Donald Trump à Davos, Mike Pence à Jérusalem, James Mattis en Indonésie, la grossesse de Tammy Duckworth, de nouveaux scandales de harcèlement sexuel et l’apparition surprise d’Hillary Clinton aux Grammy Awards. Si vous n’avez pas suivi l’actualité ces sept derniers jours, c’est l’heure de la séance de rattrapage !
L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE
Donald Trump au Forum Économique Mondial de Davos. Le président américain a passé deux jours en Suisse. Il s’est entretenu avec Theresa May (photo ci-dessus) et Benjamin Netanyahu et a prononcé un discours très attendu. Donald Trump était le premier président américain à se rendre à Davos depuis Bill Clinton en 2000.
Donald Trump était accompagné d’une importante délégation composée de plusieurs ministres, dont le Secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, et de plusieurs conseillers. Melania Trump n’avait en revanche pas fait le déplacement avec son mari. Il était pourtant initialement prévu que la First Lady se rende à Davos. Elle a annulé quelques jours à peine avant le départ, prétextant des « problèmes d’agenda et de logistique ». La décision de Melania Trump a alimenté les rumeurs de tensions au sein du couple présidentiel. Elle intervenait en effet peu de temps après que la presse ait révélé la liaison extraconjugale entre Donald Trump et l’actrice porno Stormy Daniels en 2006. Depuis que le Wall Street Journal a révélé cette affaire le 12 janvier, Melania Trump n’a plus fait aucune déclaration ou apparition publique.
Le discours de Donald Trump
Il a duré environ 15 minutes. Le président a avant tout insisté sur la bonne santé de l’économie américaine, qu’il a largement attribuée aux mesures prises par son administration depuis 1 an. Il a notamment insisté sur la loi de réforme fiscale récemment adoptée par le Congrès et qui a réduit l’impôt sur les sociétés de 35% à 21%. Donald Trump a incité les hommes d’affaires du monde entier à investir aux Etats-Unis.
The world is witnessing the resurgence of a strong and prosperous America. I’m here to deliver a simple message: there has never been a better time to hire, to build, to invest and to grow in the United States. America is open for business, and we are competitive once again. (Le monde est témoin de la renaissance d’une Amérique forte et prospère. Je suis ici pour délivrer un message simple: il n’y a jamais eu un meilleur moment pour recruter, construire, investir et croître aux Etats-Unis. L’Amérique est ouverte aux affaires, et nous sommes à nouveau compétitifs)
Donald Trump a également rappelé qu’il continuerait à placer les intérêts de l’Amérique avant tout le reste (le désormais fameux America First). Un message pas forcément populaire à Davos, un forum qui rassemble des élites convaincues des bienfaits du libre-échange et du capitalisme. Le président américain a donc nuancé en précisant que:
America First does not mean America alone. When the United States grows, so does the world. American prosperity has created countless jobs all around the globe and the drive for excellence, creation and innovation in the US has led to important discoveries that help people everywhere live more prosperous and far healthier lives. (L’Amérique d’abord ne signifie pas l’Amérique seule. Lorsqu’il y a de la croissance aux Etats-Unis, c’est aussi le cas dans le monde. La prospérité de l’Amérique a créé de très nombreux jobs partout dans le monde et la recherche de l’excellence, de la création et de l’innovation aux Etats-Unis a mené à d’importantes découvertes qui aident les gens partout à vivre des vies plus prospères et bien plus saines)
Finalement, ce discours était conforme aux idées économiques défendues par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche. Sans surprise donc. Et sans polémique puisque le président américain ne s’est pas éloigné de son prompteur et n’a fait aucune déclaration tapageuse. Certains à Washington auront sans doute poussé un gros soupir de soulagement.
LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE
When you look outside arriving in this building, it is hard to believe in global warming. Obviously and fortunately, you didn’t invite anybody skeptical with global warming this year. (Lorsque vous regardez dehors en arrivant dans ce building, il est difficile de croire au réchauffement climatique. Évidemment et heureusement, vous n’avez pas invité une seule personne climatosceptique cette année)
Le président français Emmanuel Macron à son arrivée à Davos (en anglais), alors que les routes étaient couvertes de neige et les températures glaciales.
