WEEKLY NEWS FLASH #51

La campagne de Donald Trump et le Parti Républicain sont en pleine crise après la publication d’une vidéo dérangeante. Tout cela à J-29 avant l’élection !

LA POLÉMIQUE DE TROP POUR DONALD TRUMP?

Le week-end qui vient de s’achever fut complètement fou ! Breaking news à répétition, avalanche de communiqués, Twitter en surchauffe… Nous n’avons pas eu le temps de nous reposer.

Tout commence vendredi après-midi, lorsque le Washington Post publie un article contenant une vidéo inédite, datant de 2005. On y entend Donald Trump, à l’époque star de la téléréalité grâce à son émission The Apprentice, discuter avec l’animateur Billy Bush* à bord d’un bus qui les amène sur le tournage d’une émission. Ils ignorent probablement que leur conversation est enregistrée. Donald Trump profère des propos obscènes et dégradants à l’encontre des femmes. Il raconte notamment à son interlocuteur comment il a essayé de séduire une femme mariée en l’emmenant faire du shopping.

I did try to fuck her. She was married. (J’ai essayé de la baiser. Elle était mariée)

Avant de descendre du bus, Donald Trump aperçoit une actrice qui doit l’accueillir sur le plateau. Il explique à Bush :

I’ve got to use some Tic Tacs, just in case I start kissing her. You know, I’m automatically attracted to beautiful. I just start kissing them. It’s like a magnet. Just kiss, I don’t even wait. And when you’re a star, they let you do it. You can do anything. Grab them by the pussy. You can do anything. (Il faut que je prenne des Tic Tac, au cas où je commence à l’embrasser. Tu sais, je suis automatiquement attiré par les belles femmes. Je les embrasse tout de suite. C’est comme un aimant. Je les embrasse, je n’attends même pas. Et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu peux faire tout ce que tu veux. Les attraper par la chatte. Tu peux faire tout ce que tu veux)

*Vous vous posez certainement la question. Oui, Billy Bush, l’homme avec qui Donald Trump discute dans la vidéo, est bien un membre de la famille Bush. Il n’est autre que le fils de l’un des frères de l’ex-Président George H.W. Bush. Il est donc le cousin de George W. Bush et Jeb Bush. Il travaille aujourd’hui comme animateur sur la chaîne NBC. Après la publication de la vidéo, il a publié un bref communiqué.

Obviously I’m embarrassed and ashamed. It’s no excuse but this happened eleven years ago – I was younger, less mature, and acted foolishly in playing along. I’m very sorry. // Je suis évidemment embarrassé et j’ai honte. Ce n’est pas une excuse mais cela s’est passé il y a onze ans – j’étais plus jeune, moins mûr, et j’ai agi bêtement en jouant le jeu. Je suis vraiment désolé.

Les propos vulgaires de Trump ont choqué, certains considérant même qu’ils correspondent à la description d’agressions sexuelles. C’est le cas du vice-président américain Joe Biden.

Traduction: Les mots sont dégradants. Un tel comportement est un abus de pouvoir. Ce n'est pas obscène. C'est de l'agression sexuelle.
Traduction: Les mots sont dégradants. Un tel comportement est un abus de pouvoir. Ce n’est pas obscène. C’est de l’agression sexuelle.

Donald Trump a rapidement réagi, en présentant ses excuses dans une vidéo. Il y déclare :

I’ve never said I’m a perfect person, nor pretended to be someone that I’m not. I’ve said and done things I regret, and the words released today on this more than a decade-old video are one of them. Anyone who knows me knows these words don’t reflect who I am. I said it. I was wrong. And I apologize. (Je n’ai jamais prétendu être parfait, ni prétendu être quelqu’un que je ne suis pas. J’ai dit et fait des choses que je regrette, et les mots dévoilés aujourd’hui dans cette vidéo vieille de plus de dix ans en font partie. Ceux qui me connaissent savent que ces mots ne reflètent pas qui je suis. Je les ai prononcés. J’ai eu tort. Et je m’excuse)

Il est important de souligner que c’est la toute première fois depuis le début de sa campagne que Donald Trump s’excuse ainsi. Et pourtant, certains de ses propos avaient déjà créé la polémique. Mais le candidat républicain ajoute ensuite immédiatement que tout ceci n’est qu’une « distraction » par rapport aux problèmes importants que connaît le pays. Il déclare également que s’il a pu dire des choses stupides, Bill Clinton a quant à lui réellement agressé des femmes. Il affirme également que son épouse, Hillary Clinton, a fait pression sur les victimes pour qu’elles gardent le silence. De telles accusations ont déjà été proférées contre le couple Clinton dans les années 90, sans que rien ne soit jamais prouvé.

Donald Trump a également publié le communiqué suivant.

