch, Bush clame « Jeb Exclamation Point » (Jeb point d’exclamation) avant de démarrer. Rappel: Son logo de campagne était composé de son prénom suivi d’un gros point d’exclamation rouge. Un sketch ne manquant donc pas d’auto-dérision et qui a été très applaudi par la critique. Notons aussi qu’à la fin du sketch, on aperçoit sur la voiture un autocollant sur lequel le slogan Jeb 2016 a été transformé en Jeb 2020.
Est-ce un message sérieux? Jeb Bush pourrait-il se porter à nouveau candidat à la présidence en 2020? Wait and see.
LES TWEETS DE LA SEMAINE
Terminons par notre sélection des tweets de la semaine.
1. Ce tweet publié par Donald Trump après que Barack Obama ait prononcé un discours de campagne au nom d’Hillary Clinton à Philadelphie.

2. Ce tweet de Nate Silver, analyste politique et spécialiste des sondages électoraux.

3. Le célèbre écrivain Stephen King publie régulièrement des photos de sa chienne Molly sur son compte Twitter. Il la surnomme affectueusement « la créature du Diable ». Et parfois, la politique s’en mêle.

4. Ce tweet de Justin Amash, député républicain à la Chambre des Représentants.

5. Last but not least, ce tweet de Ben Carson dont on ne sait vraiment pas quoi penser. Happy Birthday Ben !