WEEKLY NEWS FLASH #52

Il reste désormais à Barack Obama moins de 100 jours à passer à la Maison Blanche. L’élection qui désignera son successeur aura quant à elle lieu dans 22 jours. Autrement dit, il reste trois semaines à Donald Trump pour faire mentir les sondages et déjouer tous les pronostics. Pas simple lorsque plusieurs femmes vous accusent d’agression sexuelle… 

DONALD TRUMP ACCUSÉ D’AGRESSIONS SEXUELLES

La semaine dernière, nous vous parlions de cette vidéo dans laquelle on entendait Donald Trump affirmer au sujet des jolies femmes :

I just start kissing them. It’s like a magnet. Just kiss, I don’t even wait. And when you’re a star, they let you do it. You can do anything. Grab them by the pussy. You can do anything. (Je les embrasse tout de suite. C’est comme un aimant. Je les embrasse, je n’attends même pas. Et quand tu es une star, elles te laissent faire. Tu peux faire tout ce que tu veux. Les attraper par la chatte. Tu peux faire tout ce que tu veux)

Lors du deuxième débat présidentiel (dont vous pouvez lire le compte-rendu ici), Donald Trump s’est excusé d’avoir tenu de tels propos mais s’est aussi défendu en affirmant qu’il ne s’agissait que d’une « discussion de vestiaires ». Il a assuré qu’il ne s’agissait que de mots et qu’il n’avait en réalité jamais agi de la sorte. Ce n’est pas ce qu’affirment plusieurs femmes qui ont brisé le silence cette semaine. Elles accusent toutes Donald Trump de comportements inappropriés ou d’agression sexuelle. Plusieurs anciennes candidates à des concours de beauté ont par exemple raconté que Donald Trump était entré dans leur vestiaire lorsqu’elles étaient nues. Parmi ces témoignages, ceux d’anciennes participantes au concours Miss Teen USA (Miss Amérique pour les adolescentes), qui étaient âgées de seulement 15 ans à l’époque des faits. Mais ce sont les témoignages de Jessica Leeds, Rachel Crooks et Natasha Stoynoff qui sont les plus perturbants, puisqu’elles accusent clairement Trump de les avoir agressées.

Jessica Leeds et Rachel Crooks ont toutes les deux contacté le New York Times, qui a relayé leurs témoignages dans un article. Jessica Leeds accuse Donald Trump de l’avoir agressée sexuellement à bord d’un avion il y a plus de trente ans. Elle était alors une femme d’affaires âgée de 38 ans. Elle se serait retrouvée assise à côté de Trump en première classe. Après une discussion courtoise, il aurait commencé à poser ses mains sur elle, notamment sur sa poitrine, et aurait tenté de glisser sa main sous sa jupe. Tout cela sans son consentement. Se sentant agressée, Leeds aurait quitté son siège et serait allée s’asseoir ailleurs dans l’avion. Rachel Crooks accuse quant à elle Donald Trump de l’avoir embrassée de force sur la bouche dans un ascenseur de la Trump Tower en 2005. Elle avait 22 ans à l’époque et travaillait comme réceptionniste pour le compte d’une entreprise dont les bureaux sont situés à l’intérieur de la Trump Tower.

Natasha Stoynoff, journaliste de profession, a quant à elle décidé de raconter elle-même son histoire, à la première personne du singulier. Elle affirme que Donald Trump l’a agressée en décembre 2005. Elle travaillait alors pour le magazine People et suivait l’actualité de Donald Trump depuis plusieurs années. Elle était régulièrement amenée à le rencontrer. Ce jour-là, elle s’était déplacée au Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride, afin de réaliser un reportage spécial à l’occasion du premier anniversaire de mariage de Donald et Melania Trump. Lorsque Melania, alors enceinte, a dû aller se changer avant de poser pour des photos, Donald Trump aurait expliqué à Stoynoff qu’il voulait absolument lui montrer l’une des pièces de sa résidence. Elle l’aurait suivi et c’est dans cette pièce qu’il se serait jeté sur elle.

We walked into that room alone, and Trump shut the door behind us. I turned around, and within seconds he was pushing me against the wall and forcing his tongue down my throat. (Nous sommes entrés seuls dans cette pièce, et Trump a fermé la porte derrière nous. Je me suis retournée, et en quelques secondes il m’avait poussée contre le mur et avait enfoncé de force sa langue dans ma gorge)

Stoynoff explique qu’heureusement pour elle, le majordome de Donald Trump est venu les avertir que Melania Trump était prête et qu’il était temps de reprendre l’interview. Stoynoff raconte que Donald Trump lui aurait ensuite dit :

You know we’re going to have an affair, don’t you? Have you ever been to Peter Luger’s for steaks? I’ll take you. We’re going to have an affair, I’m telling you. (Tu sais que nous allons avoir une liaison, n’est-ce pas? Tu es déjà allée chez Peter Luger pour des steaks? Je t’y emmènerai. Nous allons avoir une liaison, je te le dis)

Stoynoff affirme que, comme beaucoup de victimes de telles agressions, elle n’a pas osé parler, se demandant si elle n’était pas en partie responsable du comportement de son agresseur. N’avait-elle pas dit ou fait quelque chose pouvant laisser penser à Trump qu’elle était intéressée? Choquée, elle a en tout cas demandé à sa direction de ne plus avoir à couvrir l’actualité du milliardaire new-yorkais.

