WEEKLY NEWS FLASH #73

Plusieurs événements importants se sont déroulés cette semaine. De la réforme avortée de l’Obamacare à l’audition de Neil Gorsuch, on vous résume tout. 

L’ÉCHEC RETENTISSANT DE LA SEMAINE

Les Républicains ont échoué à faire adopter l’American Health Care Act (AHCA), leur proposition de loi visant à remplacer l’Obamacare. Ne disposant pas d’une majorité suffisante pour que le texte soit adopté, ils ont même préféré le retirer avant qu’il ne fasse l’objet d’un vote à la Chambre des Représentants ! Le plan AHCA est donc abandonné et l’Obamacare reste en place. 

L’arithmétique Il y a en principe 435 députés à la Chambre des Représentants, mais 5 sièges sont actuellement vacants. 430 députés auraient donc dû participer au vote sur l’AHCA. Pour que celui-ci soit adopté, il aurait fallu que 216 députés/430 votent en sa faveur (majorité simple). Or, les Républicains sont majoritaires à la Chambre, où ils occupent 237 sièges. Sachant qu’aucun député démocrate n’avait l’intention de voter en faveur de l’AHCA, les Républicains pouvaient se permettre de perdre un maximum de 21 voix au sein de leur propre camp. Or, malgré d’intenses négociations, au moins 33 députés républicains avaient annoncé leur intention de s’opposer à l’adoption du texte.

Pourquoi certains députés républicains s’opposaient-ils à l’AHCA?

Paul Ryan et une majorité de députés républicains défendaient le texte, tout comme la Maison Blanche. Les « rebelles » qui s’y opposaient peuvent être répartis en deux camps:

  • Des élus conservateurs proches du Tea Party, pour la plupart membres du House Freedom Caucus, qui qualifiaient l’AHCA de Obamacare 2.0. D’après eux, le texte n’allait pas assez loin car il n’abrogeait pas l’ensemble des dispositions de l’Obamacare.
  • Des élus plus modérés qui s’opposaient à certaines dispositions de l’AHCA jugées trop radicales. Ils craignaient notamment qu’un trop grand nombre de citoyens perdent leur assurance maladie.

Pendant plusieurs semaines, des négociations ont eu lieu entre le leadership du parti et les députés récalcitrants. Des amendements ont notamment été apportés au texte original pour tenter de convaincre les membres du House Freedom Caucus. Par exemple, on a ajouté au texte original, qui ne la prévoyait pas, la suppression des essential health benefits. Il s’agit de dix services de santé qui, depuis l’entrée en vigueur de l’Obamacare, doivent être automatiquement remboursés par tous les assureurs, alors que ce n’était pas le cas auparavant.

6Donald Trump s’est lui-même impliqué fortement dans les négociations. Le président s’est rendu au Capitole pour rencontrer les députés et leur demander de voter en faveur de l’AHCA. Il les a aussi mis en garde en affirmant que s’ils ne tenaient pas leur promesse de remplacer l’Obamacare, ils risquaient de ne pas être réélus aux prochaines élections. Cet argument n’a pas suffi à convaincre les plus sceptiques.

Vendredi 24 mars, faute de majorité, Paul Ryan annonçait le retrait du texte. « C’est un jour très décevant pour nous », affirmait-il lors d’une conférence de presse. Il admettait également que l’Obamacare resterait en place jusqu’à nouvel ordre.

We’re going to be living with Obamacare for the foreseeable future. (Nous allons continuer à vivre avec l’Obamacare pour l’instant)

Qui sont les grands perdants suite à l’abandon de l’AHCA?

Le Parti Républicain. Tous les élus républicains souhaitaient abroger et remplacer l’Obamacare. Cependant, ils ont dû renoncer (du moins temporairement) en raison de désaccords profonds sur les modalités. Cela démontre une fois de plus à quel point le Parti Républicain est divisé. Il est composé de plusieurs courants de pensée qui semblent parfois presque irréconciliables. On peut désormais se demander comment les députés républicains vont pouvoir se justifier face à leurs électeurs. En effet, l’abrogation de l’Obamacare fut l’une de leurs principales promesses de campagne lors de chaque élection ces sept dernières années !

