WEEKLY NEWS FLASH #87

Après une longue pause estivale, le Weekly News Flash est de retour ! Cette semaine, on parle du DACA, de Verrit et des ouragans Harvey et Irma. 

BUT FIRST… #NEVERFORGET

Les attentats du 11 septembre 2001 ont eu lieu il y a tout juste 16 ans. Donald et Melania Trump ont participé à une cérémonie d’hommage au Pentagone ce matin.

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Crédit photo: Doug Mills / New York Times

Le président a promis que les victimes des attaques du 11 septembre ne seraient jamais oubliées.

On that day, not only did the world change but we all changed. (Ce jour-là, non seulement le monde a changé mais nous avons tous changé)

The terrorists who attacked us thought they could incite fear and weaken our spirit, but America cannot be intimidated. (Les terroristes qui nous ont attaqués pensaient qu’ils pourraient provoquer la peur et affaiblir notre esprit, mais l’Amérique ne peut pas être intimidée)

Lecture du jour. Nous vous invitons vivement à lire ou relire ce formidable article paru l’an dernier dans Politico Magazine. La journée du 11 septembre 2001 racontée par ceux qui l’ont vécue à bord d’Air Force One.

We’re the Only Plane in the Sky

La photo du jour. L’ex-photographe officiel de Barack Obama à la Maison Blanche, Pete Souza, a publié sur son compte Instagram cette photo poignante qu’il a prise quelques jours après les attentats. Il était alors photographe de presse. Il explique qu’il s’était posté à l’entrée du site de Ground Zero, auquel les photographes n’avaient pas accès. Il a vu arriver un groupe de pompiers qui rentrait d’une journée de fouilles dans les ruines du World Trade Center, à la recherche de survivants. L’un d’eux tenait quelque chose dans sa main et lorsqu’il s’est approché, Souza a réalisé qu’il s’agissait d’un drapeau américain.

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Fun fact. Le 30 octobre 2001, un peu plus d’un mois après les attentats, le président Bush procédait au coup d’envoi d’un match de baseball, acclamé par tout un stade.

D’après le Washington Post, le lancer effectué ce jour-là par le président est le meilleur jamais réalisé par une célébrité invitée à donner le coup d’envoi d’un match de baseball, comme on peut le voir sur ce graphique. Les deux autres meilleures performances ont été réalisées par l’acteur Matthew McConaughey et le rappeur Snoop Dogg.

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L’ACRONYME DE LA SEMAINE

DACA, pour Deferred Action for Childhood Arrivals. L’administration Trump a décidé d’abroger ce programme mis en place par l’administration Obama, en laissant toutefois un délai de six mois au Congrès pour agir. Explications.

Qu’est-ce que le DACA?

Le DACA est un programme mis en place par Barack Obama en 2012 pour les immigrants arrivés illégalement sur le territoire américain alors qu’ils étaient mineurs (moins de 16 ans). Ces jeunes gens sont surnommés Dreamers. En remplissant un dossier auprès du Département de la Sécurité Intérieure, les Dreamers ont pu obtenir une régularisation temporaire de leur statut, à savoir la possibilité de travailler et d’étudier légalement aux Etats-Unis sans crainte d’être expulsés. Et ceci pour une période de deux ans (renouvelable). Depuis sa mise en place en 2012, près de 800,000 personnes ont bénéficié du DACA.

Quelles sont les principales critiques qui ont été adressées au DACA?

En 2012, Barack Obama a mis en place le DACA via un décret présidentiel, sans l’aval du Congrès. Les Républicains l’ont accusé d’abus de pouvoir et estiment que le DACA est inconstitutionnel. En effet, c’est en principe au Congrès de légiférer en matière d’immigration.

D’autre part, certaines associations de défense des migrants ont critiqué le fait que le DACA ne soit qu’une solution temporaire pour les personnes en bénéficiant. Il n’a jamais été question de leur accorder un titre de séjour permanent ou la citoyenneté américaine. Les bénéficiaires du DACA sont donc condamnés à réintroduire une demande de permis temporaire tous les deux ans, ce qui ne leur permet pas d’envisager sereinement l’avenir.