Toutes ces femmes ayant témoigné cette semaine disent-elles la vérité? Impossible de le prouver et Donald Trump nie bien sûr catégoriquement les faits. Il affirme même que la presse invente totalement certaines de ces histoires afin de lui nuire et de favoriser l’élection d’Hillary Clinton. Son avocat a adressé une lettre au rédacteur en chef du New York Times pour le menacer de poursuites judiciaires si l’article relatant les témoignages de Jessica Leeds et Rachel Crooks n’était pas retiré de son site web.

La lettre de l'avocat de Trump au rédacteur en chef du New York Times
La lettre de l’avocat de Trump au rédacteur en chef du New York Times

Bien que le New York Times ait répondu qu’il ne céderait pas à de telles menaces et bien que l’article soit toujours accessible, aucune plainte concrète n’a encore été déposée. Quant à Natasha Stoynoff, Donald Trump a affirmé lors d’un meeting qu’elle avait tout inventé, suggérant maladroitement qu’elle n’était de toute façon pas assez jolie pour qu’il tente quoi que ce soit avec elle.

LA THÉORIE DU COMPLOT DE LA SEMAINE

Face à toutes ces accusations, Donald Trump se dit victime d’un complot. Il a affirmé lors de plusieurs meetings, ainsi que dans de nombreux tweets, que la presse et l’équipe de campagne d’Hillary Clinton étaient complices et inventaient toutes ces histoires pour lui faire perdre l’élection. Il répète désormais plus que jamais à ses supporters que le scrutin du 8 novembre sera truqué.

Traduction: L'élection est en train d'être tout à fait truquée par les médias malhonnêtes et non objectifs qui poussent Hillary la malhonnête - mais aussi dans de nombreux bureaux de vote - TRISTE
Traduction: L’élection est en train d’être tout à fait truquée par les médias malhonnêtes et non objectifs qui poussent Hillary la malhonnête – mais aussi dans de nombreux bureaux de vote – TRISTE

Des affirmations sans fondement qui commencent à susciter l’inquiétude. Donald Trump est-il capable d’accepter la défaite? Et s’il perd, quelle sera la réaction de ses supporters les plus fervents à qui il aura répété encore et encore que l’élection était truquée?

Donald Trump a aussi reproché tout au long de la semaine aux Républicains de ne pas le soutenir suffisamment. Il a notamment attaqué Paul Ryan, après que celui-ci ait affirmé qu’il ne le défendrait plus et ne ferait pas campagne à ses côtés.

Traduction: Paul Ryan devrait consacrer plus de temps à équilibrer le budget, aux emplois et à l'immigration illégale et ne pas perdre son temps à combattre le nominé républicain
Traduction: Paul Ryan devrait consacrer plus de temps à équilibrer le budget, aux emplois et à l’immigration illégale et ne pas perdre son temps à combattre le nominé républicain

Paul Ryan a aussi expliqué qu’il allait désormais consacrer toute son énergie à la sauvegarde de la majorité républicaine au Congrès. Ce qui revient presque à dire que Donald Trump n’a plus aucune chance de l’emporter et que la priorité du Parti Républicain doit être de conserver le contrôle du Congrès afin de pouvoir s’opposer efficacement à la présidence d’Hillary Clinton.

Traduction: Les Démocrates ont une machine politique corrompue qui pousse Hillary Clinton la malhonnête. Nous avons Paul Ryan, toujours en train de combattre le nominé républicain!
Traduction: Les Démocrates ont une machine politique corrompue qui pousse Hillary Clinton la malhonnête. Nous avons Paul Ryan, toujours en train de combattre le nominé républicain!

Moins d’un mois avant l’élection, un candidat en difficulté passe donc presque autant de temps à critiquer des membres de son propre parti que son adversaire. Scénario étonnant ! Tout cela démontre une fois de plus à quel point le Parti Républicain est aujourd’hui divisé. D’après les calculs de USA Today, 87 élus républicains sur 331, soit 26% (!), ne soutiennent pas ou plus Donald Trump. NB: Ces chiffres concernent uniquement les membres du Congrès (54 sénateurs et 246 députés à la Chambre) et les gouverneurs en exercice (31).