Traduction: Il s'agissait d'une plaisanterie de vestiaire, une conversation privée qui a eu lieu il y a de nombreuses années. Bill Clinton m'a dit bien pire sur les terrains de golf - bien pire. Je m'excuse si quelqu'un a été blessé.
Traduction: Il s’agissait d’une plaisanterie de vestiaire, une conversation privée qui a eu lieu il y a de nombreuses années. Bill Clinton m’a dit bien pire sur les terrains de golf – bien pire. Je m’excuse si quelqu’un a été blessé.

Reince Priebus, le président du Parti Républicain, a lui aussi rapidement publié un très bref communiqué pour condamner les propos de son candidat.

No woman should ever be described in these terms or talked about in this manner. Ever. // Aucune femme ne devrait jamais être décrite en ces termes ou faire l’objet d’une telle conversation. Jamais.

Paul Ryan, le speaker de la Chambre des Représentants, a lui aussi réagi très rapidement. Dans un communiqué, il s’est dit « écœuré » et a annoncé que Donald Trump ne l’accompagnerait pas dans le Wisconsin le lendemain. Les deux hommes devaient en principe se rendre à un meeting organisé par le Parti Républicain et faire ainsi campagne ensemble pour la toute première fois !

Traduction: Je suis écœuré par ce que j'ai entendu aujourd'hui. Les femmes doivent être défendues et vénérées, pas traitées comme des objets. J'espère que Mr. Trump traitera cette situation avec le sérieux qu'elle mérite et travaillera pour démontrer au pays qu'il a un plus grand respect pour les femmes que cette vidéo ne le suggère. En attendant, il ne participe plus à l'événement de demain dans le Wisconsin.
Traduction: Je suis écœuré par ce que j’ai entendu aujourd’hui. Les femmes doivent être défendues et vénérées, pas traitées comme des objets. J’espère que Mr. Trump traitera cette situation avec le sérieux qu’elle mérite et travaillera pour démontrer au pays qu’il a un plus grand respect pour les femmes que cette vidéo ne le suggère. En attendant, il ne participe plus à l’événement de demain dans le Wisconsin.

L’équipe de campagne de Donald Trump a alors dans un premier temps annoncé que Mike Pence se rendrait dans le Wisconsin à la place de Donald Trump. Mais ce ne fut finalement pas le cas. Le colistier de Donald Trump publiera également un communiqué.

Traduction: En tant que mari et père, j'ai été offensé par les mots et les actions décrites par Donald Trump dans la vidéo vieille de onze ans diffusée aujourd'hui. Je ne cautionne pas ses propos et je ne peux pas les défendre. Je suis heureux qu'il ait exprimé des remords et qu'il se soit excusé auprès du peuple américain. Nous prions pour sa famille et nous avons hâte qu'il ait l'opportunité de montrer ce qu'il a dans le cœur lorsqu'il se présentera devant la nation demain soir (ndlr: référence au débat présidentiel).
Traduction: En tant que mari et père, j’ai été offensé par les mots et les actions décrites par Donald Trump dans la vidéo vieille de onze ans diffusée hier. Je ne cautionne pas ses propos et je ne peux pas les défendre. Je suis heureux qu’il ait exprimé des remords et qu’il se soit excusé auprès du peuple américain. Nous prions pour sa famille et nous avons hâte qu’il ait l’opportunité de montrer ce qu’il a dans le cœur lorsqu’il se présentera devant la nation demain soir (ndlr: référence au débat présidentiel).

Même Melania Trump s’est exprimée au travers d’un communiqué publié sur le site de campagne de son mari.

Traduction: Les mots que mon mari a utilisés sont inacceptables et offensants pour moi. Ils ne représentent pas l'homme que je connais. Il a le cœur et l'esprit d'un leader. J'espère que les gens accepteront ses excuses, comme je l'ai fait, et se concentreront sur les problèmes importants auxquels notre pays et le monde doivent faire face.
Traduction: Les mots que mon mari a utilisés sont inacceptables et offensants pour moi. Ils ne représentent pas l’homme que je connais. Il a le cœur et l’esprit d’un leader. J’espère que les gens accepteront ses excuses, comme je l’ai fait, et se concentreront sur les problèmes importants auxquels notre pays et le monde doivent faire face.

Dans le camp démocrate, on a également réagi. Nous avons déjà mentionné le tweet de Joe Biden ci-dessus. Hillary Clinton a également réservé sa première réaction au fameux réseau social.

Traduction: C'est horrible. Nous ne pouvons pas permettre à cet homme de devenir président.
Traduction: C’est horrible. Nous ne pouvons pas permettre à cet homme de devenir président.

Le colistier de Clinton, Tim Kaine, a quant à lui déclaré que la vidéo le rendait malade.

Traduction: Ce genre de comportement est répugnant. Cela me rend malade.
Traduction: Ce genre de comportement est répugnant. Cela me rend malade.

De très nombreux Républicains, visiblement choqués, ont eux aussi condamné les propos de Donald Trump. (NB: La sélection de tweets et communiqués ci-dessous n’est pas exhaustive).

