Cette semaine, Donald Trump a décidé de retirer les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Retour sur cette décision importante ainsi que sur le reste de l’actualité.
L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE
La décision était prévisible mais c’est tout de même le gros dossier de la semaine. Le président Trump a annoncé le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, affirmant que celui-ci n’empêcherait pas l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et avait permis au régime iranien de s’enrichir alors qu’il soutient de nombreux groupes terroristes.
Le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA), plus connu sous le nom d’accord sur le nucléaire iranien ou Iran Deal, avait été signé en 2015 par l’Iran, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie, la Chine et l’Union européenne. En résumé, l’Iran avait accepté de mettre fin à son programme nucléaire en échange de la levée de nombreuses sanctions économiques.
Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis allaient rétablir des sanctions contre l’Iran. C’est une mauvaise nouvelle pour de nombreuses grandes entreprises qui ont investi massivement en Iran depuis la signature de l’Iran Deal. Boeing devrait ainsi perdre 20 milliards de dollars. Mais ce sont les entreprises européennes qui seront les plus touchées. Parmi les plus concernées, citons notamment Airbus, Total, Peugeot ou encore Siemens. En 2017, les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Iran se sont élevés à 201 millions de dollars et ceux entre l’Union européenne et l’Iran à 25 milliards de dollars. L’économie européenne a donc ici plus à perdre que l’économie américaine. Ce qui explique en partie pourquoi les chefs d’état européens ont tout fait pour dissuader Donald Trump de mettre l’accord en péril. En vain.
De nombreux Républicains soutiennent la décision de Donald Trump. Les Républicains ont toujours été très critiques à l’encontre de l’Iran Deal. Ils estiment que l’accord n’est pas satisfaisant parce que le gel du programme nucléaire iranien qu’il prévoit n’est que temporaire. L’accord prévoit en effet une limitation du programme nucléaire pendant minimum dix ans et non un démantèlement complet de ce programme. Les Républicains ont donc toujours craint que l’Iran ne profite de la levée des sanctions économiques pendant dix ans et reprenne ensuite son programme nucléaire. C’était aussi l’avis de certains Démocrates qui n’avaient pas soutenu Barack Obama dans sa démarche. L’accord a toujours été très controversé aux Etats-Unis. En 2015, Barack Obama l’a d’ailleurs finalement signé sans passer par le Congrès, sachant qu’il y aurait été rejeté. Le texte n’ayant pas été ratifié par le Congrès, il n’avait pas valeur de traité. Ce qui explique pourquoi Donald Trump a pu s’en retirer aussi facilement. S’il s’était agi d’un traité, le président n’aurait pas pu s’en désengager sans obtenir l’accord du Congrès.
Quelles seront les conséquences politiques du retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord? La critique la plus fréquente est que le retrait brutal de l’accord va mettre à mal la crédibilité des Etats-Unis sur la scène internationale. Comment d’autres pays pourraient-ils encore avoir confiance dans la parole de l’Amérique? On peut se poser sérieusement la question au moment où des négociations ont été entamées avec la Corée du Nord. Barack Obama, qui est sorti de sa réserve pour commenter la décision de son successeur, ne dit pas autre chose. Qualifiant la décision de Donald Trump de « grave erreur », il écrit dans un message publié sur sa page Facebook que:
In a democracy, there will always be changes in policies and priorities from one Administration to the next. But the consistent flouting of agreements that our country is a party to risks eroding America’s credibility. (Dans une démocratie, il y aura toujours des changements de politiques et de priorités d’une administration à l’autre. Mais le fait de bafouer constamment les accords dont notre pays est signataire risque de mettre à mal la crédibilité de l’Amérique)
La décision de Donald Trump a aussi pour effet d’isoler encore un peu plus les Etats-Unis sur la scène internationale après leur retrait de l’accord de Paris sur le climat. Les dirigeants du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ont publié un communiqué commun exprimant « regret et inquiétude » à la suite de la décision du président américain. Ils affirment que l’Iran avait jusqu’ici respecté les termes de l’accord et qu’ils vont négocier pour que ce dernier puisse rester effectif malgré le retrait des Etats-Unis. Les Iraniens ont pour le moment réagi de la même manière, affirmant vouloir négocier avec les autres signataires de l’accord pour pouvoir le maintenir. L’une des grandes craintes de la communauté internationale est évidemment de voir ces nouvelles négociations échouer et l’Iran reprendre son programme nucléaire.