DONALD TRUMP, DANGER POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ?

C’est une autre inquiétude qui se fait de plus en plus pressante et que nous partageons ici, à la rédaction de The American Ballot Box. Donald Trump attaque très régulièrement la presse depuis le début de sa campagne. Rappelez-vous que certains journalistes (Washington Post, Politico, BuzzFeed, etc.) ont longtemps été privés d’accès à sa campagne parce qu’il n’avait pas apprécié certains articles rédigés à son propos. Les relations entre la presse et les supporters de Trump lors des meetings du candidat sont aussi de plus en plus tendues. De nombreux journalistes racontent qu’ils sont souvent l’objet d’insultes et de comportements violents. CNN, l’un des médias les plus critiqués par Trump, qui le qualifie de Clinton News Network, aurait même engagé des gardes du corps pour protéger ses journalistes lors des meetings du candidat républicain ! Et cette semaine, Donald Trump est allé jusqu’à réclamer la suppression de l’émission satirique Saturday Night Live, dans laquelle il venait d’être caricaturé.

Traduction: J'ai regardé le boulot de Saturday Night Live me concernant. Il est temps de mettre à la retraite ce show ennuyeux et pas drôle. L'interprétation d'Alec Baldwin est pourrie. Les médias en train de truquer l'élection!
Traduction: J’ai regardé le boulot de Saturday Night Live me concernant. Il est temps de mettre à la retraite ce show ennuyeux et pas drôle. L’interprétation d’Alec Baldwin est pourrie. Les médias en train de truquer l’élection!

Un président qui ne supporterait ni la critique ni la caricature? Le CPJ (Committee to Protect Journalists) a en tout cas jugé la situation assez préoccupante pour publier un communiqué alertant sur le danger pour la liberté de la presse que constituerait une présidence Trump (à lire ici).

LA PHRASE DE LA SEMAINE

I can’t believe I’m saying a candidate for president of the United States has bragged about sexually assaulting women. (Je n’arrive pas à croire que je suis en train de dire qu’un candidat à la présidence des Etats-Unis s’est vanté d’avoir sexuellement agressé des femmes)

Michelle Obama en campagne pour Hillary Clinton dans le New Hampshire. La First Lady a affirmé qu’elle avait été profondément bouleversée par les propos tenus en 2005 par Donald Trump.

LES SOUTIENS DE LA SEMAINE

  • Foreign Policy / Hillary Clinton

Le célèbre magazine américain Foreign Policy, qui se consacre avant tout aux questions de politique étrangère et de sécurité nationale, n’avait jusqu’ici jamais soutenu un candidat à la présidence. Ses responsables ont cependant tenu à le faire cette année, parce qu’ils estiment que

A Donald Trump presidency is among the greatest threats facing America. (Une présidence Trump fait partie des plus grandes menaces pour l’Amérique)

Pour lire l’article de Foreign Policy, cliquez ici.

  • Washington Post / Hillary Clinton

Le Washington Post a également apporté son soutien à Hillary Clinton cette semaine. Dans un éditorial, le journal précise qu’il ne s’agit pas uniquement d’une marque d’opposition à Donald Trump.

LA LETTRE DE LA SEMAINE

Dix anciens membres de la Navy ayant travaillé dans les bases militaires où sont stockés les missiles dotés de l’arme nucléaire* – et qui auraient donc été responsables de leur lancement en cas d’ordre du président – ont publié une lettre affirmant que Donald Trump n’avait pas les qualités requises pour avoir accès aux codes nucléaires.

*Trois bases de l’Air Force abritent à l’heure actuelle ces missiles nucléaires, cachés en sous-sol. Elles sont situées à Cheyenne (Wyoming), Great Falls (Montana) et Minot (Dakota du Nord).

LES E-MAILS DE LA SEMAINE

WikiLeaks a publié des milliers d’e-mails issus du piratage informatique dont a été victime John Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton. N’importe qui peut donc désormais lire les conversations qu’a entretenues Podesta avec plusieurs autres membres de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton. Pour l’instant, ces e-mails n’ont révélé aucun scandale majeur. Ils montrent toutefois que certains des membres de l’équipe de la candidate démocrate se sont inquiétés de son refus de parler à la presse et des effets que pourrait avoir l’affaire des e-mails sur sa campagne. On découvre aussi qu’avant même que la campagne ne débute, le candidat républicain que l’équipe de Clinton craignait le plus était Marco Rubio, bien plus que le favori Jeb Bush. Voici l’extrait d’un e-mail datant de février 2015.