Paul Ryan. Le speaker était le principal promoteur de l’AHCA et a échoué à discipliner ses troupes.

Donald Trump. Le président s’était clairement positionné en faveur de l’AHCA. Il a pris part aux négociations, en recevant notamment les membres du House Freedom Caucus à la Maison Blanche ou en se rendant au Capitole pour plaider en faveur de l’adoption du texte. Cela n’a pas fonctionné. L’image de négociateur hors pair du président semble donc remise en cause. De plus, Donald Trump avait promis lors de sa campagne qu’il abrogerait l’Obamacare dès le premier jour de son mandat. Il s’agit là d’une première promesse électorale importante non tenue.

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Traduction: Nous abrogerons et remplacerons immédiatement l’Obamacare – et personne ne peut faire cela mieux que moi. Nous ferons des économies et nous aurons un meilleur système de santé!

Le président affirme désormais que l’Obamacare va bientôt « exploser » et que les Démocrates seront alors enfin disposés à travailler avec les Républicains pour mettre en place un nouveau système.

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Traduction: Obamacare va exploser et nous nous rassemblerons tous pour mettre en place un nouveau plan de santé pour LE PEUPLE. Ne vous inquiétez pas!

Y a-t-il des gagnants suite à l’abandon de l’AHCA?

Les millions de citoyens américains qui ne perdront pas leur assurance. C’est en tout cas l’avis des Démocrates.

Les membres du House Freedom Caucus? Nous venons de dire que le Parti Républicain dans son ensemble sortait perdant de cet échec cuisant. Les députés membres du House Freedom Caucus constituent toutefois peut-être l’exception à la règle. Ils pourront en effet se présenter comme ceux qui ont résisté à l’adoption d’un texte trop « light », qui ne remplissait pas véritablement la promesse d’abroger totalement l’Obamacare. De plus, ils ont prouvé qu’ils étaient en capacité de bloquer l’adoption d’un texte soutenu par une majorité de leurs collègues. De quoi démontrer que leurs revendications pourront difficilement être ignorées à l’avenir.

Rand Paul. Rand Paul siège au Sénat mais s’il était député à la Chambre, il serait sans nul doute membre du House Freedom Caucus. Il n’a cessé de faire campagne contre l’AHCA et est devenu la figure de proue de la résistance conservatrice au texte. Il publiait ce tweet quelques jours avant son retrait.

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Traduction: L’AHCA est toujours un Obamacare light. Je voterais contre au Sénat, mais je ne pense pas qu’il puisse passer à la Chambre. Je soutiens le Freedom Caucus.

Rand Paul a aussi démontré qu’il était capable de s’opposer au président Trump. Ce dernier affirmait pourtant être certain de parvenir à le convaincre.

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Traduction: Je suis sûr que mon ami Rand Paul rejoindra le nouveau et grand programme de santé parce qu’il sait que l’Obamacare est un désastre!

Bob Menendez. Ce sénateur démocrate a fait le buzz grâce à ce tweet partagé plus de 146,000 fois.

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Traduction: Hey les Républicains, ne vous inquiétez pas, cette brûlure est couverte par l’Affordable Care Act.

LE TÉMOIGNAGE DE LA SEMAINE

Le directeur du FBI, James Comey, a témoigné devant le comité du renseignement de la Chambre des Représentants (House Intelligence Committee) lundi dernier.

Les deux points essentiels à retenir

1. James Comey a reconnu pour la première fois que, dans le cadre de son enquête sur les actions de la Russie lors de la campagne électorale de 2016, le FBI menait aussi une enquête sur d’éventuels liens entre le gouvernement russe et l’équipe de campagne de Donald Trump. Il a précisé que cette enquête avait débuté en juillet 2016 et pourrait encore durer plusieurs mois. Cependant, le FBI n’a pas l’intention d’en dire plus. Comme Comey l’a expliqué,

We just cannot do our work well or fairly if we start talking about it while we’re doing it. (Nous ne pouvons pas faire correctement et équitablement notre travail si nous commençons à en parler pendant que nous le faisons)

Autrement dit, pas de commentaires sur les enquêtes en cours. On ignore donc de quels éléments le FBI dispose pour l’instant et si son enquête aboutira ou non à des poursuites à l’encontre de membres de l’équipe de campagne de Donald Trump, voire à l’encontre du président lui-même. On peut seulement penser que des éléments troublants existent si l’enquête dure depuis si longtemps.

