La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, la démission de plusieurs membres du Congrès suite à des accusations de harcèlement sexuel et la Californie qui brûle. Bienvenue dans votre Weekly News Flash !
WEEKLY NEWS FLASH, NUMÉRO 100 !
🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇🥂🎇
RIP JOHNNY HALLYDAY
Parce que nous tenions à lui rendre hommage, même si son décès n’a pas grand-chose à voir avec la politique américaine… Si peu d’Américains connaissaient Johnny (notre rédactrice a toutefois croisé l’un de ses admirateurs en Arizona lors d’un voyage, selon lequel il n’était autre que le « Elvis Presley francophone »), il est intéressant de voir que la presse américaine a évoqué son décès. Voici, par exemple, comment le Wall Street Journal en parlait.
DONALD TRUMP RECONNAÎT JÉRUSALEM COMME LA CAPITALE D’ISRAËL ET VA Y TRANSFÉRER L’AMBASSADE AMÉRICAINE
Le président Trump a annoncé la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Il a aussi annoncé que l’ambassade américaine actuellement située à Tel-Aviv serait transférée dès que possible à Jérusalem.
Today, we finally acknowledge the obvious: that Jerusalem is Israel’s capital. This is nothing more or less than a recognition of reality. It is also the right thing to do. (Aujourd’hui, nous reconnaissons enfin l’évidence: Jérusalem est la capitale d’Israël. Ce n’est ni plus ni moins que la reconnaissance de la réalité. C’est aussi la bonne chose à faire)
Jusqu’ici, les Etats-Unis, comme l’ensemble de la communauté internationale, n’avaient jamais accepté de reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’état hébreu, et ce tant que le conflit israélo-palestinien ne serait pas réglé. C’est pourquoi l’ambassade américaine se situe à Tel-Aviv comme toutes les autres ambassades étrangères présentes en Israël. Concernant le transfert de l’ambassade à Jérusalem, le Congrès américain avait voté en faveur du déménagement en 1995 mais tous les présidents américains avaient jusqu’ici refusé d’appliquer la loi votée par le Congrès en invoquant des raisons de sécurité nationale. Le déménagement, auquel Donald Trump a désormais donné son feu vert, ne se fera pas immédiatement puisqu’il faudra d’abord construire la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem. Donald Trump a ordonné au Département d’Etat de « commencer les préparatifs » pour le déménagement et d’engager des architectes et un entrepreneur pour construire la nouvelle ambassade qui sera, selon lui, « un magnifique hommage à la paix ».
La décision de Donald Trump a évidemment été accueillie très chaleureusement par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Celui-ci en a profité pour appeler d’autres pays, notamment les pays européens, à reconnaître à leur tour Jérusalem comme capitale d’Israël. De son côté, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué que la décision du président américain risquait de renforcer les mouvements extrémistes et terroristes en Palestine.
Beaucoup d’observateurs craignent que la décision de Donald Trump n’enterre définitivement le processus de paix et crée de vives tensions, voire des affrontements, dans la région. Donald Trump a cependant assuré que les Etats-Unis continueraient à encourager Israéliens et Palestiniens à trouver un accord de paix.
NB: Le vice-président américain Mike Pence et l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Nikki Haley auraient encouragé Donald Trump à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, tandis que le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson, le Secrétaire à la Défense James Mattis et le directeur de la CIA Mike Pompeo y étaient opposés.
LE DÉPLACEMENT DE LA SEMAINE
Donald Trump s’est rendu en Utah pour y signer les proclamations présidentielles réduisant la superficie de deux monuments nationaux: Bears Ears et Grand Staircase-Escalante. La décision de réduire la superficie de ces monuments nationaux avait déjà été annoncée, elle est désormais actée. La superficie de Bears Ears est réduite de 80% et celle de Grand Staircase-Escalante de 45%.
La désignation de Bears Ears comme monument national par Barack Obama l’an dernier avait suscité une opposition importante en Utah, de nombreux habitants se plaignant d’une « confiscation » des terres par l’état fédéral. (Grand Staircase-Escalante avait été proclamé monument national par Bill Clinton).
Si certaines personnes en Utah sont donc très satisfaites de la décision de la Maison Blanche, ce n’est pas le cas des associations de protection de l’environnement, ni des tribus indiennes qui considèrent les terres concernées comme sacrées.
Résistance 2.0. Le patron de la marque Patagonia a indiqué qu’il avait l’intention de faire un procès à l’administration Trump. Et voilà à quoi ressemblait la page d’accueil du site web de Patagonia le jour de la signature des proclamations par le président.