  • Ceux qui avaient déjà annoncé depuis longtemps qu’ils ne voteraient pas pour Donald Trump s’en sont donné à cœur joie.

Jeb Bush

Traduction: En tant que grand-père de deux adorables petites filles, j'estime qu'aucune excuse ne peut faire oublier les commentaires répréhensibles de Donald Trump avilissant les femmes.
Traduction: En tant que grand-père de deux adorables petites filles, j’estime qu’aucune excuse ne peut faire oublier les commentaires répréhensibles de Donald Trump avilissant les femmes.

Mitt Romney

Traduction: Draguer des femmes mariées? Cautionner l'agression? De telles humiliations ignobles avilissent nos femmes et nos filles et pervertissent l'image de l'Amérique à l'étranger.
Traduction: Draguer des femmes mariées? Cautionner l’agression? De telles humiliations ignobles avilissent nos femmes et nos filles et pervertissent l’image de l’Amérique à l’étranger.

Lindsey Graham, sénateur de Caroline du Sud

Traduction: Nommez une seule équipe sportive, université, entreprise publique, etc. qui accepterait une telle personne comme porte-drapeau?
Traduction: Nommez une seule équipe sportive, université, entreprise publique, etc. qui accepterait une telle personne comme porte-drapeau?

Jeff Flake, sénateur de l’Arizona

Traduction: L'Amérique mérite beaucoup mieux que Donald Trump
Traduction: L’Amérique mérite beaucoup mieux que Donald Trump

Mike Lee, sénateur de l’Utah

Mike Lee n’a pas réagi sur Twitter mais dans une vidéo réalisée depuis son domicile en Utah et postée sur son compte Facebook. Il y apparaît très énervé.

I have a wife, I have a daughter, I have a mother, and I have five sisters […] If anyone spoke to my wife, or my daughters, or my mother, or any of my five sisters the way Mr. Trump has spoken to women, I wouldn’t hire that person, I wouldn’t want to be associated with that person. And I certainly don’t think I’d feel comfortable hiring that person to be the leader of the free world. (J’ai une femme, j’ai une fille, j’ai une mère, et j’ai cinq sœurs […] Si quelqu’un parlait à ma femme, ou à mes filles, ou à ma mère, ou à l’une de mes cinq sœurs comme Mr. Trump a parlé à certaines femmes, je n’embaucherais pas cette personne, je ne voudrais pas être associé à cette personne. Et je ne pense certainement pas que je serais à l’aise à l’idée de recruter cette personne pour être le leader du monde libre)

  • D’autres Républicains qui soutiennent Trump (même s’il s’agit parfois d’un soutien timide) ont également fermement condamné ses propos, sans pour autant annoncer ne plus être disposés à voter en sa faveur.

Marco Rubio, sénateur de Floride

Traduction: Les commentaires de Donald sont vulgaires, monstrueux & impossibles à justifier. Personne ne devrait jamais parler d'aucune femme en ces termes, même en privé.
Traduction: Les commentaires de Donald sont vulgaires, monstrueux & impossibles à justifier. Personne ne devrait jamais parler d’aucune femme en ces termes, même en privé.

Ted Cruz, sénateur du Texas

Traduction: Ces commentaires sont perturbants et inappropriés, il n'y a tout simplement aucune excuse.
Traduction: Ces commentaires sont perturbants et inappropriés, il n’y a tout simplement aucune excuse.

Scott Walker, gouverneur du Wisconsin

Traduction: Inexcusable. Les commentaires de Trump sont inexcusables.
Traduction: Inexcusables. Les commentaires de Trump sont inexcusables.
  • Plus important encore, plusieurs Républicains qui soutenaient jusqu’ici Donald Trump (même si, là encore, il s’agissait parfois d’un soutien timide) ont annoncé qu’ils lui retiraient leur soutien et qu’ils ne voteraient finalement pas en sa faveur au mois de novembre ! Certains ont aussi appelé à ce qu’il se retire de la course à la présidence.

Jason Chaffetz, député de l’Utah

Jason Chaffetz fut le premier d’une longue liste à retirer son soutien à Donald Trump, affirmant que :

I can no longer in good conscience endorse this person for president. It is some of the most abhorrent and offensive comments that you can possibly imagine. (Je ne peux plus soutenir cette personne pour la présidence en ayant bonne conscience. Il est difficile d’imaginer des commentaires plus odieux et offensants)

John McCain, sénateur de l’Arizona et ex-candidat républicain à la présidence

Dans un communiqué, John McCain déclare que les propos de Donald Trump sont inexcusables. Il parle même d’agression sexuelle, tout comme Joe Biden.