2. James Comey a également déclaré que ni le FBI ni le Département de la Justice ne disposaient d’informations attestant que Barack Obama ait fait placer les téléphones de la Trump Tower sur écoute, contrairement à ce que Donald Trump a affirmé dans plusieurs tweets.

I have no information that supports those tweets. (Je ne dispose d’aucune information compatible avec ces tweets)

L’AUDITION DE LA SEMAINE

Troisième événement important de la semaine: l’audition du juge Neil Gorsuch devant le Senate Judiciary Committee. Gorsuch a été choisi par Donald Trump pour succéder au juge Scalia, décédé l’an dernier, à la Cour Suprême. Si le Sénat confirmait sa nomination, Gorsuch serait nommé à vie, comme tous les juges de la Cour Suprême. On comprend donc pourquoi son audition était si importante. Elle a duré quatre jours au total. Que fallait-il en retenir?

  • Neil Gorsuch met en avant son indépendance

Gorsuch a répété à plusieurs reprises que les juges étaient indépendants et ne devaient pas faire de politique. Leurs décisions ne devraient pas être influencées par leurs opinions politiques personnelles.

There is no such thing as a Democratic or Republican judge. (Il n’y a pas de juges démocrates ou républicains)

Lorsque le sénateur Chuck Grassley lui a demandé s’il aurait des difficultés à prendre des décisions déplaisant au président l’ayant nommé, Gorsuch a assuré que ce ne serait pas le cas. Il a aussi rappelé que personne, y compris le président des Etats-Unis, n’était au-dessus des lois.

Les Démocrates ont cependant mis en cause la bonne foi de Gorsuch, en rappelant qu’il s’était autrefois impliqué en politique. En 2004, il avait notamment fait partie de l’équipe de campagne de George W. Bush pour la présidentielle.

  • Neil Gorsuch condamne les attaques de Donald Trump contre les juges

Le sénateur démocrate Richard Blumenthal a demandé à Neil Gorsuch ce qu’il pensait des critiques émises par Donald Trump à l’encontre des juges. Il a notamment rappelé que le président avait qualifié le juge ayant invalidé l’un de ses décrets de « soi-disant juge ». Gorsuch a déclaré que les juges devaient accepter la critique et qu’en vertu du 1er amendement, tout citoyen avait le droit de critiquer une décision de justice. Cependant, il a ajouté que:

When you attack the integrity or honesty or independence of a judge […] I find that disheartening. I find that demoralizing. (Lorsque l’intégrité, l’honnêteté ou l’indépendance d’un juge est attaquée, je trouve cela décourageant. Je trouve cela démoralisant)

  • Neil Gorsuch refuse de parler de ses opinions personnelles sur un certain nombre de sujets sensibles

Tout au long de son audition, Gorsuch a soigneusement évité de faire connaître ses opinions personnelles sur certains sujets sensibles. D’après lui, ses opinions personnelles n’ont que peu d’importance puisqu’un juge est chargé de faire respecter la loi et la Constitution, pas de les modifier ou de faire de la politique. Cependant, les Démocrates ont critiqué ce manque de transparence. Bon nombre d’entre eux s’opposent à la nomination de Gorsuch à la Cour Suprême. Ils estiment que, sous son air souriant et aimable, c’est un juge bien trop conservateur. Ils ont d’ailleurs rappelé que Donald Trump avait promis de nommer un juge qui serait opposé à l’avortement. Ils ont par conséquent demandé à Gorsuch de donner son opinion au sujet de l’arrêt Roe v Wade, cet arrêt de la Cour Suprême ayant légalisé l’avortement en 1973. Pense-t-il qu’il faudrait le renverser? Gorsuch n’a pas répondu clairement à la question. En revanche, il a assuré n’avoir fait aucune promesse à Donald Trump.