L’INTERVIEW DE LA SEMAINE
En marge du Forum Économique Mondial de Davos, Donald Trump a accordé une interview au célèbre animateur britannique Piers Morgan. Celui-ci l’a interrogé au sujet de ses retweets de messages anti-Islam initialement publiés par une activiste du mouvement nationaliste Britain First. Ces retweets avaient suscité une vive polémique au mois de novembre dernier. Fait assez rare, Donald Trump s’est excusé. Ou presque. Il a en réalité déclaré qu’il était « prêt à s’excuser ». Le président américain a assuré qu’il ne savait pas qui était la femme dont il avait partagé les tweets et qu’il ne l’avait fait que parce que les vidéos illustraient ses craintes au sujet du « terrorisme islamique radical ». Il ne s’agissait donc pas de soutenir le mouvement Britain First.
If you are telling me they’re horrible people, horrible, racist people, I would certainly apologize if you’d like me to do that. (Si vous me dites que ce sont des gens horribles et racistes, je suis certainement prêt à m’excuser si vous voulez que je le fasse)
Lors de cette même interview, Donald Trump a aussi déclaré qu’il ne se considérait pas comme un féministe parce qu’il ne soutenait pas uniquement les femmes, mais les gens en général.
No, I wouldn’t say I’m a feminist. That would be, maybe, going too far. I’m for women. I’m for men. I’m for everyone. I think people have to go out and they have to win. And women are doing great, and I’m happy about that. (Non, je ne dirais pas que je suis un féministe. Ce serait peut-être aller un peu trop loin. Je suis pour les femmes. Je suis pour les hommes. Je suis pour tout le monde. Je pense que les gens doivent s’exprimer et gagner. Et les femmes se portent bien, et j’en suis heureux)
LE DÉPLACEMENT DE LA SEMAINE
Le vice-président américain Mike Pence s’est rendu en Israël cette semaine. Il a prononcé un discours devant la Knesset, le parlement israélien. Il y a notamment annoncé que la nouvelle ambassade américaine serait inaugurée à Jérusalem avant la fin de l’année 2019. Le discours de Mike Pence a été brièvement interrompu par les protestations de plusieurs députés arabes brandissant des pancartes indiquant que « Jérusalem est la capitale de la Palestine ». Ils ont été rapidement évacués par la sécurité. L’un de ces députés a ensuite qualifié Mike Pence de « raciste dangereux dont la raison de la présence ici est de nuire à toute chance de paix ».
Mike Pence s’est également rendu au Mur des Lamentations, sur lequel il a posé la main avant de prier quelques instants. Il a également visité le mémorial de Yad Vashem.
JOHN KERRY 2020?
Le Jerusalem Post rapportait cette semaine que l’ex-Secrétaire d’Etat américain John Kerry avait récemment rencontré un proche de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité Palestinienne, à Londres. John Kerry aurait conseillé à son interlocuteur de faire preuve de patience et de ne pas désespérer parce que Donald Trump ne resterait pas longtemps au pouvoir. Il aurait même déclaré qu’il y avait des chances que Trump ne soit plus à la Maison Blanche dans 1 an. Et surtout, il aurait affirmé qu’il envisageait sérieusement de se présenter à l’élection présidentielle en 2020 !
MEANWHILE, IN INDONESIA…
James Mattis, Secrétaire à la Défense, était quant à lui en déplacement en Indonésie. Il y a assisté à une drôle de cérémonie lors de laquelle des soldats indonésiens ont réalisé plusieurs démonstrations de force, notamment marcher sur des braises ou casser des briques avec leur front. Quelques soldats ont également lâché des serpents vivants à quelques mètres de Mattis, avant de leur trancher la tête avec leurs mains et leurs dents et de boire leur sang ! Vidéo ci-dessous pour ceux qui le désirent, âmes sensibles s’abstenir.
La démonstration s’est clôturée sur la musique de Mission Impossible. On ignore ce que James Mattis a pensé de cette cérémonie de bienvenue.
#RUSSIAGATE: DONALD TRUMP PRÊT À RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE ROBERT MUELLER
Le procureur Mueller poursuit son enquête sur la Russie en toute discrétion. La presse a cependant révélé cette semaine que Donald Trump avait sérieusement envisagé de le licencier en juin 2017, soit quelques semaines seulement après sa nomination par le ministère de la Justice. D’après le New York Times, c’est Donald McGahn, le conseiller juridique de la Maison Blanche, qui aurait dissuadé le président d’agir en ce sens, menaçant même de démissionner s’il s’exécutait. Interrogé par des journalistes américains à ce sujet à Davos, Donald Trump a catégoriquement nié avoir voulu licencier Robert Mueller. « Ce sont des fake news, comportement typique du New York Times », a-t-il affirmé.