Traduction: En plus de mes différences bien connues avec Donald Trump sur des questions politiques, j'ai émis des interrogations à propos de son caractère après ses commentaires sur les prisonniers de guerre, la famille Khan, le juge Curiel et ses précédents commentaires inappropriés sur les femmes. Cette semaine, il a fait des déclarations scandaleuses sur les hommes innocents de l'affaire Central Park Five. Comme je l'ai dit hier, il n'y a aucune excuse aux commentaires offensants et dégradants de Donald Trump dans la vidéo qui vient d'être diffusée; aucune femme ne devrait jamais être la victime de ce genre de comportement inapproprié. Il porte seul le fardeau de sa conduite et devra en assumer les conséquences seul. J'ai voulu soutenir le candidat que notre parti a désigné. Il n'était pas mon choix, mais en tant qu'ancien nominé, je pensais qu'il était important que je respecte le fait que Donald Trump ait gagné une majorité de délégués en respectant les règles du parti. Je pensais que je devais ce respect à ses supporters. Mais le comportement de Donald Trump cette semaine, se concluant par la révélation de ses commentaires dégradants sur les femmes et ses fanfaronnades au sujet d'agressions sexuelles, fait qu'il est impossible pour moi de continuer à apporter un soutien, même conditionnel, à sa candidature. Cindy, avec son expérience en matière de droits de l'homme et son respect pour les femmes est entièrement d'accord avec moi. Cindy et moi ne voterons pas pour Donald Trump. Je n'ai jamais voté pour un candidat démocrate à la présidence et je ne voterai pas pour Hillary Clinton. Nous inscrirons le nom d'un bon Républicain conservateur qualifié pour la présidence sur notre bulletin de vote.
Traduction: En plus de mes différences bien connues avec Donald Trump sur des questions politiques, j’ai émis des interrogations à propos de son caractère après ses commentaires sur les prisonniers de guerre, la famille Khan, le juge Curiel et ses précédents commentaires inappropriés sur les femmes. Cette semaine, il a fait des déclarations scandaleuses sur les hommes innocents de l’affaire Central Park Five. Comme je l’ai dit hier, il n’y a aucune excuse aux commentaires offensants et dégradants de Donald Trump dans la vidéo qui vient d’être diffusée; aucune femme ne devrait jamais être la victime de ce genre de comportement inapproprié. Il porte seul le fardeau de sa conduite et devra en assumer les conséquences seul. J’ai voulu soutenir le candidat que notre parti a désigné. Il n’était pas mon choix, mais en tant qu’ancien nominé, je pensais qu’il était important que je respecte le fait que Donald Trump ait gagné une majorité de délégués en respectant les règles du parti. Je pensais que je devais ce respect à ses supporters. Mais le comportement de Donald Trump cette semaine, se concluant par la révélation de ses commentaires dégradants sur les femmes et ses fanfaronnades au sujet d’agressions sexuelles, fait qu’il est impossible pour moi de continuer à apporter un soutien, même conditionnel, à sa candidature. Cindy, avec son expérience en matière de droits de l’homme et son respect pour les femmes est entièrement d’accord avec moi. Cindy et moi ne voterons pas pour Donald Trump. Je n’ai jamais voté pour un candidat démocrate à la présidence et je ne voterai pas pour Hillary Clinton. Nous inscrirons le nom d’un bon Républicain conservateur qualifié pour la présidence sur notre bulletin de vote.

Sur les cinq anciens candidats républicains à la présidence encore vivants (George H.W. Bush, Bob Dole, George W. Bush, John McCain et Mitt Romney), seul Bob Dole soutient encore Donald Trump !

Carly Fiorina, ex-adversaire de Trump lors des primaires

Traduction: Donald Trump ne me représente pas ni mon parti. Je comprends le responsabilité des Républicains à soutenir leur candidat. Notre candidat a aussi des responsabilités. Donald Trump a manifestement échoué à assumer ces responsabilités. J'ai voyagé à travers le pays pendant des années pour avertir les Américains qu'Hillary Clinton est inapte à la présidence. Nous devons avoir un conservateur à la Maison Blanche pour rétablir la responsabilité envers le citoyen, l'opportunité et la sécurité. Dans l'intérêt de notre Constitution et de la loi, nous devons battre Hillary Clinton. Aujourd'hui, je demande à Donald Trump de se retirer et au Parti Républicain de le remplacer par le gouverneur Mike Pence.
Traduction: Donald Trump ne me représente pas ni mon parti. Je comprends le responsabilité des Républicains à soutenir leur candidat. Notre candidat a aussi de lourdes responsabilités. Donald Trump a manifestement échoué à assumer ces responsabilités. J’ai voyagé à travers le pays pendant des années pour avertir les américains qu’Hillary Clinton est inapte à la présidence. Nous devons avoir un conservateur à la Maison Blanche pour rétablir la responsabilité envers le citoyen, l’opportunité et la sécurité. Dans l’intérêt de notre Constitution et de la loi, nous devons battre Hillary Clinton. Aujourd’hui, je demande à Donald Trump de se retirer et au Parti Républicain de le remplacer par le gouverneur Mike Pence.