Qui sont les Dreamers?

Si 800,000 personnes ont bénéficié du DACA depuis sa création en 2012, ils sont aujourd’hui 690,000 à être encore concernés par le programme. Des dizaines de milliers de personnes n’ont en effet pas renouvelé leur DACA ou sont parvenus à obtenir un titre de séjour permanent.

Les 690,000 bénéficiaires actuels du DACA sont majoritairement originaires du Mexique (79%!).

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Les pays d’origine des bénéficiaires du DACA (Source: Pew Research Center)

45% des bénéficiaires du DACA vivent en Californie ou au Texas.

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Les états où vivent les bénéficiaires du DACA (Source: Pew Research Center)

La ville accueillant le plus grand nombre de bénéficiaires du DACA est Los Angeles.

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Les villes accueillant le plus grand nombre de bénéficiaires du DACA (Source: Pew Research Center)

Qu’a décidé l’administration Trump?

Jeff Sessions a annoncé lors d’une conférence de presse (lors de laquelle il n’a pas répondu aux questions des journalistes) que l’administration Trump allait abroger le DACA.

I am here today to announce that the program known as DACA, that was effectuated under the Obama administration, is being rescinded. (Je suis ici aujourd’hui pour annoncer que le programme connu sous le nom de DACA, mis en place par l’administration Obama, est abrogé)

Jeff Sessions a renié l’idée selon laquelle l’administration Trump manquait de compassion en abrogeant le DACA et a insisté sur la nécessité de faire respecter les lois du pays en matière d’immigration.

The compassionate thing is to end the lawlessness and enforce our laws. (La compassion, c’est de mettre fin à l’illégalité et de faire respecter nos lois)

Cependant, l’abrogation du DACA ne sera effective que dans six mois. L’administration Trump a ainsi voulu laisser au Congrès le temps de légiférer et de trouver une solution permanente pour les Dreamers. Concrètement, cela signifie que plus aucune nouvelle candidature au DACA ne sera acceptée mais que le programme restera en vigueur jusqu’au 5 mars 2018 pour les personnes déjà inscrites. Les personnes qui bénéficient du DACA mais dont le statut doit expirer avant le 5 mars 2018 ont jusqu’au 5 octobre pour faire une demande de renouvellement (pour deux ans supplémentaires). Après le 5 mars 2018, si le Congrès n’a adopté aucune nouvelle législation, toutes les personnes concernées par le DACA retomberont dans l’illégalité et pourront donc être expulsées du territoire dès que leur permis de deux ans aura expiré. Des centaines de milliers de personnes pourraient alors potentiellement être renvoyées dans leur pays d’origine. Plusieurs associations de défense des immigrants craignent même que les ex-bénéficiaires du DACA soient expulsés plus rapidement que d’autres personnes en situation irrégulière. En effet, pour pouvoir bénéficier du DACA, les candidats ont dû accepter que l’état procède à une vérification de leur identité et de leurs antécédents (ndlr: les personnes ayant un casier judiciaire ne pouvaient pas bénéficier du DACA). Ils ont également dû payer $495 de frais de dossier. Ils ont ainsi délivré de précieuses informations à l’état et les associations craignent que les services de l’immigration puissent les utiliser pour les retrouver plus facilement.

Le Congrès va-t-il trouver une solution?

C’est toute la question. L’ensemble des élus démocrates ainsi que bon nombre d’élus républicains semblent vouloir trouver une solution pour régulariser définitivement la situation des Dreamers. Ils sont nombreux à dire qu’il serait immoral et contre-productif de renvoyer dans leur pays d’origine des jeunes gens qui ont étudié et/ou travaillé aux Etats-Unis, y ont payé des impôts et n’ont pas de casier judiciaire. Certains Dreamers se sont même engagés dans l’armée américaine ! Le problème est qu’au-delà de ce consensus, il faut se mettre d’accord sur un texte commun qui puisse être adopté par une majorité d’élus démocrates et républicains. Or, on le sait, le diable est dans les détails. Et le Congrès ne dispose que de six mois pour agir, alors même que d’autres sujets très importants sont également à l’ordre du jour, comme l’adoption du budget 2018. Ajoutons à cela que toutes les récentes tentatives de réforme de l’immigration ont échoué au Congrès. (Ce sont d’ailleurs ces échecs successifs qui avaient poussé Barack Obama à mettre en place le DACA).