LES DÉMISSIONS DE LA SEMAINE (TITRE ALTERNATIF: LES SCANDALES DE HARCÈLEMENT SEXUEL AU CONGRÈS, SUITE)
Les députés John Conyers et Trent Franks ainsi que le sénateur Al Franken ont tous les trois annoncé leur démission cette semaine suite à des accusations de harcèlement sexuel !
∗ John Conyers, député démocrate du Michigan
John Conyers était accusé de harcèlement sexuel par plusieurs ex-collaboratrices. L’histoire retiendra qu’il aura été le premier membre du Congrès à avoir été emporté par la vague d’accusations déclenchée par l’affaire Weinstein. Or, John Conyers n’est pas n’importe qui. Il fut un héros de la lutte pour les droits civiques et il occupait son siège au Congrès depuis plus de 50 ans ! Parmi tous les députés siégeant actuellement à la Chambre des Représentants, il était celui qui était en poste depuis le plus longtemps. Son remplaçant sera désigné lors d’une élection spéciale dont la date n’a pas encore été fixée. Conyers a annoncé qu’il espérait que son fils, âgé de 27 ans et sans expérience politique, se porte candidat.
∗ Al Franken, sénateur démocrate du Minnesota
Al Franken a également annoncé sa démission cette semaine. Il a été accusé par une femme de l’avoir embrassée de force et par d’autres de les avoir touchées de façon inappropriée. Franken a annoncé qu’il resterait en poste jusqu’à la fin de l’année et que sa démission serait effective début 2018. Pourtant, il avait déclaré il y a peu qu’il ne démissionnerait pas. Il a semble-t-il changé d’avis face à la pression politique exercée par bon nombre de ses collègues démocrates du Sénat. 32 d’entre eux avaient appelé à sa démission ces derniers jours !

Franken continue d’affirmer, tout en s’excusant, qu’il n’a pas les mêmes souvenirs des faits que ses accusatrices.
Over the last few weeks, a number of women have come forward to talk about how they felt my actions had affected them. I was shocked. I was upset. But in responding to their claim, I also wanted to be respectful of that broader conversation. Because all women deserve to be heard and their experiences taken seriously. I think that was the right thing to do. I also think it gave some people the false impression that I was admitting to doing things that in fact I haven’t done. Some of the allegations against me are simply not true. Others I remember very differently. (Ces dernières semaines, un certain nombre de femmes se sont manifestées pour parler de leur ressenti vis-à-vis d’actions de ma part qui les ont affectées. J’étais choqué. J’étais énervé. Mais en répondant à leurs accusations, je voulais aussi être respectueux d’un débat plus large. Parce que toutes les femmes méritent d’être entendues et que leurs expériences doivent être prises au sérieux. Je pense que c’était la bonne chose à faire. Je pense aussi que cela a donné la fausse impression à certaines personnes que j’admettais avoir fait des choses que je n’ai pas faites. Certaines des accusations portées contre moi sont tout simplement fausses. Quant aux autres, j’en ai un souvenir très différent)
Autrement dit, Franken n’a pas démissionné parce qu’il pensait qu’il le devait mais plutôt parce qu’il a cédé face à la pression de ses collègues qui le poussaient vers la sortie.
∗ Trent Franks, député républicain de l’Arizona
Cette semaine, le comité d’éthique de la Chambre des Représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête au sujet de Trent Franks, lui aussi accusé de harcèlement sexuel par des collaboratrices. Le député de l’Arizona a immédiatement réagi en annonçant sa démission. Il a reconnu avoir parfois « mis mal à l’aise » certaines de ses collaboratrices, en discutant notamment de « problèmes de fertilité » avec elles. Mais il nie avoir été coupable de tout contact physique ou sexuel inapproprié. Il a déclaré qu’il choisissait de démissionner parce que l’enquête du comité d’éthique ne serait pas équitablement menée vu le « contexte culturel et médiatique actuel ».
MEANWHILE, IN ALABAMA…
J-1 avant l’élection qui opposera le controversé candidat républicain Roy Moore au candidat démocrate Doug Jones en Alabama ! Voici les derniers rebondissements dans ce feuilleton dont nous vous parlons chaque semaine depuis plusieurs semaines.
∗ Après être resté longtemps silencieux puis avoir rappelé la semaine dernière que Roy Moore niait les faits qui lui sont reprochés (rappel: plusieurs femmes accusent Moore d’attouchements, voire de tentative de viol, sur mineures), Donald Trump a fini par apporter pleinement son soutien à l’ancien juge. Le président se distingue ainsi de plusieurs membres de son parti qui ont refusé d’apporter leur soutien à Moore.

∗ Jeff Flake, sénateur républicain de l’Arizona, avait déjà déclaré qu’il voterait pour l’adversaire démocrate de Roy Moore s’il vivait en Alabama. Cette semaine, il a publié sur Twitter la photo d’un chèque de $100 qu’il a fait parvenir à Doug Jones.
