WEEKLY NEWS FLASH #162

En Russie, l’état d’urgence a été déclaré après qu’une île située au nord du pays ait été envahie par 50 ours polaires affamés. Les ours ont envahi les rues, fouillé les poubelles et même pénétré à l’intérieur de plusieurs immeubles. Pendant ce temps-là, aux Etats-Unis, le président Trump déclarait lui aussi l’état d’urgence, mais pour une toute autre raison. Toutes les explications ci-dessous, ainsi que le résumé de tous les autres événements de la semaine. Suivez le guide !

PAS DE NOUVEAU SHUTDOWN, MAIS L’ÉTAT D’URGENCE EST DÉCLARÉ…

Les Républicains et les Démocrates du Congrès sont finalement parvenus à un accord sur le budget cette semaine. Un texte permettant de financer toutes les agences gouvernementales jusqu’à la fin de l’année fiscale a été adopté par le Sénat et la Chambre des Représentants*. Nous sommes donc à l’abri d’un nouveau shutdown jusqu’au 30 septembre. Une bonne nouvelle si vous prévoyez de voyager aux Etats-Unis cet été !

*Pour info, au Sénat, le texte a été adopté par 83 voix contre 16. Parmi les 16 sénateurs qui ont voté contre l’adoption du texte, on compte 5 Démocrates (Elizabeth Warren, Kamala Harris, Cory Booker, Kirsten Gillibrand, Ed Markey) et 11 Républicains (Rand Paul, Ted Cruz, Mike Lee, Marco Rubio, Tom Cotton, Ben Sasse, Tim Scott, Mike Braun, Josh Hawley, James Inhofe, Pat Toomey). À la Chambre des Représentants, le texte a été adopté par 300 voix contre 128.

Que prévoit le texte?

Voici les principaux points à retenir:

– Tout d’abord, 1,3 milliard de dollars sont alloués à la construction d’une nouvelle barrière de sécurité à la frontière (sur 90 kilomètres, dans la vallée du Rio Grande). Mais 1) c’est beaucoup moins que les 5,7 milliards que réclamait Donald Trump et 2) le texte précise qu’il devra s’agir d’une barrière semblable à celle qui existe déjà à plusieurs endroits le long de la frontière américano-mexicaine. Autrement dit, il ne pourra pas s’agir d’un mur en bonne et due forme tel qu’envisagé par le président.

– Le texte alloue aussi des millions de dollars supplémentaires au Département de la Sécurité Intérieure pour mieux assurer la sécurité à la frontière. Cet argent doit notamment servir à acheter du nouveau matériel technologique pour inspecter les cargaisons de marchandise qui passent tous les jours la frontière par les points d’entrée légaux, à recruter 200 agents supplémentaires pour la Border Patrol, etc.

– Le texte prévoit un budget de 414 millions de dollars pour prendre soin des migrants arrêtés pour avoir franchi illégalement la frontière et qui sont placés en détention en attendant de passer devant un juge de l’immigration. Cet argent sera utilisé pour leur assurer de meilleurs soins médicaux, pour leur procurer de la nourriture et des vêtements, etc. En outre, les centres de détention pour migrants seront désormais inspectés deux fois par an, alors qu’ils ne l’étaient qu’une seule fois tous les trois ans jusqu’à présent.

– Enfin, le texte prévoit également un budget de 527 millions de dollars d’aide humanitaire pour les pays d’Amérique Centrale, dont beaucoup de migrants interpellés à la frontière sont originaires.

Pourquoi l’état d’urgence?

Afin d’éviter un nouveau shutdown, le président Trump a accepté de signer le texte adopté au Congrès. Cependant, il n’est pas satisfait de ne pas avoir obtenu les 5,7 milliards de dollars qu’il réclamait pour financer la construction de son mur à la frontière. C’est pourquoi il a décidé de déclarer l’état d’urgence, afin de financer la construction du mur en puisant dans les réserves budgétaires du Pentagone ou d’autres agences fédérales, sans l’aval du Congrès. Une initiative qui suscite la réprobation. Nancy Pelosi, Chuck Schumer et de nombreux autres Démocrates l’ont qualifiée d’abus de pouvoir et d’anticonstitutionnelle. Plusieurs sénateurs républicains ont également critiqué la décision du président, dont Susan Collins, Rand Paul, Marco Rubio, Thom Tillis et Lamar Alexander. D’autres élus républicains soutiennent en revanche le président.