  • Neil Gorsuch semble accepter la légalité du mariage entre personnes de même sexe

Si la position de Gorsuch concernant Roe v Wade est restée assez floue, il a clairement indiqué ne pas vouloir remettre en cause la légalité du mariage homosexuel. Rappelons que celui-ci a été légalisé dans l’ensemble du pays suite à une décision de la Cour Suprême en juin 2015.

The Supreme Court of the United States has held that single-sex marriage is protected by the Constitution. (La Cour Suprême des Etats-Unis a estimé que le mariage entre personnes de même sexe était protégé par la Constitution)

  • Neil Gorsuch salue le professionnalisme du Sénat

À la fin de son audition, Neil Gorsuch a tenu à remercier l’ensemble des sénateurs pour leur professionnalisme. Il a affirmé avoir rencontré 72 sénateurs lors d’entretiens privés depuis l’annonce de sa nomination par Donald Trump. Et il estime que les sénateurs font bien leur travail.

I wish the American people could see what I’ve seen. I think that if they had seen what I’ve seen, they’d be much bigger believers in their government than they are. It’s not perfect, my branch isn’t perfect, but I’m a believer in it and I want to thank you. (J’aimerais que le peuple américain puisse voir ce que j’ai vu. Je pense que s’ils avaient vu ce que j’ai vu, ils croiraient bien plus en leur gouvernement. Tout n’est pas parfait, ma branche n’est pas parfaite, mais je crois en notre système et je veux vous remercier)

N’en déplaise à Neil Gorsuch, son audition n’a semble-t-il pas passionné les américains. Des journalistes couvrant l’événement ont fait remarquer que la salle était à moitié vide durant les quatre journées d’audition, alors que les juges de la Cour Suprême ont un rôle extrêmement important et sont nommés à vie. Neil Gorsuch étant âgé de 49 ans seulement, il pourrait siéger à la Cour pendant plusieurs décennies ! De même, il n’y a eu aucune manifestation à signaler au cours des quatre journées d’audition, contrairement à ce qu’il s’était passé lors des auditions de plusieurs futurs membres de l’administration Trump.

Son audition étant maintenant terminée, le Sénat votera bientôt pour ou contre la nomination de Neil Gorsuch à la Cour Suprême. Le vote devrait avoir lieu au mois d’avril.

THE TRUMP TRANSITION STORY

Pas grand-chose à signaler cette semaine, si ce n’est que le très controversé David Friedman sera bien le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël. Le Sénat s’est prononcé en faveur de sa nomination (52-46).

L’INTERVIEW DE LA SEMAINE

Donald Trump a accordé un entretien au TIME cette semaine. Il figurera dans le prochain numéro du magazine, intitulé Is Truth Dead? (La vérité est-elle morte?). La couverture en évoque une autre, datant de 1966. Le magazine se demandait alors si Dieu était mort.

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Le journaliste qui a interrogé Donald Trump ne s’est focalisé que sur le thème de la vérité, et donc sur les mensonges répétés du président. Les réponses de ce dernier sont surréalistes et assez inquiétantes. Il y réaffirme un grand nombre de mensonges, comme le fait que trois millions d’illégaux aient voté lors de l’élection présidentielle ou que le père de Ted Cruz soit impliqué dans l’assassinat du président Kennedy. Et surtout, il affirme ne pas pouvoir être accusé de mentir puisqu’il ne fait que citer des informations ayant été publiées dans la presse et/ou relayées sur des chaînes de télévision.

Vous pouvez lire l’interview de Donald Trump en cliquant ici.

LE BUREAU DE LA SEMAINE

Ivanka Trump s’installe à la Maison Blanche ! Elle y disposera désormais d’un bureau, bien qu’elle ne soit officiellement nommée à aucun poste au sein de l’administration. La nouvelle n’est finalement guère surprenante puisqu’on a déjà pu voir Ivanka assister à de nombreuses réunions à la Maison Blanche, y compris en compagnie de chefs d’état étrangers. Mais tout ceci pose de nombreuses questions. Quel rôle joue-t-elle réellement? Ne s’agit-il pas de népotisme? N’y a-t-il pas un grand risque de conflit d’intérêts? Ivanka Trump s’est engagée à respecter les mêmes règles d’éthique qu’un autre employé de la Maison Blanche. Cependant, comme elle n’est pas officiellement nommée, elle n’y est pas légalement tenue. De quoi faire grincer beaucoup de dents à Washington.