Enfin, la décision de Donald Trump risque aussi d’avoir des conséquences politiques en Iran. Le président iranien Hassan Rouhani, qui a signé l’accord en 2015 et plaide pour le dialogue avec l’Occident, risque de se retrouver affaibli, alors que les politiciens iraniens les plus conservateurs, qui s’étaient opposés à la signature de l’accord et avaient affirmé qu’il ne fallait pas faire confiance aux Américains, vont pouvoir se targuer d’avoir eu raison. Après l’annonce de Donald Trump, quelques députés appartenant à un parti politique iranien très conservateur ont d’ailleurs brûlé le drapeau américain dans l’enceinte du parlement. Quant à l’ayatollah Ali Khamenei, il s’est ouvertement moqué de Donald Trump en partageant sur Instagram une photo de lui en train de lire le livre Fire and Fury. Ah, nous vivons une époque formidable !
Il a aussi déclaré au sujet du président américain:
This man will turn to dust and his body will become food for snakes and ants. And the Islamic Republic will still be standing. (Cet homme redeviendra poussière et son corps deviendra de la nourriture pour les serpents et les fourmis. Et la République Islamique sera toujours debout)
LA LIBÉRATION DE LA SEMAINE
Trois Américains détenus en Corée du Nord ont été libérés et sont rentrés aux Etats-Unis. Ils ont été accueillis à l’aéroport en pleine nuit par Donald et Melania Trump. Les trois hommes avaient l’air en bonne santé. Ils ont en tout cas été capables de monter et descendre de l’avion sans assistance. Il n’y a désormais plus aucun citoyen américain détenu en Corée du Nord.
La Maison Blanche a indiqué qu’elle considérait la libération de ces prisonniers comme un geste de bonne volonté de la part de Kim Jong-Un. La décision de les libérer a été prise par le régime nord-coréen alors que le Secrétaire d’Etat Mike Pompeo était en visite à Pyongyang pour préparer le prochain sommet entre Donald Trump et Kim Jong-Un. La libération des trois hommes était semble-t-il l’une des conditions exigées par les Etats-Unis pour que ce sommet ait bien lieu.
À vos agendas ! C’est désormais officiel. Cette fameuse rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-Un aura lieu le 12 juin à Singapour.
LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE
Everyone thinks so, but I would never say it. (Tout le monde le pense, mais je ne le dirai jamais)
Donald Trump en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il pensait mériter le Prix Nobel de la Paix pour avoir noué un dialogue avec la Corée du Nord. Sachant que l’on ignore encore si le résultat des négociations sera concluant, la question peut sembler très prématurée. Les supporters les plus fervents de Donald Trump ont toutefois déjà commencé à chanter Nobel! Nobel! lors de ses meetings et le président sud-coréen Moon Jae-In a déclaré qu’il estimait que Donald Trump mériterait de remporter cette distinction.
Si Donald Trump devait remporter le Prix Nobel de la Paix (spoiler: cela reste hautement improbable), il serait le cinquième président américain à être ainsi honoré. Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson, Jimmy Carter et Barack Obama ont en effet déjà remporté ce prix.
LE DISCOURS DE LA SEMAINE
George W. Bush s’est exprimé lors d’une cérémonie organisée par le Atlantic Council à Washington. Ce think tank non partisan lui remettait un prix d’honneur, le Distinguished International Leadership Award, pour son action en faveur de la lutte contre le SIDA en Afrique. Le programme PEPFAR mis en place par le président Bush en 2003 a permis de sauver des millions de vie sur le continent africain. Lors de son allocution, Bush a insisté sur la nécessité pour les Etats-Unis de continuer à investir dans le PEPFAR et dans d’autres programmes du même type. Il a parlé des « dangers de l’isolationnisme ».