Gary Herbert, gouverneur de l’Utah

Traduction: Les déclarations de Donald Trump sont plus qu'offensantes & méprisables. Bien que je ne puisse pas voter pour Hillary Clinton, je ne voterai pas non plus pour Trump.
Traduction: Les déclarations de Donald Trump sont plus qu’offensantes & méprisables. Bien que je ne puisse pas voter pour Hillary Clinton, je ne voterai pas non plus pour Trump.

Kelly Ayotte, sénatrice du New Hampshire

Traduction: Je voulais être capable de soutenir le candidat de mon parti, choisi par les électeurs, parce que je pense vraiment que nous avons besoin d'un changement de direction pour notre pays. Cependant, je suis une mère et une américaine avant tout, et je ne peux pas soutenir et je ne soutiendrai pas un candidat qui se vante d'avilir et d'agresser les femmes. Je ne voterai ni pour Donald Trump ni pour Hillary Clinton et j'inscrirai à la place le nom de Mike Pence sur mon bulletin de vote le jour de l'élection.
Traduction: Je voulais être capable de soutenir le candidat de mon parti, choisi par les électeurs, parce que je pense vraiment que nous avons besoin d’un changement de direction pour notre pays. Cependant, je suis une mère et une américaine avant tout, et je ne peux pas soutenir et je ne soutiendrai pas un candidat qui se vante d’avilir et d’agresser les femmes. Je ne voterai ni pour Donald Trump ni pour Hillary Clinton et j’inscrirai à la place le nom de Mike Pence sur mon bulletin de vote le jour de l’élection.

Mike Crapo, sénateur de l’Idaho

Traduction: J'ai pris la décision de ne plus soutenir Donald Trump. Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais son comportement ne me laisse pas le choix. Ses actions et commentaires répétés à l'encontre des femmes sont irrespectueux, vulgaires et dégradants. J'ai passé plus de vingt ans à travailler sur la prévention des violences conjugales. L'excuse la plus récente de Trump du "discours de vestiaires" est totalement inacceptable et est incompatible avec la protection des femmes vis-à-vis de traitements violents et désobligeants. Ne vous y trompez pas - nous avons besoin d'un leadership conservateur à la Maison Blanche. J'encourage Donald Trump à se retirer et à permettre au Parti Républicain de soutenir un candidat conservateur comme Mike Pence qui puisse battre Hillary Clinton.
Traduction: J’ai pris la décision de ne plus soutenir Donald Trump. Ce n’est pas une décision prise à la légère, mais son comportement ne me laisse pas le choix. Ses actions et commentaires répétés à l’encontre des femmes sont irrespectueux, vulgaires et dégradants. J’ai passé plus de vingt ans à travailler sur la prévention des violences conjugales. L’excuse la plus récente de Trump du « discours de vestiaires » est totalement inacceptable et est incompatible avec la protection des femmes vis-à-vis de traitements violents et désobligeants. Ne vous y trompez pas – nous avons besoin d’un leadership conservateur à la Maison Blanche. J’encourage Donald Trump à se retirer et à permettre au Parti Républicain de soutenir un candidat conservateur comme Mike Pence qui puisse battre Hillary Clinton.
  • Enfin, il y a ceux qui n’avaient pas encore véritablement pris position jusqu’ici. Autrement dit, ceux qui n’avaient pas apporté leur soutien à Donald Trump mais n’avaient pas non plus affirmé clairement qu’ils ne voteraient pas en sa faveur.

John Kasich, gouverneur de l’Ohio

On se doutait déjà que John Kasich ne voterait pas pour Donald Trump. Il ne l’a jamais soutenu et ne s’est pas rendu à la Convention Républicaine à Cleveland. Il y a quelques semaines, il déclarait déjà au micro de CNN qu’il était « très peu probable » qu’il vote pour Trump au mois de novembre. C’est désormais sûr à 100%. John Kasich explique que les dernières révélations ne le surprennent pas et qu’il n’a pas pris sa décision uniquement en raison de la nouvelle vidéo, mais d’une « accumulation de déclarations et d’actions ».