Alors, qu’en est-il réellement? D’après la Constitution américaine, le pouvoir de voter le budget et de décider de la façon dont il doit être utilisé par l’exécutif revient au Congrès. Cependant, en 1976, le Congrès a lui-même adopté une loi permettant au président de déclarer l’état d’urgence, ce qui lui permet alors de débloquer des fonds pour gérer une situation de crise sans avoir à passer par le Congrès. Le problème est que la loi n’est pas très précise concernant ce qu’il est légitime de considérer comme un état d’urgence. Jusqu’ici, l’état d’urgence n’a été décrété par les présidents américains qu’en cas de situations extrêmes nécessitant une réponse immédiate, comme des catastrophes naturelles ou des attentats terroristes.

La situation à la frontière avec le Mexique constitue-t-elle véritablement un état d’urgence? D’après les détracteurs du président Trump, ce n’est pas du tout le cas. Ils estiment que le président est tout simplement frustré que le Congrès refuse de lui laisser construire son mur et qu’il a donc décidé d’agir unilatéralement, ce qui n’est pas démocratique. Même certains Républicains affirment que la situation à la frontière, bien que problématique, ne nécessite pas la déclaration de l’état d’urgence. Donald Trump a semblé lui-même le reconnaître malencontreusement en déclarant lors d’une conférence de presse que I didn’t need to do this (Je n’avais pas besoin de faire cela). Si ce n’était pas indispensable, en quoi est-ce une véritable urgence nationale? 🤔

Que va-t-il se passer à présent? L’affaire va très certainement être portée devant les tribunaux. C’est la justice (sans doute au final la Cour Suprême) qui décidera si la déclaration de l’état d’urgence par Donald Trump est anticonstitutionnelle ou non. Le Congrès pourrait aussi bloquer le président en votant en faveur d’une résolution annulant sa déclaration de l’état d’urgence. Mais pour que cette résolution soit adoptée, il faudrait qu’un certain nombre de Républicains rejoignent les Démocrates et votent en sa faveur. De plus, Donald Trump pourrait encore y opposer son veto.

LE TWEET DE LA SEMAINE

Signé Chris Murphy, sénateur démocrate du Connecticut.

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Traduction: Vous savez ce qui constitue une véritable urgence nationale? Que Trump soit si mauvais dans son boulot qu’il n’a pas réussi à faire passer sa plus grande priorité législative au Congrès, y compris lorsque son parti contrôlait toutes les branches du gouvernement et qu’il panique désormais et fait des choses inconstitutionnelles.

UN DÉPUTÉ RÉPUBLICAIN DÉPLOYÉ À LA FRONTIÈRE

Adam Kinzinger, député républicain de l’Illinois et vétéran de la guerre en Irak, a été déployé à la frontière avec le Mexique cette semaine. Il est en effet toujours membre de la Garde Nationale de son état. On ignore combien de temps sa mission va durer. Rappelons que, sur décision du président Trump, des soldats américains sont déployés à la frontière avec le Mexique depuis le mois de novembre dernier.

LA PHOTO DE LA SEMAINE 🇻🇪

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Marco Rubio s’est rendu à Cucuta, en Colombie, ce week-end. Il y a été accueilli chaleureusement par des réfugiés vénézuéliens. Le sénateur de Floride, accompagné du député Mario Diaz-Balart et du président de l’Organisation des États Américains Carlos Trujillo, a visité le bâtiment dans lequel est entreposée l’aide humanitaire envoyée par les Etats-Unis à Cucuta et que Nicolas Maduro refuse de laisser entrer au Venezuela. Les trois hommes se sont ensuite rendus sur l’un des ponts reliant la Colombie et le Venezuela. Posant devant un container placé là par le régime de Maduro pour barrer la route à l’aide humanitaire, ils ont expliqué que le « régime criminel et terroriste » de Maduro était prêt à laisser le peuple vénézuélien mourir de faim mais que l’aide humanitaire, la liberté et la démocratie finiraient par arriver au Venezuela.