La dernière tentative d’adoption d’une loi ambitieuse de réforme du système d’immigration remonte à 2013. Un groupe bipartisan de huit sénateurs, surnommé le Gang of Eight*, avait alors travaillé pendant plusieurs mois pour mettre au point une proposition de loi. Celle-ci prévoyait notamment d’accorder la citoyenneté américaine aux personnes en situation irrégulière vivant depuis un certain temps aux Etats-Unis et n’y ayant commis aucun crime, tout en renforçant par ailleurs la sécurité à la frontière.

*Le Gang of Eight était composé de quatre sénateurs démocrates (Chuck Schumer, Bob Menendez, Dick Durbin et Michael Bennet) et de quatre sénateurs républicains (John McCain, Lindsey Graham, Marco Rubio et Jeff Flake)

Le texte présenté par le Gang of Eight avait été adopté par le Sénat (68 voix pour, 32 voix contre). Tous les Démocrates avaient voté en faveur de son adoption, ainsi que 14 Républicains (John McCain, Lindsey Graham, Marco Rubio, Jeff Flake, Lamar Alexander, Kelly Ayotte, Jeff Chiesa, Susan Collins, Bob Corker, Orrin Hatch, Dean Heller, John Hoeven, Mark Kirk et Lisa Murkowski). Mais le texte avait ensuite été rejeté par la Chambre des Représentants.

La solution pourrait être d’adopter un texte moins ambitieux concernant uniquement le statut des Dreamers (et non une réforme complète du système d’immigration). Cela tombe bien puisque ce DREAM Act existe déjà ! Il n’a cependant jamais été adopté, malgré plusieurs tentatives. Après l’annonce de l’abrogation du DACA, les sénateurs Lindsey Graham (R) et Dick Durbin (D) ont organisé une conférence de presse commune lors de laquelle ils ont plaidé en faveur de l’adoption rapide du DREAM Act.

LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE

General Kelly is a hypocrite who is a disgrace to the uniform he used to wear. (Le général Kelly est un hypocrite qui déshonore l’uniforme qu’il a porté)

C’est ce que l’on pouvait lire dans le communiqué publié par le député démocrate Luis Gutierrez suite à l’annonce de l’abrogation du DACA. Le député accuse le général John Kelly, aujourd’hui chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche, d’avoir menti lorsqu’il était à la tête du Département de la Sécurité Intérieure. Il aurait alors déclaré à plusieurs députés qu’il s’opposerait à l’expulsion des Dreamers.

John Kelly a servi dans l’armée des Etats-Unis pendant plus de 30 ans. Son fils a également servi dans l’armée et est mort au combat en Afghanistan en 2010.

Kelly est sorti de sa réserve habituelle pour réagir aux propos de Gutierrez. Dans un e-mail adressé à un journaliste de Fox News, voici ce qu’il déclarait au sujet des membres du Congrès:

They have the luxury of saying what they want as they do nothing and have almost no responsibility. […] As my blessed mother used to say: « Empty barrels make the most noise ». (Ils ont le luxe de pouvoir dire ce qu’ils veulent alors qu’ils ne font rien et n’ont quasiment aucune responsabilité. […] Comme le disait ma mère: « Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit »)

LE PROCÈS DE LA SEMAINE

Le procès de Bob Menendez a débuté cette semaine à Newark, New Jersey. Le sénateur démocrate est accusé de corruption. On lui reproche d’avoir accepté de nombreux cadeaux, y compris des séjours dans des hôtels très luxueux et des contributions financières pour ses campagnes électorales, de la part d’un ophtalmologiste, le Dr. Salomon Melgen. Celui-ci lui aurait ensuite demandé des faveurs en échange, notamment faciliter l’obtention de visas pour ses petites amies étrangères venant lui rendre visite aux Etats-Unis. Bob Menendez clame son innocence. Il assure que Melgen est un ami de longue date et qu’accepter des cadeaux de sa part et/ou partir en vacances avec lui n’avait strictement rien d’illégal. Le procès de Bob Menendez devrait durer plusieurs semaines.