Le président a également déclaré qu’il était prêt à témoigner sous serment face à Robert Mueller si celui-ci le convoquait pour un interrogatoire. Robert Mueller a déjà interrogé de nombreux membres de l’entourage de Donald Trump ayant travaillé à la Maison Blanche, comme Reince Priebus ou Sean Spicer. Il aurait également récemment interrogé l’ex-directeur du FBI James Comey et le ministre de la Justice Jeff Sessions. Il n’a pour l’instant pas convoqué le président pour un interrogatoire mais la presse américaine estime que cela pourrait se produire prochainement. Mueller voudrait notamment interroger Donald Trump au sujet des motifs qui l’ont poussé à licencier James Comey en mai 2017.
LES CONFIRMATIONS DE LA SEMAINE
Le Sénat a voté cette semaine en faveur de la nomination d’Alex Azar au poste de ministre de la Santé (55-43). Rand Paul est le seul Républicain à avoir voté contre et six Démocrates ont voté pour. Le poste de ministre de la Santé était vacant depuis la démission de Tom Price en septembre dernier.
Le Sénat a également voté en faveur de la nomination de Jerome Powell à la tête de la Fed, la banque centrale américaine (85-12). Il succède à Janet Yellen.
LA FEMME DE LA SEMAINE
Tammy Duckworth, sénatrice démocrate de l’Illinois. Tammy Duckworth est née en Thaïlande et arrivée aux Etats-Unis avec ses parents lorsqu’elle était enfant. Elle a servi dans l’armée américaine. Elle a perdu une jambe lors d’un accident d’hélicoptère en Irak en 2004. En 2012, elle a été élue députée à la Chambre des Représentants. En 2016, après deux mandats à la Chambre, elle a été élue sénatrice et est devenue la première personne originaire de Thaïlande élue au Sénat américain.
Cette semaine, Tammy Duckworth a annoncé qu’elle était enceinte de son deuxième enfant. Elle devrait accoucher au mois d’avril. Elle aura alors 50 ans. Au-delà du caractère tardif de cette grossesse, celle-ci est d’autant plus remarquable que Duckworth sera la toute première sénatrice de l’histoire des Etats-Unis à donner naissance à un enfant au cours de son mandat. Seulement dix élues du Congrès ont déjà donné naissance à un enfant au cours de leur mandat, mais toutes étaient députées à la Chambre des Représentants (dont Duckworth elle-même puisqu’elle a donné naissance à sa première fille en 2014, alors qu’elle était députée).
Tammy Duckworth a confié qu’il n’avait pas été facile pour elle de retomber enceinte. Avec son mari, ils ont eu recours à l’insémination artificielle. Tammy Duckworth a même fait une fausse couche en 2016 alors qu’elle faisait campagne pour se faire élire au Sénat. Une information qu’elle n’avait à l’époque pas révélée. Cette fois-ci, tout devrait bien se passer. Félicitations à elle !
LES SCANDALES DE HARCÈLEMENT SEXUEL AU CONGRÈS, SUITE
Cela faisait quelques semaines qu’un nouveau scandale de harcèlement sexuel n’avait pas éclaboussé le Congrès. C’est désormais chose faite.
∗ Pat Meehan, député républicain de Pennsylvanie
Le New York Times a révélé cette semaine que Pat Meehan avait récemment dédommagé financièrement une collaboratrice l’accusant de harcèlement sexuel. Suite à ces révélations, Paul Ryan, le Speaker de la Chambre des Représentants, a expulsé Meehan de son poste au sein du comité d’éthique de la Chambre. En tant que membre de ce comité, Meehan prenait en effet part aux enquêtes du comité sur les députés accusés de harcèlement. Le comité va désormais mener une enquête à son sujet. Pat Meehan a accepté de quitter le comité mais refuse de démissionner.