Traduction: Rien de ce qui s'est passé ces dernières 48 heures n'est surprenant pour moi, ni pour beaucoup d'autres. De nombreuses personnes étaient en colère et ont remis en question mon choix de ne pas apporter mon soutien à Donald Trump ou de ne pas me rendre à la Convention Républicaine. J'ai toujours eu des inquiétudes concernant Donald Trump qui vont au-delà de son tempérament. Nous avons des différences politiques considérables sur des questions comme le libre échange, notre relation avec la Russie, et l'importance d'équilibrer le budget fédéral. Je gardais l'espoir qu'il changerait sur ces positions politiques, mais il ne l'a pas fait. Je l'ai aussi encouragé à améliorer son comportement et à offrir une vision positive et inclusive pour notre pays, mais il ne l'a pas fait. Il est clair qu'il n'a pas changé et n'a pas l'intention de le faire. Par conséquent, Donald Trump est un homme que je ne peux pas et que je ne devrais pas soutenir. Les actions d'hier sont répugnantes, mais ce n'est pas la raison pour laquelle j'ai pris cette décision, c'est une accumulation de ses déclarations et actions contre lesquelles de nombreuses personnes ont mis en garde. Je ne voterai pas pour un candidat qui se comporte de façon à donner une mauvaise image de notre pays. Notre pays mérite mieux.
Traduction: Rien de ce qui s’est passé ces dernières 48 heures n’est surprenant pour moi, ni pour beaucoup d’autres. De nombreuses personnes étaient en colère et ont remis en question mon choix de ne pas apporter mon soutien à Donald Trump ou de ne pas me rendre à la Convention Républicaine. J’ai toujours eu des inquiétudes concernant Donald Trump qui vont au-delà de son tempérament. Nous avons des différences politiques considérables sur des questions comme le commerce, notre relation avec la Russie, et l’importance d’équilibrer le budget fédéral. Je gardais l’espoir qu’il changerait sur ces positions politiques, mais il ne l’a pas fait. Je l’ai aussi encouragé à améliorer son comportement et à offrir une vision positive et inclusive pour notre pays, mais il ne l’a pas fait. Il est clair qu’il n’a pas changé et n’a pas l’intention de le faire. Par conséquent, Donald Trump est un homme que je ne peux pas et que je ne devrais pas soutenir. Les actions d’hier sont répugnantes, mais ce n’est pas la raison pour laquelle j’ai pris cette décision, c’est une accumulation de ses déclarations et actions contre lesquelles de nombreuses personnes ont mis en garde. Je ne voterai pas pour un candidat qui se comporte de façon à donner une mauvaise image de notre pays. Notre pays mérite mieux.

Arnold Schwarzenegger, ex-gouverneur de Californie

Resté jusque-là très discret depuis le début de la campagne (sauf lorsqu’il avait annoncé soutenir John Kasich lors des primaires), Arnold Schwarzenegger a indiqué qu’il ne voterait pas pour Donald Trump. Il a aussi incité tous ses collègues républicains à placer comme lui l’intérêt de leur pays avant celui de leur parti. Voici le texte qu’il a publié sur son compte Twitter.

Traduction: Pour la première fois depuis que je suis devenu citoyen en 1983, je ne voterai pas pour le candidat républicain à la présidence. Comme beaucoup d'américains, je suis ennuyé par cette élection - je n'ai pas encore décidé comment je voterai exactement le mois prochain. Je suis un fier Républicain depuis que je suis arrivé en Amérique en 1968 et que j'ai entendu les paroles de Nixon à propos du gouvernement qui ne devrait plus être sur notre dos, à propos du libre-échange, et de la défense de la liberté grâce à une armée forte. Ce jour-là j'ai rejoint le parti d'Abraham Lincoln, Teddy Roosevelt, et Ronald Reagan. Mais aussi fier que je sois de porter l'étiquette de Républicain, il y a une étiquette que j'estime plus importante que tout le reste - Américain. Donc je veux prendre un moment aujourd'hui pour rappeler à mes compatriotes républicains qu'il n'est pas seulement acceptable de choisir votre pays plutôt que votre parti - c'est votre devoir.
Traduction: Pour la première fois depuis que je suis devenu citoyen en 1983, je ne voterai pas pour le candidat républicain à la présidence. Comme beaucoup d’américains, je suis ennuyé par cette élection – je n’ai pas encore décidé comment je voterai exactement le mois prochain. Je suis un fier Républicain depuis que je suis arrivé en Amérique en 1968 et que j’ai entendu les paroles de Nixon à propos du gouvernement qui ne devrait plus être sur notre dos, à propos du libre-échange, et de la défense de la liberté grâce à une armée forte. Ce jour-là j’ai rejoint le parti d’Abraham Lincoln, Teddy Roosevelt, et Ronald Reagan. Mais aussi fier que je sois de porter l’étiquette de Républicain, il y a une étiquette que j’estime plus importante que tout le reste – Américain. Donc je veux prendre un moment aujourd’hui pour rappeler à mes compatriotes républicains qu’il n’est pas seulement acceptable de choisir votre pays plutôt que votre parti – c’est votre devoir.

Condoleezza Rice, ex-Secrétaire d’Etat

Condoleezza Rice ne s’était pas exprimée depuis le début de la campagne, ni pour Trump ni contre lui. Elle a brisé le silence.

Traduction: Assez! Donald Trump ne devrait pas être Président. Il devrait se retirer. En tant que Républicaine, j'espère pouvoir soutenir quelqu'un ayant la dignité et la stature nécessaires pour occuper le poste le plus important de la plus grande démocratie du monde.
Traduction: Assez! Donald Trump ne devrait pas être Président. Il devrait se retirer. En tant que Républicaine, j’espère pouvoir soutenir quelqu’un ayant la dignité et la stature nécessaires pour occuper le poste le plus important de la plus grande démocratie du monde.

Terminons par ce communiqué quelque peu original de John Boozman, sénateur de l’Arkansas.