I’m beginning to worry more about Rubio than the others. He’s playing this very smart […] He has stronger right wing cred than Jeb and he’s finding a way to the middle enough for now and he will be the most exciting choice to Republicans. Could pose a real threat with Latinos etc. // Je commence à m’inquiéter davantage pour Rubio que pour les autres. Il agit très intelligemment […] Il a une plus grande crédibilité que Jeb auprès de l’aile droite et parvient à se créer un chemin vers le centre et il sera le choix le plus excitant pour les Républicains. Il pourrait représenter une réelle menace avec les Latinos etc.

LA UNE DE LA SEMAINE

À gauche, la Une du magazine TIME le 22 août dernier. Une représentation de Donald Trump accompagnée de la légende Meltdown, que l’on peut traduire par « effondrement ». À droite, la Une du nouveau numéro du même magazine, Total Meltdown (Effondrement total).

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LE SONDAGE DE LA SEMAINE

L’un des états où Donald Trump est en grande difficulté est l’Utah. Cet état vote traditionnellement républicain mais les mormons, qui y sont majoritaires, sont très réticents à l’idée de voter en faveur de Donald Trump. Il y a plusieurs raisons à cela. Les deux principales sont son comportement, qui ne correspond pas aux valeurs morales et familiales défendues par cette communauté, et ses propos sur l’Islam et les musulmans. Les mormons ayant eux-mêmes été longtemps persécutés en raison de leur foi, ils se méfient des discours qui stigmatisent une religion. C’est pourquoi Hillary Clinton a investi des moyens inhabituels pour un candidat démocrate en Utah, pensant avoir une chance de s’y imposer ! Elle n’y est pourtant pas non plus extrêmement populaire. Dans ces conditions, un autre candidat pourrait-il s’imposer en Utah? Ce scénario semble désormais envisageable. Regardez ce sondage publié cette semaine dans le Deseret News. Hillary Clinton et Donald Trump sont à égalité, crédités chacun de 26% des intentions de vote. Le candidat indépendant Evan McMullin est quant à lui crédité de 22% des voix. Et la marge d’erreur du sondage est de 4,4%… Il faut dire que McMullin, qui est en réalité un Républicain anti-Trump ayant décidé de se présenter en indépendant en guise de protestation, a l’avantage d’être lui-même mormon et originaire de l’Utah.

Source: Deseret News
Source: Deseret News

L’Utah sera en tout cas bien l’un des états sur lesquels il faudra garder un œil attentif le 8 novembre. Et ça, c’est déjà une surprise !

LE TWEET DE LA SEMAINE

Ce tweet de Lindsey Graham, en campagne aux côtés de George W. Bush.

Traduction: Un vrai grand américain! Honoré d'être avec le Président George W. Bush ce soir pour aider Richard Burr à se faire réélire en novembre.
Traduction: Un vrai grand américain! Honoré d’être avec le Président George W. Bush ce soir pour aider Richard Burr à se faire réélire en novembre.

Richard Burr est sénateur de Caroline du Nord. Il joue sa réélection en novembre. George W. Bush, qui s’était tenu éloigné de la politique depuis son départ de la Maison Blanche, a décidé de participer cet automne à plusieurs événements visant à récolter des fonds pour les candidats républicains en difficulté. D’après certains de ses proches, il aurait évoqué la nécessité absolue de conserver un Congrès à majorité républicaine pour faire contrepoids à une éventuelle présidence Clinton comme à une éventuelle présidence Trump.

LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE

Terminons par la déclaration de la semaine. Elle fera rêver les amateurs de conquête spatiale et de science-fiction. Il s’agit d’un extrait d’une tribune rédigée par Barack Obama. Le président y affirme que les américains poseront le pied sur Mars d’ici aux années 2030.

We have set a clear goal vital to the next chapter of America’s story in space: sending humans to Mars by the 2030s and returning them safely to Earth, with the ultimate ambition to one day remain there for an extended time. (Nous avons défini un objectif clair et indispensable au nouveau chapitre de l’histoire américaine dans l’espace: envoyer des humains sur Mars d’ici les années 2030 et les ramener sains et saufs sur Terre, avec l’ambition suprême de rester un jour là-bas pour une période prolongée)

Vous pouvez lire la tribune de Barack Obama en cliquant ici.


PS: À VOS AGENDAS !!!

Le troisième et dernier débat opposant Donald Trump à Hillary Clinton aura lieu ce mercredi 19 octobre. Nous ignorons si un contrôle anti-dopage sera organisé avant le coup d’envoi comme l’a réclamé Donald Trump ce week-end (ndlr: il a accusé Hillary Clinton d’avoir pris des produits dopants pour être en forme lors du précédent débat), mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire que ce débat rentrera dans l’histoire comme le premier débat présidentiel modéré par un journaliste de Fox News (Chris Wallace). À ne pas rater !

 

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