America is indispensable for the world. The price of greatness is responsibility. (L’Amérique est indispensable pour le monde. Le prix de la grandeur est la responsabilité)
Some Americans may ask, is this really in our national interest? Why are we spending money abroad when we have big problems here at home? Those are legitimate questions. Here’s my answer. I believe that spending less than two tenths of one percent of our federal budget to save millions of lives is in the moral, the practical, and the national security interests of the United States. (Certains Américains se demandent, est-ce vraiment dans notre intérêt national? Pourquoi dépensons-nous de l’argent à l’étranger alors que nous avons de gros problèmes ici à la maison? Ce sont des questions légitimes. Voici ma réponse. Je crois que dépenser moins de deux dixièmes d’1% de notre budget fédéral pour sauver des millions de vies est dans l’intérêt moral, pratique et de sécurité nationale des Etats-Unis)
Un discours qui contraste quelque peu avec celui du président Trump, même si Bush n’a jamais mentionné son nom.
L’AUDITION DE LA SEMAINE
Gina Haspel, nommée par Donald Trump pour devenir la nouvelle directrice de la CIA, a été auditionnée par le comité du renseignement du Sénat cette semaine. Une audition sous tension puisque les Démocrates reprochent à Gina Haspel d’avoir dirigé une prison secrète de la CIA en Thaïlande. Une prison dans laquelle deux prisonniers membres d’Al-Qaeda ont été torturés en 2002. À l’époque, Haspel avait aussi donné son accord pour que les enregistrements d’une séance de torture soient détruits.
Gina Haspel s’est défendue en répétant qu’elle avait toujours été fière de travailler pour la CIA et que le contexte de l’époque (après les attentats du 11 septembre 2001) était très particulier. Elle n’a clairement pas voulu émettre de jugements trop sévères à l’encontre de l’agence. Elle n’a pas non plus clairement répondu à une question de la sénatrice Kamala Harris lui demandant si elle estimait que l’usage de la torture était immoral. Elle a cependant clairement indiqué que le waterboarding et d’autres techniques de torture utilisées à l’époque n’étaient plus légales et qu’elle n’avait pas l’intention de les remettre au goût du jour.
I want to be clear. Having served in that tumultuous time [after 9/11], I can offer you my personal commitment clearly and without reservation that under my leadership, on my watch, CIA will not restart a detention and interrogation program. (Je veux être claire. Ayant servi pendant cette période troublée [après le 11 septembre], je m’engage personnellement et sans réserve à ce que sous mon leadership, sous ma direction, la CIA ne redémarre pas un programme de détention et d’interrogatoire)
De nombreux sénateurs démocrates ne semblent pas avoir été convaincus par les réponses de Gina Haspel. John McCain non plus. Le sénateur républicain de l’Arizona estime qu’Haspel n’a pas condamné assez fermement l’usage de la torture lors de son audition et a appelé ses collègues à ne pas voter en faveur de sa nomination.
Ms. Haspel’s role in overseeing the use of torture by Americans is disturbing. Her refusal to acknowledge torture’s immorality is disqualifying. (Le rôle qu’a joué Gina Haspel dans la supervision de l’usage de la torture par des Américains est perturbant. Son refus de reconnaître l’immoralité de la torture est disqualifiant)
Même si John McCain est très respecté par la plupart de ses collègues, il est peu probable que son avis change la donne. Presque tous les sénateurs républicains ont déjà annoncé qu’ils voteraient en faveur de la nomination de Gina Haspel.
BE BEST
Melania Trump vient de présenter sa plateforme officielle de First Lady, baptisée BE BEST. Il s’agira de sensibiliser les enfants
– à l’importance d’un mode de vie sain
– aux dangers de la drogue
– au respect sur les réseaux sociaux
Melania Trump a mis un peu plus de temps que celles qui l’ont précédée à la Maison Blanche pour annoncer le contenu de sa plateforme de First Lady. Elle a donc choisi de s’investir auprès des plus jeunes, notamment contre le harcèlement sur les réseaux sociaux. Melania Trump déclare qu’il est primordial d’encourager les enfants et les adolescents à être respectueux les uns envers les autres, en ligne comme dans la vie réelle. Ses détracteurs n’hésitent pas à rappeler régulièrement que son mari n’est pas un modèle en la matière et soulignent l’ironie de la situation.