Traduction: En tant que mari, père de 3 filles, et grand-père de deux adorables petites filles, si j'entendais un jour quelqu'un parler d'elles de cette manière, il ferait du shopping pour un nouveau dentier. Chaque jour cette campagne présidentielle porte moins sur les problèmes auxquels notre pays fait face et ressemble de plus en plus à une course aux confins de l'humanité. Je suis concentré pour sauver le Sénat et être là pour me battre pour les citoyens de l'Arkansas de la manière conservatrice qu'ils attendent.
Traduction: En tant que mari, père de 3 filles, et grand-père de deux adorables petites filles, si j’entendais un jour quelqu’un parler d’elles de cette manière, il ferait du shopping pour un nouveau dentier. Chaque jour cette campagne présidentielle porte moins sur les problèmes auxquels notre pays fait face et ressemble de plus en plus à une course aux confins de l’humanité. Je suis concentré pour sauver le Sénat et être là pour me battre pour les citoyens de l’Arkansas de la manière conservatrice qu’ils attendent.

Au total, d’après la liste régulièrement mise à jour de Vox (que nous vous invitons à consulter ici), ce sont désormais 158 Républicains qui ont ouvertement annoncé qu’ils ne voteraient pas pour Donald Trump. Parmi eux, 16 sénateurs (sur 54), 31 députés à la Chambre (sur 246) et 9 gouverneurs. Du jamais vu ! La liste continuera peut-être de s’allonger dans les jours qui viennent. Le cas échéant, nous vous tiendrons évidemment informés dans notre prochaine édition du Weekly News Flash.

Face à toutes ces condamnations et défections, comment Donald Trump a-t-il réagi? Il a déclaré à la presse qu’il n’avait nullement l’intention de se retirer de la course comme certains le lui demandent. Il a également pris un bain de foule devant la Trump Tower où des supporters s’étaient rassemblés pour le soutenir. Et il a évidemment tweeté.

Traduction: Les médias et l'establishment veulent absolument que je me retire de la course - JE NE ME RETIRERAI JAMAIS DE LA COURSE, JE NE LAISSERAI JAMAIS TOMBER MES SUPPORTERS !
Traduction: Les médias et l’establishment veulent absolument que je me retire de la course – JE NE ME RETIRERAI JAMAIS DE LA COURSE, JE NE LAISSERAI JAMAIS TOMBER MES SUPPORTERS !

Si Donald Trump n’abandonne pas, le Parti Républicain pourrait-il l’évincer? C’est extrêmement peu probable. Tout d’abord, même si le nombre de membres de son propre parti prenant position contre lui est très élevé, Trump reste aujourd’hui encore soutenu par une majorité d’élus républicains. Ensuite, il a remporté les primaires. Difficile pour le parti d’aller à l’encontre de la volonté des électeurs. Enfin, il est sans doute beaucoup trop tard. À un mois de l’élection, les bulletins de vote sont déjà imprimés et certains américains ont même déjà voté grâce au processus du early voting. Le parti pourrait en revanche envisager de ne plus contribuer financièrement à la campagne de Donald Trump et de consacrer toutes ses ressources aux autres candidats (au Sénat, à la Chambre, etc.). Mais nous n’en sommes pas encore là pour le moment.

En attendant, Kellyanne Conway (la directrice de campagne de Trump), Reince Priebus et Chris Christie étaient censés participer à des émissions télévisées dimanche – soit deux jours après la publication de la vidéo ayant causé tout ce tumulte – pour rassurer tout le monde avant le débat du soir. Mais ils ont tous les trois purement et simplement annulé. C’est Rudy Giuliani qui s’est chargé seul d’assurer la défense de Donald Trump sur les plateaux de télévision, participant à cinq émissions différentes ! Voici ce qu’il a déclaré dans l’émission State of the Union sur CNN :

First of all, I don’t know that he did it to anyone. This is talk, and gosh almighty, he who hasn’t sinned throw the first stone here. […] The fact is that men at times talk like that. Not all men, but men do. He was wrong for doing it. I am not justifying it. I believe it’s wrong. I know he believes it’s wrong. I believe this is not the man we’re talking about today. (Tout d’abord, je ne sais pas s’il a fait cela à qui que ce soit. Ce sont des paroles, et mon Dieu, que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre. […] Les hommes parlent parfois ainsi. Pas tous les hommes, mais certains le font. Il a eu tort de le faire. Je ne le justifie pas. Je crois que c’est mal. Je sais qu’il croit que c’est mal. Je crois que ce n’est plus l’homme dont nous parlons aujourd’hui)

Et ce débat? 1h30 avant son coup d’envoi, Donald Trump apparaissait en conférence de presse aux côtés de plusieurs femmes accusant Bill Clinton de les avoir agressées sexuellement ou violées ! Le ton était donné. Pour en savoir plus, il faudra lire le compte-rendu que nous publierons le plus rapidement possible 😉

Dans le reste de l’actualité de la semaine ↓

LE DÉBAT DE LA SEMAINE

En début de semaine, ce sont les colistiers de Donald Trump et Hillary Clinton qui s’étaient affrontés lors d’un débat. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez en lire le compte-rendu ici.