Quelques jours auparavant, le président colombien Ivan Duque avait été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump. Dans un communiqué commun publié à l’issue de leur rencontre, les deux hommes ont indiqué vouloir continuer à travailler ensemble pour « restaurer la liberté, la démocratie et la prospérité au Venezuela ».

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LA LOI DE LA SEMAINE

Cette semaine, le Sénat américain a adopté le Natural Resources Management Act (92-8). Seulement huit sénateurs ont voté contre l’adoption de ce texte. Ils sont tous Républicains: Mike Lee, Rand Paul, Ted Cruz, Ben Sasse, James Lankford, Pat Toomey, Ron Johnson et Jim Inhofe. Le texte devrait maintenant être adopté sans encombres à la Chambre des Représentants.

Le texte, relatif à la conservation du territoire américain, prévoit entre autres:

– La protection de 500,000 hectares supplémentaires de territoire américain.

– L’interdiction de l’extraction minière sur 150,000 hectares supplémentaires autour des parcs nationaux de Yellowstone et North Cascades.

– L’extension de la superficie des parcs nationaux de la Death Valley et de Joshua Tree.

– La création de plusieurs nouveaux monuments nationaux.

– La protection de plusieurs rivières sauvages dans sept états (interdiction de les exploiter, d’y construire des barrages, etc.)

– La prolongation jusqu’en 2022 d’un programme de protection de l’habitat de 380 espèces d’oiseaux, y compris des oiseaux migrateurs.

D’après le Washington Post, cette loi est la plus importante adoptée depuis au moins dix ans en matière de conservation. Elle est le résultat d’un travail bipartisan qui a duré de longs mois. Comme quoi, Républicains et Démocrates sont encore parfois capables de travailler ensemble sur des dossiers importants.

MEANWHILE, IN CALIFORNIA…

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a annoncé qu’il abandonnait la majeure partie du projet de construction d’un réseau TGV dans son état, en raison de son coût trop élevé, estimé à 77 milliards de dollars.

Le projet de construction d’un California High-Speed Rail avait été validé par le prédécesseur de Gavin Newsom en 2012. Ce projet ambitieux prévoyait de construire un réseau de lignes à grande vitesse reliant les principales villes californiennes. Les travaux de la phase 1 du projet, consistant à construire une ligne reliant San Francisco à Los Angeles (en bleu sur la carte ci-dessous), ont débuté en 2015 et devaient théoriquement s’achever en 2033. La phase 2 du projet, consistant à étendre le réseau pour relier Sacramento à San Diego (en jaune sur la carte), était encore en cours de planification.

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Gavin Newsom a donc annoncé que le projet ne verrait pas le jour. Il n’y aura pas de liaison TGV entre Los Angeles et San Francisco, ni entre Sacramento et San Diego. Seule la section reliant Merced à Bakersfield dans la Central Valley sera construite, ce qui devrait coûter environ 10 milliards de dollars.

La décision de Newsom intervient au moment où de nombreux élus démocrates ont déclaré être favorables à un projet encore assez vague de Green New Deal, qui appelle notamment à développer un réseau TGV dans tout le pays afin d’encourager les Américains à abandonner l’avion au profit du train. Ce n’est pas gagné.

P.S. La décision de Gavin Newsom nous rappelle aussi qu’il n’existe actuellement aucune ligne de TGV aux Etats-Unis (un train à grande vitesse étant considéré comme un train capable de rouler à plus de 250 kilomètres par heure) !

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Longueur des voies de TGV (en rouge) en Chine, en Europe, au Japon et en Amérique du Nord (Source: Axios)

LA CONFIRMATION DE LA SEMAINE

William Barr est officiellement le nouvel Attorney General des Etats-Unis. Sa nomination à ce poste a été confirmée par le Sénat cette semaine (54-45). Trois sénateurs démocrates ont voté en faveur de la nomination de Barr: Joe Manchin, Doug Jones et Kyrsten Sinema. Un seul sénateur républicain a voté contre: Rand Paul.