OURAGAN HARVEY, LA SUITE

Dans notre récap’ de l’été, nous vous avons parlé de l’ouragan Harvey, qui a durement frappé le Texas à la fin du mois d’août. Cette semaine, le Maison Blanche a publié la liste des 12 organisations auxquelles le président Trump a fait des dons (pour un montant d’1 million de dollars au total). Les contributions les plus importantes ($300,000) ont été attribuées à la Croix Rouge et à l’Armée du Salut.

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Les dons de Donald Trump aux associations aidant les victimes de l’ouragan Harvey (Source: CNN)

D’autre part, le Congrès a approuvé un plan d’aide d’urgence de 15,25 milliards de dollars. L’argent va être alloué par le gouvernement fédéral à la FEMA (Federal Emergency Management Agency). Cette agence s’occupe de l’organisation des secours et de la reconstruction pendant/après les catastrophes naturelles, à condition que le gouverneur de l’état concerné demande l’aide du gouvernement fédéral pour gérer la crise. La FEMA dépend du Département de la Sécurité Intérieure.

Le plan d’aide d’urgence approuvé par le Congrès prévoit également un relèvement du plafond de la dette pour une période de 3 mois. Les leaders républicains réclamaient un relèvement pour une période plus longue de 18 mois mais les Démocrates s’y opposaient. Lors d’une discussion à la Maison Blanche, le président Trump s’est rangé, à la surprise générale, du côté des Démocrates. Son attitude a évidemment provoqué la stupéfaction et la colère dans les rangs républicains. La plupart des élus républicains ont tout de même voté en faveur du plan d’urgence. Difficile en effet de voter contre des mesures destinées à aider les victimes d’un ouragan.

La vidéo de la semaine. Ou quand tous les anciens présidents des Etats-Unis encore en vie (Jimmy Carter, George H.W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama) lancent un appel commun aux dons pour les victimes de l’ouragan Harvey.

L’OURAGAN DE LA SEMAINE

Quinze jours après le passage d’Harvey au Texas, c’était au tour de l’ouragan Irma de frapper la Floride ce week-end, après avoir déjà causé de gros dégâts à Porto Rico et dans d’autres îles des Caraïbes. C’est la première fois dans l’histoire que deux ouragans de puissance supérieure à la Catégorie 4 frappaient le continent américain la même année !

Le gouverneur de Floride, Rick Scott, avait déclaré préventivement l’état d’urgence et ordonné à de nombreux habitants d’évacuer.

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Traduction: S’il-vous-plaît, n’ignorez pas les ordres d’évacuation. Souvenez-vous, nous pouvons reconstruire votre maison, pas vous ressusciter.

De nombreux habitants ont donc pris la route pour migrer vers le nord de l’état, créant des embouteillages monstres et des pénuries d’essence dans de nombreuses stations service. Les aéroports ont également été pris d’assaut. Au total, ce sont 6,3 millions de personnes qui ont été évacuées avant l’arrivée d’Irma. D’après plusieurs médias américains, il s’agirait de l’évacuation la plus importante de l’histoire des Etats-Unis !

Ce week-end, Irma a balayé la Floride. On ignore encore si l’ouragan a fait des victimes. Par contre, on sait que 4 millions de personnes sont actuellement privées d’électricité. Quant aux habitants des Keys, ces îles situées au Sud de la Floride, ils ne seront pas autorisés à rentrer chez eux pendant plusieurs jours.

La carte de la semaine. La Floride est l’état américain le plus souvent touché par les ouragans. Irma était le 117ème ouragan à toucher la péninsule depuis 1851 ! Le Texas occupe la deuxième place du podium (64 ouragans depuis 1851) et la Louisiane est troisième (54).