L’OURAGAN DE LA SEMAINE

Après avoir ravagé Haïti, l’ouragan Matthew s’est abattu sur la Floride, la Géorgie, la Caroline du Sud et la Caroline du Nord. L’état d’urgence avait été décrété dans ces quatre états. 1,5 millions de personnes avaient été évacuées en Floride. Matthew a causé d’importantes inondations ainsi que des dégâts matériels. Il a aussi coûté la vie à 29 personnes. Il a également eu des conséquences politiques en Floride. Dans cet état clé dans la course à la Maison Blanche, Hillary Clinton et Donald Trump ont été contraints d’interrompre leurs opérations de campagne pendant plusieurs jours. Hillary Clinton et son équipe avaient aussi demandé au gouverneur républicain de l’état, Rick Scott, de repousser la date limite d’inscription sur les listes électorales (fixée au 11 octobre). Suite au refus de Scott, le Parti Démocrate de Floride a saisi les tribunaux. Les juges ont décidé de repousser la date limite de 24 heures, alors que les Démocrates réclamaient une extension d’une semaine.

LES SOUTIENS DE LA SEMAINE

  • The Atlantic / Hillary Clinton

The Atlantic est un mensuel qui a été fondé en 1857. Jusqu’ici, il n’avait apporté son soutien qu’à deux candidats à la présidence: Abraham Lincoln en 1860 et Lyndon B. Johnson en 1964. Le soutien à Johnson était en réalité davantage un appel à empêcher la victoire de son adversaire républicain, Barry Goldwater, jugé dangereux. Si le magazine apporte aujourd’hui son soutien à Hillary Clinton, c’est là aussi avant tout pour mettre en garde contre Donald Trump. L’article publié par le magazine pour expliquer sa décision s’intitule d’ailleurs Against Donald Trump (à lire ici). Il y est bien précisé qu’il ne s’agit pas d’une prise de position en faveur du Parti Démocrate et que la rédaction n’aurait pas apporté son soutien à Hillary Clinton si elle avait affronté un autre candidat républicain. The Atlantic qualifie notamment Donald Trump de « candidat le moins qualifié des 227 années d’histoire de la présidence américaine », « sexiste », « xénophobe » ou encore « ignorant ».

  • Caroline Giuliani / Hillary Clinton

On a aussi appris cette semaine que la fille de Rudy Giuliani, âgée de 27 ans, soutenait Hillary Clinton. Interrogée par Politico, elle a affirmé que son père respectait sa décision.

My dad knows. I was for Barack in 2012. He knows and is fully comfortable with it and thinks I have a right to my opinion. (Mon père le sait. J’étais aussi pour Barack en 2012. Il le sait et il n’a aucun problème avec ça et il pense que j’ai le droit d’avoir ma propre opinion)

Caroline Giuliani n’a pas souhaité faire de commentaire sur le soutien apporté par son père à Donald Trump.

LA DEMI-GAFFE DE LA SEMAINE

En campagne pour son épouse, Bill Clinton a qualifié l’Obamacare de crazy system. Mais ce qui ressemble a priori à une gaffe n’en était en réalité pas tout à fait une. En effet, Bill Clinton a aussi parlé positivement de l’Obamacare, rappelant qu’il avait permis à des millions d’américains supplémentaires de bénéficier d’une assurance santé. Il a voulu dénoncer certains effets collatéraux du système et la nécessité de l’améliorer encore. La réforme Obamacare aurait en effet conduit à une augmentation des coûts des soins de santé et des médicaments. Hillary Clinton a d’ailleurs elle-même déjà reconnu qu’il faudrait apporter des améliorations au système. Reste que les mots choisis par Bill Clinton donnent du grain à moudre aux Républicains anti-Obamacare, qui ne se sont pas privés de les utiliser.

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

55%. La nouvelle cote de popularité de Barack Obama, d’après un sondage réalisé par CNN. C’est le plus haut pourcentage d’opinions favorables jamais recueilli par le président américain depuis le début de son second mandat.

LA PHRASE DE LA SEMAINE

Everybody’s patience with Russia has run out. (Tout le monde est à court de patience avec la Russie)

Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. Cette semaine, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils mettaient fin à leurs discussions bilatérales avec la Russie au sujet de la Syrie. Le conflit syrien n’est donc pas prêt d’être résolu.

LE COUP DE GUEULE DE LA SEMAINE

Robert De Niro a poussé un gros coup de gueule contre Donald Trump. Dans une vidéo, l’acteur utilise plusieurs insultes pour décrire le candidat républicain et va même jusqu’à déclarer qu’il aimerait bien lui mettre une droite.

LE TWEET DE LA SEMAINE

Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Barack et Michelle Obama fêtaient lundi dernier leurs 24 ans de mariage.

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