L’ABANDON DE LA SEMAINE

Heather Nauert a retiré sa candidature au poste d’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations Unies. Donald Trump l’avait désignée pour succéder à Nikki Haley, mais sa nomination devait encore être confirmée par le Sénat. Les raisons de l’abandon de Nauert ne sont pas très claires. D’après la presse américaine, la Maison Blanche aurait découvert qu’elle avait autrefois employé une nounou qui n’avait pas le droit de travailler aux Etats-Unis. Mais il est aussi possible que des sénateurs aient fait discrètement comprendre à la Maison Blanche qu’ils n’étaient pas prêts à confirmer la nomination de Nauert à l’ONU en raison de son manque d’expérience. Donald Trump va désormais devoir nommer quelqu’un d’autre à ce poste.

LA DÉMISSION DE LA SEMAINE

Brock Long, administrateur de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), a démissionné. La FEMA est l’agence fédérale américaine qui s’occupe de planifier les opérations de secours en cas de catastrophe naturelle. Brock Long faisait l’objet d’une enquête interne. Il était soupçonné d’avoir utilisé des véhicules de l’agence pour des déplacements privés. Son adjoint va prendre la direction de l’agence par intérim, en attendant que le président Trump désigne son successeur.

LA POLÉMIQUE DE LA SEMAINE

La députée démocrate du Minnesota Ilhan Omar, qui a été élue pour la première fois au Congrès lors des midterms de novembre dernier, est-elle antisémite? Plusieurs de ses tweets ont en tout cas déclenché la polémique cette semaine. Elle y affirmait que les politiciens américains étaient payés par des lobbies pour afficher un soutien sans failles à Israël. Dans l’un de ces tweets, elle écrivait au sujet du soutien des politiciens américains à Israël: It’s all about the Benjamins baby. « The Benjamins » faisant référence aux billets de $100, sur lesquels est affiché le visage de Benjamin Franklin. Ilhan Omar a immédiatement été accusée d’utiliser des clichés antisémites, non seulement par les Républicains mais aussi par de nombreux membres du Parti Démocrate. La Speaker Nancy Pelosi a condamné ses propos et lui a demandé de s’excuser. Sous pression, Ilhan Omar a effectivement présenté des excuses, affirmant qu’elle n’avait pas voulu offenser « les Juifs Américains dans leur ensemble ».

ROAD TO 2020

Pas de nouvelle annonce de candidature à la présidence à signaler côté démocrate cette semaine. En revanche, Bill Weld pourrait bien défier Donald Trump côté républicain !

  • Bill Weld forme un exploratory committee

Bill Weld, ex-gouverneur du Massachusetts, a annoncé qu’il envisageait sérieusement de défier Donald Trump lors d’une primaire républicaine en 2020. Il a même déjà formé un exploratory committee. Weld a qualifié Donald Trump d’ « instable » et de « président qui accorde plus d’importance à son image et à ses affaires personnelles qu’au bien du pays ».

  • Le Parti Démocrate dévoile ses règles d’admission aux débats télévisés

Le Parti Démocrate avait déjà annoncé que pas moins de douze débats télévisés entre candidats aux primaires seraient organisés (six en 2019 et six en 2020) ! Plus de précisions quant à l’organisation de ces débats ont été dévoilées cette semaine.

Pour être admis sur le plateau des débats, un candidat devra remplir l’un des deux critères suivants:

– Être crédité d’au moins 1% des intentions de vote dans trois sondages différents.

– Avoir reçu des dons pour sa campagne de la part d’au moins 65,000 personnes, dont minimum 200 personnes dans 20 états différents. Ce deuxième critère est nouveau et pourrait permettre à des candidats très mal placés dans les sondages d’avoir tout de même accès aux débats.

D’autre part, vu le nombre probablement très élevé de candidats remplissant les critères mentionnés ci-dessus, chaque débat pourrait en réalité consister en deux débats distincts, afin d’éviter qu’un trop grand nombre de candidats se retrouvent sur le même plateau. Cependant, contrairement à ce qu’avait fait le Parti Républicain en 2015 avec ses Happy Hour Debates réservés aux candidats les moins bien classés dans les sondages, le Parti Démocrate a décidé que les candidats seraient séparés en deux groupes par simple tirage au sort. En outre, les deux débats auront lieu en prime-time, lors de deux soirées consécutives. En tant qu’observateurs européens, nous nous réjouissons déjà à l’idée de passer deux nuits blanches d’affilée pour le prix d’une 🤪

Enfin, le Parti Démocrate a confirmé que le premier débat aurait lieu au mois de juin. Il sera co-organisé par NBC News, MSNBC et Telemundo. Le second débat aura lieu au mois de juillet et sera organisé par CNN.