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LE SITE WEB DE LA SEMAINE

Cette semaine, Hillary Clinton a publié un tweet faisant de la publicité à Verrit, une nouvelle plateforme créée par Peter Daou, ex-membre de son équipe de campagne en 2008 (et de celle de John Kerry en 2004).

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Traduction: Je suis heureuse de m’inscrire sur Verrit, une plateforme pour les 65,8 millions! Allez-vous me rejoindre et vous inscrire vous aussi?

Verrit se décrit comme un « média pour les 65,8 millions », référence aux 65,8 millions d’électeurs ayant voté en faveur d’Hillary Clinton lors de l’élection présidentielle de novembre 2016. Chaque article publié sur le site est muni d’un « code d’authentification » censé garantir qu’il ne s’agit pas d’une fake news.

Après qu’Hillary Clinton ait fait la promotion du site web, de nombreux observateurs se sont penchés sur ce qui y était diffusé. Et les réactions négatives n’ont pas manqué. Le site est partisan et semble avoir pour objectif principal la défense de l’image d’Hillary Clinton. Un chroniqueur de Politico est allé jusqu’à parler de « propagande ».

En passant un peu de temps sur Verrit, nous avons trouvé des articles très critiques à l’encontre de Bernie Sanders, responsable d’avoir terni l’image de Clinton durant les primaires; des médias, responsables d’avoir injustement attaqué Clinton pendant la campagne et d’avoir été trop complaisants avec Donald Trump; et du Parti Républicain, accusé d’être devenu un parti d’extrême droite. Aucune trace en revanche de la moindre critique à l’encontre d’Hillary Clinton.

À titre indicatif, voici un extrait du texte de présentation que l’on peut trouver sur la page d’accueil de Verrit. Il y est indiqué que les électeurs d’Hillary Clinton sont « marginalisés et harcelés » et que l’objectif de Verrit est de devenir leur « source fiable d’information ».

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Et voici un extrait d’un article publié sur le site et intitulé Bernie Sanders and the Mainstream Media Helped Put Trump in the White House (Bernie Sanders et les médias traditionnels ont aidé Trump à entrer à la Maison Blanche).

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On peut notamment y lire que « voir une femme de talent et pleine de dignité aussi effrontément dénigrée fut un spectacle affreux et honteux, un moment difficile de l’histoire de la politique américaine ».

LA LETTRE DE LA SEMAINE

SCOOP ! CNN a mis la main sur la lettre laissée par Barack Obama à Donald Trump dans le Bureau Ovale au mois de janvier dernier.

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Barack Obama donne quatre conseils à son successeur:

  1. Se souvenir que tout le monde n’est pas aussi chanceux que lui et travailler pour donner plus de chances de succès à tous ceux qui travaillent dur.
  2. Se souvenir que le leadership américain dans le monde est indispensable. L’Amérique doit, « à travers son action et son exemple », maintenir l’ordre international.
  3. Être le gardien des institutions démocratiques américaines.
  4. Passer du temps avec sa famille et ses amis qui l’aideront à traverser les moments les plus difficiles.

Comme l’a fait justement remarquer l’ex-sénateur Rick Santorum sur CNN, il est intéressant de noter que Barack Obama félicite Donald Trump pour son « incroyable campagne » mais pas pour sa victoire.

Pete Souza, ex-photographe officiel de la Maison Blanche, a partagé sur Instagram ce cliché de Barack Obama déposant sa lettre dans l’un des tiroirs du Bureau Ovale le 20 janvier 2017, jour de l’investiture de Donald Trump.

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L’INTERVIEW DE LA SEMAINE

Séquence émotion. John McCain était l’invité de l’émission politique State of the Union sur CNN ce dimanche. Il s’agissait de sa première interview télévisée depuis l’annonce de sa maladie. Rappel: Le sénateur de l’Arizona a appris qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau au mois de juillet et a subi une chimiothérapie au mois d’août. Il est désormais de retour à Washington et n’entend pas cesser de travailler.

En fin d’émission, le journaliste Jake Tapper a demandé à John McCain comment il aimerait que l’on se souvienne de lui.