∗ Mitt Romney a aussi fait part de son opposition à Roy Moore sur son compte Twitter.

∗ L’une des accusatrices de Roy Moore a reconnu qu’elle avait ajouté la date et le lieu à un texte rédigé par Roy Moore dans l’un de ses livres scolaires, qu’elle avait présenté à la presse il y a trois semaines. Elle continue d’affirmer que Roy Moore est bien l’auteur de la dédicace et qu’il a bien tenté de la violer alors qu’elle n’avait que 16 ans. Elle n’aurait fait qu’ajouter la date et le lieu au texte « pour se souvenir ». Roy Moore a quant à lui toujours affirmé que l’entièreté du document était un faux. (Rappelons toutefois que cette femme n’est pas la seule accusatrice de Roy Moore).
∗ Richard Shelby, l’autre sénateur républicain de l’Alabama, a affirmé dimanche lors d’une interview sur CNN qu’il avait déjà voté par correspondance et qu’il n’avait PAS voté en faveur de Roy Moore. C’est évidemment une déclaration importante. Shelby affirme avoir noté le nom d’une personne dans la case write-in de son bulletin de vote. Il a refusé de dire de qui il s’agissait.
I couldn’t vote for Roy Moore. I didn’t vote for Roy Moore. (Je ne pouvais pas voter pour Roy Moore. Je n’ai pas voté pour Roy Moore)
∗ Enfin, Barack Obama a enregistré une publicité électorale appelant les habitants de l’Alabama à voter en faveur de Doug Jones.
This one’s serious. You can’t sit it out. (Cette élection est vraiment importante. Vous ne pouvez pas ne pas y participer)
Doug Jones is a fighter for equality, for progress. Doug will be our champion for justice. So get out and vote, Alabama. (Doug Jones se bat pour l’égalité, pour le progrès. Doug sera notre champion pour la justice. Alors allez voter, l’Alabama)
LES TWEETS LES PLUS PARTAGÉS DE L’ANNÉE
Puisque l’on parle de Barack Obama…
La fin de l’année approche et Twitter a annoncé le palmarès des tweets qui ont été les plus retweetés en 2017 sur le réseau social. Le tweet le plus partagé de l’année est celui d’un lycéen américain nommé Carter Wilkerson qui demandait aux internautes de retweeter son message visant à obtenir 1 an de chicken nuggets gratuits chez Wendy’s. La chaîne de fast-food américaine lui avait promis que s’il parvenait à obtenir 18 millions de retweets, elle lui offrirait gratuitement des chicken nuggets à volonté pendant 1 an. Le jeune homme a reçu un soutien incroyable puisque son tweet a été partagé 3,6 millions de fois. Loin des 18 millions mais Wendy’s lui a tout de même accordé ses chicken nuggets. Pour la petite histoire, le tweet de Carter Wilkerson a été retweeté par le sénateur Marco Rubio.
Sur les dix tweets les plus retweetés de l’année, on retrouve trois tweets de Barack Obama et… aucun de Donald Trump !
Le tweet de Barack Obama citant Nelson Mandela en réaction à la mort d’une manifestante anti-raciste à Charlottesville se classe à la deuxième place du classement. Il a été retweeté 1,7 million de fois. Il est aussi devenu le tweet le plus « aimé » de l’histoire du réseau social.
Le tweet de remerciement de Barack Obama aux Américains, publié à l’époque sur le compte officiel @POTUS après son discours d’adieu prononcé à Chicago, se classe à la cinquième place du classement (869,000 retweets).
Enfin, le tweet publié par Barack Obama le jour de son départ de la Maison Blanche se classe à la huitième place (630,000 retweets).
Notons qu’un tweet du célèbre joueur de NBA LeBron James traitant Donald Trump de « clochard » se classe également dans le Top 10, à la septième place (660,000 retweets).
Le tweet le plus partagé de Donald Trump en 2017 fut celui incluant une vidéo où on voyait le président asséner des coups lors d’un match de catch à un homme dont la tête avait été remplacée par le logo de CNN (363,000 retweets).
LA CONFIRMATION DE LA SEMAINE
Le Sénat a confirmé la nomination de Kirstjen Nielsen au poste de Secrétaire à la Sécurité Intérieure (62-37). Elle remplace John Kelly qui avait quitté ce poste pour devenir chef de cabinet du président Trump à la Maison Blanche durant l’été.