  • Kamala Harris se déclare favorable à la dépénalisation du cannabis

La sénatrice de Californie Kamala Harris, candidate à l’élection présidentielle, a avoué lors d’une émission de radio qu’elle avait fumé un joint lorsqu’elle était étudiante. Elle a aussi déclaré qu’elle était favorable à la dépénalisation de la consommation de cannabis au niveau fédéral parce que « cela apporte de la joie à beaucoup de gens et nous avons besoin de plus de joie ». Hum, OK.

  • Gavin Newsom apporte son soutien à Kamala Harris

Le gouverneur de Californie a choisi son camp pour les primaires démocrates. Il a annoncé qu’il soutenait Kamala Harris.

  • Julián Castro s’engage à visiter les 50 états américains au cours de sa campagne

Julián Castro s’est engagé à se rendre dans tous les états américains dans le cadre de sa campagne pour les primaires démocrates. Les candidats se concentrent généralement sur un certain nombre d’états, notamment ceux dans lesquels ont lieu les premières primaires et caucus (Iowa, New Hampshire, Caroline du Sud, etc.). Si Castro tient sa promesse, ce ne sera donc pas ordinaire.

  • L’astronaute Mark Kelly candidat au Sénat en Arizona

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En novembre 2020, les Américains n’éliront pas seulement un nouveau président. Ils voteront aussi pour élire leurs nouveaux représentants au Congrès. Cette semaine, l’astronaute Mark Kelly a annoncé qu’il serait candidat au Sénat en Arizona pour le compte du Parti Démocrate. Kelly est allé quatre fois dans l’espace et a séjourné au sein de la Station Spatiale Internationale. Il a pris sa retraite en 2011. Avant d’intégrer la NASA, il était membre de la U.S. Navy. Il a combattu durant la Guerre du Golfe.

Mark Kelly est aussi le mari de Gabby Giffords, ex-députée ayant survécu à une tentative d’assassinat en 2011. Elle avait reçu une balle dans la tête alors qu’elle s’exprimait lors d’un meeting à Tucson. Elle a survécu mais a gardé de graves séquelles. Elle milite depuis en faveur d’un durcissement de la législation sur les armes à feu. Un combat que son mari entend également mener s’il est élu.

La campagne de Mark Kelly a très bien démarré puisqu’il avait déjà récolté plus d’un million de dollars de dons au lendemain de l’annonce de sa candidature !

LE SONDAGE DE LA SEMAINE

Seriez-vous prêt à voter pour un candidat qui a porté un déguisement de type blackface par le passé, qui a trompé son conjoint ou qui a été accusé d’agression sexuelle? Morning Consult et Politico ont interrogé les Américains à ce sujet et les résultats du sondage sont très intéressants. On y découvre que les électeurs républicains pardonneraient plus facilement que les électeurs démocrates, y compris les infidélités conjugales. Ainsi, 33% des Républicains se disent prêts à voter pour un politicien ayant trompé son conjoint, contre 25% des Démocrates. Notez que Démocrates et Républicains sont davantage prêts à pardonner un scandale à un politicien de leur propre camp qu’à un politicien dont l’affiliation n’est pas précisée.

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LE RETWEET DE LA SEMAINE

Sachez que le président Trump a partagé ce tweet sur son compte officiel cette semaine. Ne nous demandez pas d’explication.

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BONUS – L’ÉMISSION DE LA SEMAINE

Si vous comprenez l’anglais, nous vous suggérons de prendre les 50 minutes nécessaires pour regarder cet épisode de l’émission Find Your Roots, consacré à Paul Ryan, Marco Rubio et Tulsi Gabbard. Le principe de l’émission est de révéler à des invités célèbres les résultats de recherches effectuées sur leurs ancêtres et leur patrimoine génétique.

 

 

 

 

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