Dans une étrange interview accordée au Philadelphia Inquirer, Meehan a déclaré qu’il n’avait pas harcelé sexuellement son ancienne collaboratrice. Il affirme qu’ils étaient proches, la qualifiant même d’ « âme sœur », mais qu’ils n’ont pas eu de relations sexuelles. Il affirme ne jamais lui avoir fait de proposition en ce sens. Il déclare qu’il avait seulement beaucoup d’affection pour elle et qu’ils partageaient beaucoup de choses. Meehan a toutefois reconnu avoir mal réagi lorsqu’il a appris que sa collaboratrice, beaucoup plus jeune que lui, avait un nouveau petit ami.
When I discussed her boyfriend, I stated that I wished I could be better at accepting it right now but I probably needed a bit of time. (Lorsque j’ai évoqué son petit ami, j’ai dit que j’aimerais pouvoir mieux l’accepter mais que j’avais probablement besoin d’un peu de temps)
∗ Clint Reed, chef de cabinet de Marco Rubio
Marco Rubio, sénateur républicain de Floride, a annoncé par communiqué qu’il avait licencié son chef de cabinet pour « comportement inapproprié ». Dans son communiqué, Rubio explique que des collaborateurs se sont plaints auprès de lui du comportement de Clint Reed. Il affirme avoir mené une enquête interne et avoir décidé, vu les éléments portés à sa connaissance, de licencier son chef de cabinet. Rubio indique aussi qu’il ne donnera pas plus de détails sur cette affaire réglée en interne. On ne sait donc pas exactement de quoi son chef de cabinet a été accusé.
Clint Reed était le chef de cabinet de Marco Rubio depuis décembre 2016 mais le sénateur affirme que c’est la première fois qu’il entendait parler de plaintes à son sujet. Avant d’être son chef de cabinet, Reed avait travaillé pour Rubio au sein de son équipe de campagne pour la présidentielle puis pour sa réélection au Sénat. Certaines mauvaises langues affirment déjà que, le connaissant bien, Rubio devait forcément être au courant des mauvais comportements de Reed depuis longtemps. D’autres observateurs ont salué la réaction rapide de Rubio, qui n’a pas hésité à se séparer immédiatement d’un homme de confiance.
HILLARY CLINTON, CALL YOUR OFFICE
Hillary Clinton aurait quant à elle refusé de licencier un des membres de son équipe de campagne en 2008, alors que celui-ci était accusé de harcèlement sexuel. C’est en tout cas ce que rapporte le New York Times.
En 2008, une jeune fille membre de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton se serait plainte d’être harcelée par Burns Strider, un autre membre de l’équipe de campagne plus haut placé qu’elle. Elle l’accusait notamment de l’avoir touchée de manière inappropriée, de l’avoir embrassée sur le front sans son accord et de lui avoir envoyé des e-mails suggestifs. Burns Strider était l’un des conseillers de Clinton et lui transmettait des extraits de la Bible à lire chaque matin. Suite aux plaintes de la jeune femme accusant Strider, la directrice de campagne d’Hillary Clinton aurait suggéré à celle-ci de le licencier mais Hillary Clinton aurait refusé. Il aurait seulement été sanctionné financièrement et encouragé à consulter un psychologue, ce qu’il n’aurait jamais fait. La jeune femme qui l’accusait aurait reçu un autre job au sein de la campagne, lui évitant de devoir encore être en contact avec Strider.
En 2016, Burns Strider ne faisait plus partie de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton mais travaillait pour une association indépendante soutenant activement sa candidature. Il aurait été licencié de ce groupe au bout de quelques mois après avoir été accusé d’avoir harcelé une autre jeune femme.
Réagissant aux révélations du New York Times sur Twitter, Hillary Clinton a simplement déclaré qu’elle avait été « consternée » lorsqu’elle avait été mise au courant des accusations portées contre Burns Strider. Elle n’a toutefois pas précisé pourquoi elle avait refusé de le licencier.
STEVE WYNN, CALL YOUR OFFICE TOO
Le dernier épisode de la semaine dans la rubrique « harcèlement sexuel » concerne Steve Wynn, 76 ans, homme d’affaires et patron de nombreux casinos à Las Vegas. Le Wall Street Journal a révélé que Steve Wynn avait harcelé sexuellement de nombreuses femmes pendant de très nombreuses années. Steve Wynn nie les faits mais a toutefois démissionné de son poste de directeur financier du Parti Républicain. Ce poste lui avait été offert il y a peu par Donald Trump, qui le connaît bien. Steve Wynn avait par le passé fait de nombreux dons financiers au Parti Républicain, comme Harvey Weinstein l’avait fait pour le Parti Démocrate.