LE MUSÉE DE LA SEMAINE
Un nouveau musée consacré à l’histoire de la lutte pour les droits civiques a ouvert ses portes à Jackson, la capitale du Mississippi (Mississippi Civil Rights Museum). Le président Trump s’y est rendu à l’occasion de son inauguration, en compagnie de Ben Carson. Il a déclaré que:
We want our country to be a place where every child from every background can grow up free from fear, innocent from hatred, and surrounded by love, opportunity and hope. (Nous voulons que notre pays soit un endroit où chaque enfant, quelque soit son origine, puisse grandir sans avoir peur, sans connaître la haine, et entouré d’amour, d’opportunité et d’espoir)
La NAACP, organisation de défense des afro-américains, avait protesté contre la venue du président Trump à l’occasion de l’inauguration du musée, estimant que sa présence était « un affront aux vétérans du mouvement de lutte pour les droits civiques ». Deux héros de ce mouvement aujourd’hui députés à la Chambre des Représentants, John Lewis et Bennie Thompson, ont d’ailleurs refusé d’assister à l’inauguration du musée en raison de la présence du président Trump. Dans un communiqué commun, ils ont expliqué que la présence du président était « une insulte faite aux gens auxquels ce musée est consacré ».
LE (FUTUR) DÉPART DE LA SEMAINE
D’après la presse américaine, Dina Powell quittera la Maison Blanche début 2018, en janvier ou février, après un an de bons et loyaux services. Elle occupe le poste d’adjointe au conseiller à la sécurité nationale. Elle se concentre essentiellement sur les questions relatives au Moyen-Orient. Son expertise en la matière est reconnue de tous. Il faut dire que Dina Powell est d’origine égyptienne et parle couramment l’arabe. Elle avait déjà travaillé dans l’administration de George W. Bush. Elle a notamment joué un rôle important dans l’organisation du premier voyage à l’étranger de Donald Trump, qui l’a emmené en Arabie Saoudite et en Israël. Le prochain départ de Dina Powell, officiellement pour des raisons personnelles, inquiète certains observateurs qui pensent que d’autres personnes qualifiées pourraient lui emboîter le pas. Affaire à suivre…
LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE
We’re facing a new reality in this state. (Nous faisons face à une nouvelle réalité dans cet état)
Le gouverneur de Californie Jerry Brown au sujet des gigantesques incendies qui ravagent le sud de son état depuis plusieurs jours, alors que nous sommes au mois de décembre ! Jerry Brown a ajouté qu’avec le réchauffement climatique, il fallait s’attendre à devoir lutter contre des incendies à Noël en Californie « chaque année ou presque ».
Quatre incendies sont actuellement actifs dans le sud de la Californie. Le plus grand, le Thomas fire, au nord de Los Angeles, a déjà brûlé un territoire d’une superficie équivalente au double de celle de Washington, D.C. ! Il pourrait rapidement devenir le pire incendie de l’histoire de la Californie. Au mois d’octobre, c’était le nord de l’état qui avait été ravagé par des incendies qui avaient tué plus de 40 personnes et détruit de nombreuses habitations ainsi que de nombreux vignobles réputés.
5,000 pompiers luttent actuellement contre les flammes autour de Los Angeles. Plus de 110,000 personnes ont été évacuées. Les autorités espèrent que le feu ne s’approchera pas davantage du cœur de la métropole où résident des millions de personnes.
Pour vous donner une idée de l’intensité de ces incendies, voici une vidéo prise par un conducteur sur une autoroute conduisant à Los Angeles. Les images, très impressionnantes, ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.
LES STATISTIQUES DE LA SEMAINE
Le nombre de personnes sans domicile fixe a augmenté en 2017 aux Etats-Unis, pour la première fois depuis 2010 (d’après les chiffres du rapport annuel du Département du Logement). Il y aurait environ 554,000 sans-abris aux Etats-Unis, soit 1% de plus qu’en 2016. L’augmentation s’explique essentiellement par un boom de la population sans domicile fixe à Los Angeles et dans d’autres grandes villes de la côté Ouest, où le coût des loyers est de plus en plus élevé. Si on excluait le région de Los Angeles des statistiques, la moyenne nationale aurait d’ailleurs diminué de 1,5% au lieu d’augmenter. C’est dire l’étendue de la crise à L.A., où le nombre de sans-abris est passé en 1 an d’environ 42,000 personnes à environ 55,000 ! Et parmi ces 55,000 personnes, quatre sur cinq n’ont pas accès à un abri pour la nuit. Le manque de place dans les centres d’hébergement est en effet énorme dans les états de la côté Ouest (Californie, Oregon et Washington), alors que c’est moins le cas dans d’autres régions du pays. Par exemple, la ville de New York compte environ 76,000 sans-abris mais 5% seulement d’entre eux ne disposent pas d’une place dans un centre d’hébergement pour la nuit. L’état américain comptant le plus grand nombre de sans-abris reste de loin Hawaï, mais leur nombre y a diminué en 2017.