TAPPER: How do you want the American people to remember you? (Comment aimeriez-vous que les Américains se souviennent de vous?)

MCCAIN: He served his country and not always right. Made a lot of mistakes. Made a lot of errors, but served his country. And I hope we could add « honorably ». (Il a servi son pays et pas toujours bien. Il a fait beaucoup d’erreurs. Il a fait beaucoup d’erreurs, mais il a servi son pays. Et j’espère que nous pouvons ajouter « avec honneur »)

LES FEMMES DE LA SEMAINE

Le magazine TIME a dévoilé un nouveau projet baptisé FIRSTS – Women who are changing the world. Sur son site web, le magazine fait le portrait de femmes qui ont fait tomber les barrières dans leurs domaines respectifs. Chacune de ces femmes a témoigné de son expérience personnelle dans une vidéo. À découvrir à l’adresse suivante: http://time.com/collection/firsts/

Dans la liste des femmes que le TIME a choisi de mettre à l’honneur, on retrouve entre autres:

∗ Madeleine Albright, la première femme à être devenue Secrétaire d’Etat (avant Condoleeza Rice et Hillary Clinton)

∗ Hillary Rodham Clinton, la première femme à avoir décroché l’investiture d’un grand parti pour être candidate à l’élection présidentielle

∗ Kellyanne Conway, la première femme à avoir dirigé une campagne présidentielle victorieuse (Conway est devenue directrice de campagne de Donald Trump à l’été 2016 et est aujourd’hui l’une de ses conseillères à la Maison Blanche)

∗ Nikki Haley, la première femme d’origine indienne à avoir été élue au poste de gouverneure (et aujourd’hui ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies)

∗ Nancy Pelosi, la première femme devenue speaker de la Chambre des Représentants

Le TIME a aussi réalisé quelques fausses Unes mettant en scène certaines de ces femmes. Pour cela, elles ont été photographiées par Luisa Dörr, une photographe brésilienne utilisant uniquement son iPhone pour réaliser ses clichés. Voici le résultat pour Hillary Clinton et Nikki Haley.

La recette du succès? Dans l’interview qu’elle a accordée au TIME, Kellyanne Conway affirme que pour s’imposer dans un milieu majoritairement masculin et s’y sentir à l’aise, elle a dû apprendre à « penser comme un homme et se comporter comme une dame ».

L’AUTRE FEMME DE LA SEMAINE

Cara Mund a remporté le concours Miss America ce week-end.

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Si nous vous en parlons, c’est parce que la jeune femme de 23 ans, originaire du Dakota du Nord, est diplômée de la Brown University et très intéressée par la politique. Elle a d’ailleurs récemment fait un stage au sein de l’équipe parlementaire du sénateur républicain John Hoeven.

Verra-t-on un jour Cara Mund se présenter à une élection? Les paris sont ouverts.

LES TWEETS DE LA SEMAINE

Terminons par les tweets de la semaine.

1. Quand la sénatrice démocrate Tammy Duckworth se réjouit de ne pas avoir mal en se cassant la jambe à la salle de sports. Duckworth a servi dans l’armée et a perdu ses deux jambes dans le crash de son hélicoptère en Irak.

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2. Quand Donald Trump Jr. répond au réalisateur Michael Moore qui se demande, en faisant référence au président Trump, « A-t-il déjà transformé le Mar-a-Lago en centre d’accueil? ». Le Mar-a-Lago se situe en Floride et Moore s’exprimait alors que l’ouragan Irma frappait l’état ce week-end. Mais, comme Donald Trump Jr. le lui a justement répondu, le Mar-a-Lago se situait dans une zone d’évacuation obligatoire.

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Traduction: Le Mar-a-Lago est situé sur une île et dans une zone d’évacuation obligatoire… Probablement pas une très bonne idée, mais vous savez, il faut critiquer!

3. Quand le shérif du comté de Pasco, en Floride, rappelle aux habitants que tirer en direction de l’ouragan Irma pour le faire reculer n’est pas une bonne idée. ONLY IN AMERICA 🇺🇸🇺🇸🇺🇸

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