LA « BLAGUE » DE LA SEMAINE
La presse a révélé que Kelly Sadler, une assistante du président Trump à la Maison Blanche, avait déclaré lors d’une réunion que l’opinion de John McCain concernant Gina Haspel n’avait pas d’importance puisqu’ « il est en train de mourir de toute façon » (he’s dying anyway). Rappelons que John McCain lutte depuis près d’un an contre une tumeur au cerveau. La « blague » n’a pas fait rire beaucoup de monde. Les réactions scandalisées se sont multipliées sur les réseaux sociaux, y compris de la part d’élus républicains. Malgré la polémique, la Maison Blanche a refusé de présenter des excuses. Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé qu’elle ne ferait aucun commentaire à ce sujet. Kelly Sadler n’a pas été sanctionnée.
Meghan McCain, la fille de John McCain, s’est adressée à Kelly Sadler lors de l’émission The View, dont elle est co-animatrice:
Kelly, here’s a little news flash… We’re all dying. I’m dying, you’re dying, we’re all dying. And I want to say, since my dad has been diagnosed, I really feel like I understand the meaning of life, and it is not how you die, it’s how you live. (Kelly, voici un petit flash d’information… Nous sommes tous en train de mourir. Je suis en train de mourir, tu es en train de mourir, nous sommes tous en train de mourir. Et je veux dire que, depuis que mon père a été diagnostiqué, j’ai vraiment l’impression d’avoir compris le sens de la vie, et ce n’est pas la façon dont on meurt qui compte, c’est la façon dont on vit)
Meghan McCain a aussi déclaré qu’elle ne comprenait pas pourquoi Kelly Sadler ne présentait tout simplement pas des excuses à son père. Et elle a affirmé que le fait que des gens se permettent de faire de telles remarques lors de réunions à la Maison Blanche était révélateur de la mentalité au sein de l’équipe de Donald Trump.
ROAD TO THE MIDTERMS
Plus que 1⃣7⃣6⃣ jours avant les élections de mi-mandat…
Et cette semaine, on évoque les résultats des primaires qui ont eu lieu le mardi 8 mai. Nous n’allons pas les détailler de façon exhaustive mais voici les trois choses qu’il fallait retenir de la soirée électorale.
1. En Virginie Occidentale, Don Blankenship, le candidat au Sénat très controversé dont nous vous parlions dans le Weekly News Flash de la semaine dernière, n’a pas remporté la primaire républicaine. Il n’est arrivé qu’en troisième position (mais a tout de même recueilli 20% des voix!). C’est Patrick Morrisey qui a remporté cette primaire républicaine et qui affrontera le Démocrate Joe Manchin lors de l’élection générale en novembre. Les Républicains espèrent reprendre ce siège aux Démocrates.
L’équipe de Mitch McConnell était en tout cas très satisfaite de la défaite de Don Blankenship, qui s’en était pris violemment à leur champion durant la campagne, en le surnommant notamment Cocaine Mitch. Le tweet se passe de commentaires.
2. Greg Pence, le frère aîné du vice-président Mike Pence, a remporté sa primaire républicaine dans le sixième district de l’Indiana. Il sera donc bien candidat à la Chambre des Représentants en novembre.
3. En Ohio, Dennis Kucinich, ex-candidat à l’élection présidentielle, a été largement battu par Richard Cordray dans la primaire démocrate pour le poste de gouverneur. Cordray affrontera le Républicain Mike DeWine, actuel Attorney General de l’Ohio, en novembre. Le vainqueur succèdera à John Kasich à la tête de cet état clé du Midwest.
LE SCANDALE DE LA SEMAINE
Eric Schneiderman, Attorney General de l’état de New York, a démissionné quelques heures à peine après que le New Yorker ait publié le témoignage de plusieurs femmes l’accusant de violences. Notons qu’il nie les faits mais estime qu’il n’avait pas d’autre choix que de démissionner parce que l’ampleur prise par l’affaire l’aurait empêché de faire correctement son travail. L’affaire fait d’autant plus de bruit que Schneiderman était considéré comme une figure montante au sein du Parti Démocrate et avait récemment engagé des poursuites contre Harvey Weinstein.