DES NOUVELLES DU VOISIN ET AGRESSEUR DE RAND PAUL
Vous souvenez-vous de l’agression de Rand Paul par son voisin? C’était en novembre dernier. Le sénateur du Kentucky avait été attaqué alors qu’il tondait sa pelouse et s’était retrouvé avec plusieurs côtes cassées. La police locale et le FBI ont enquêté sur cette affaire. Cette semaine, on a appris que l’agresseur de Rand Paul avait finalement décidé de plaider coupable lors de son procès, qui devrait avoir lieu prochainement. Une agression contre un membre du Congrès étant considérée comme un crime grave, il risque jusqu’à 10 ans de prison et $250,000 d’amende. La partie civile ne devrait toutefois réclamer qu’une peine de 21 mois de prison. Rand Paul n’a pas réagi.
LA CANDIDATE DE TÉLÉRÉALITÉ DE LA SEMAINE
De la téléréalité à la Maison Blanche et vice-versa… Omarosa Manigault, qui s’est faite connaître en participant à l’émission de téléréalité The Apprentice, animée par Donald Trump, et qui vient de quitter la Maison Blanche après y avoir travaillé pendant 1 an, va être candidate dans l’émission de téléréalité Celebrity Big Brother. Il s’agit d’une version spéciale de l’émission Big Brother, lors de laquelle des candidats sont enfermés ensemble dans une maison et filmés 24h/24, réunissant des personnalités déjà célèbres au lieu d’anonymes. Parmi les autres candidats de l’émission, qui sera diffusée à partir du 7 février prochain sur la chaîne CBS, on retrouve l’actrice Shannon Elizabeth, un ancien joueur de NBA ou encore Miss Colombie. Un candidat sera éliminé par le public chaque semaine. Le vainqueur empochera un chèque de $250,000.
LA VIDÉO DE LA SEMAINE
La cérémonie des Grammy Awards avait lieu hier soir à Los Angeles. Pour ceux qui l’ignorent, les Grammy Awards sont l’équivalent de nos Victoires de la musique. Lors de la cérémonie, un sketch, qui avait préalablement été enregistré à New York, a été diffusé. Dans ce sketch, on voit plusieurs artistes passer une fausse audition pour être recrutés afin d’enregistrer la version audio du livre Fire and Fury: Inside the Trump White House de Michael Wolff. Vous savez, ce livre dont les extraits ont affolé tout Washington au début de l’année. On voit ainsi la chanteuse Cher, le rappeur Snoop Dogg et d’autres lire des extraits du livre et être tous recalés par le jury. Finalement, à la fin de la vidéo, SURPRISE, Hillary Clinton apparaît et lit à son tour un extrait du livre de Michael Wolff. Il s’agit de l’extrait dans lequel Wolff explique pourquoi Donald Trump aime manger chez McDonald’s.
Le sketch a été très applaudi mais tout le monde n’a pas apprécié qu’Hillary Clinton se prête au jeu. La réaction la plus hostile est venue de Nikki Haley, l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies, qui a publié un tweet pour dire qu’elle trouvait décevant qu’une cérémonie consacrée à la musique soit ruinée par « des âneries ».

Il faut dire que Nikki Haley est en colère contre l’auteur de Fire and Fury. En effet, lors d’une interview télévisée, celui-ci a déclaré être certain que Donald Trump entretenait une liaison avec une femme membre de son administration. Il a précisé qu’il n’avait pas suffisamment de preuves à sa disposition pour l’écrire noir sur blanc dans son livre mais qu’il y avait laissé des indices permettant au lecteur de deviner de qui il s’agissait. Certains lecteurs ont cru deviner qu’il s’agissait de Nikki Haley et ont fait grossir la rumeur sur les réseaux sociaux. Cette semaine, Nikki Haley a qualifié ces rumeurs de « répugnantes » et a affirmé que cette histoire était symptomatique des rumeurs auxquelles les femmes qui arrivent à un haut niveau de pouvoir doivent régulièrement faire face.
Donald Trump Jr. a également critiqué la performance d’Hillary Clinton aux Grammy Awards sur Twitter.

À VOS AGENDAS
Ce mardi 30 janvier, Donald Trump prononcera son discours sur l’Etat de l’Union devant le Congrès. Les Démocrates ont choisi le député Joe Kennedy pour y apporter la réponse officielle de leur parti.