LA CARTE DE LA SEMAINE

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Les points rouges sur cette carte représentent les villes américaines dans lesquelles au moins une mosquée a été victime de menaces, de vandalisme ou d’incendie criminel entre le 1er janvier et le 20 mars 2017. Au total, 33 incidents ont été recensés, contre 17 pour la même période en 2016.

MEANWHILE, IN UTAH…

Le parlement de l’Utah vient de voter à une large majorité en faveur de l’abrogation d’une loi qui interdisait aux enseignants de parler de l’homosexualité dans les écoles de l’état. Le gouverneur, Gary Herbert, n’a pas opposé son veto à la décision du parlement et a signé l’abrogation de la loi en question.

D’autres lois du même type, qualifiées de no promo homo (comprenez, ne pas faire la promotion de l’homosexualité dans les écoles), sont encore en vigueur dans sept autres états américains (en rouge sur la carte ci-dessous – Arizona, Texas, Oklahoma, Louisiane, Mississippi, Alabama et Caroline du Sud).

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Source: Vox

À l’inverse, les états en bleu sur la carte ont adopté des lois interdisant spécifiquement le harcèlement lié à l’orientation sexuelle dans les écoles. Les états en gris n’ont pas de législation en la matière.

L’INITIATIVE DE LA SEMAINE

Le Secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Ryan Zinke, a décidé de permettre aux employés du Département de l’Intérieur qui le désirent de venir au bureau accompagnés de leurs chiens. Le programme connaîtra d’abord une phase de test lors de certaines journées seulement. Zinke pense que la présence des chiens dans les bureaux pourrait contribuer à améliorer le moral des employés et à réduire leur stress. Il faut savoir que seulement 61% des employés du Département de l’Intérieur déclaraient être heureux au travail dans un récent sondage réalisé par le gouvernement fédéral dans ses différentes agences. Si les députés et sénateurs sont autorisés depuis longtemps à amener leurs chiens dans leurs bureaux du Capitole, aucun ministère ne l’autorisait jusqu’ici. Ryan Zinke a donc décidé d’innover. Il reconnaît qu’une politique dog-friendly présente aussi des défis. Par exemple, quid des employés allergiques? Les chiens devront-ils être obligatoirement attachés en laisse ou non? Etc. Ryan Zinke a d’ores et déjà annoncé que les chiens autorisés à entrer dans le ministère devront être obligatoirement vaccinés.

LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE

You don’t close the door on anything, but I don’t have my eyes on that. (Il ne faut jamais dire jamais, mais je ne suis pas focalisé là-dessus)

John Kasich, gouverneur de l’Ohio et ex-adversaire de Donald Trump lors des primaires républicaines, a suggéré, lors d’une interview sur CNN, qu’il n’avait pas l’intention de se présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle.

LA PHOTO DE LA SEMAINE

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Quand Donald Trump monte à bord d’un camion et fait semblant de le conduire. (Le président recevait une délégation de chauffeurs de poids lourds à la Maison Blanche).

LE CARNET ROSE DE LA SEMAINE

Eric et Lara Trump, fils et belle-fille du président, ont annoncé cette semaine qu’ils attendaient un heureux événement. Leur premier enfant devrait voir le jour au mois de septembre prochain. Donald Trump deviendra alors grand-père pour la neuvième fois !

LES TWEETS DE LA SEMAINE

1. Mitt et Ann Romney fêtaient leur 48ème anniversaire de mariage cette semaine. Et quand toute la famille Romney se réunit, cela en fait du monde ! Pourtant, seulement 3 des 5 fils et 11 des 23 petits-enfants de Mitt étaient présents.

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2. Nikki Haley, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies, tient apparemment curieusement à ce que tout le monde sache qu’elle n’est pas douée en cuisine. Ah, la magie de Twitter…

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