L’article du New Yorker reprend les déclarations de quatre femmes. Deux d’entre elles ont choisi de témoigner en révélant leur identité. Michelle Manning Barish et Tanya Selvaratnam affirment avoir toutes les deux été les petites amies de Schneiderman et avoir été battues par ce dernier, le plus souvent après qu’il ait trop bu. Elles décrivent un homme alcoolique buvant deux bouteilles de vin presque chaque soir et prenant également des antidépresseurs. Schneiderman affirme quant à lui qu’il n’a jamais agressé ses anciennes compagnes. Il reconnaît simplement qu’il a parfois participé à des « jeux de rôle et autres activités sexuelles consenties ». Ses accusatrices décrivent aussi un homme qui ne cessait de les rabaisser, critiquant notamment leur apparence physique et leur demandant de maigrir ou de faire de la chirurgie esthétique. Les deux autres femmes citées par le New Yorker ont demandé à garder l’anonymat. L’une d’entre elles serait une avocate réputée. Elle affirme avoir été giflée par Schneiderman après avoir refusé ses avances.
L’ex-femme de Schneiderman et mère de ses enfants a pris sa défense, déclarant qu’il était impossible pour elle de croire à de telles accusations.
La police de New York a déclaré qu’elle n’enquêterait pas sur Schneiderman tant qu’aucune de ses accusatrices n’aurait porté plainte contre lui.
LE PROJET DE LA SEMAINE
Pour tenter de convaincre le président Trump de la réalité du changement climatique, une ONG finnoise a pour projet de sculpter son visage sur un iceberg. L’ONG s’inspirerait ainsi des sculptures du Mount Rushmore, d’où le nom qu’elle a donné au projet: Project Trumpmore. L’idée serait ensuite de mesurer le temps nécessaire à l’iceberg sculpté pour fondre et disparaître. Pour pouvoir réaliser son projet, l’ONG déclare avoir besoin de récolter la somme de 400,000 euros. Si le cœur vous en dit, rendez-vous sur projecttrumpmore.com.
LE TWEET DE LA SEMAINE
Le tweet de la semaine est un tweet adressé par Philippe Reines, ancien proche conseiller d’Hillary Clinton qui n’en est pas à son premier tweet polémique, à Donald Trump Jr. Reines y partage un article révélant que l’ex-femme de Donald Trump Jr. fréquentait un jeune homme latino membre d’un gang avant de rencontrer son futur ex-mari. Reines déclare que Donald Trump Jr. peut être certain que son ex-femme pensait à son ex à chaque fois qu’elle faisait l’amour avec lui.

Ce tweet n’est évidemment rien d’autre qu’une attaque purement personnelle n’ayant plus aucun lien avec la politique. L’occasion de rappeler que l’irrespect total semble contaminer toujours davantage de monde. Rappelons aussi que si Hillary Clinton avait été élue présidente, Reines aurait pu occuper un poste important au sein de la Maison Blanche.
LA F1 À MIAMI DÈS 2019
Le conseil municipal de Miami a voté en faveur de l’accueil d’un Grand Prix de Formule 1 dans la ville à partir de 2019. Le GP de Miami sera le second à se tenir aux Etats-Unis, avec celui d’Austin. Entre 2012 et 2015, ce dernier aurait rapporté 2,8 milliards de dollars à la capitale texane. Le potentiel économique serait encore plus important pour Miami.
INFO DE DERNIÈRE MINUTE – DONALD TRUMP VEUT SAUVER ZTE
Ce dimanche, Donald Trump a publié un tweet étonnant dans lequel il affirme avoir demandé au Département du Commerce de revenir sur les sanctions drastiques récemment imposées à la firme chinoise ZTE. Cette entreprise qui fabrique des smartphones (quatrième producteur mondial derrière Apple, Samsung et LG) est accusée d’avoir contourné les sanctions contre la Corée du Nord et a été qualifiée de danger pour la sécurité nationale américaine. Peu après que le Département du Commerce ait annoncé l’interdiction pour toutes les entreprises américaines de lui vendre les puces électroniques dont elle a besoin pour fabriquer ses appareils, la compagnie avait annoncé qu’elle allait cesser ses activités. Dans son tweet, Donald Trump affirme qu’il faut sauver ZTE parce que sa disparition entraînerait trop de pertes d’emplois en Chine 🤔

Le tweet du président, sorti de nulle part, a évidemment fait sursauter beaucoup de monde. Le député démocrate Adam Schiff a ainsi par exemple déclaré que le président Trump devrait accorder plus d’importance à la sécurité nationale américaine qu’au marché de l’emploi en Chine.