Donald Trump en Corée du Nord et les autres infos d’une semaine éreintante, c’est par ici. Suivez le guide.
L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE
Le premier débat télévisé entre candidats démocrates à la présidence. Vingt candidats se sont affrontés à Miami lors de deux soirées consécutives. Vous pouvez lire nos comptes-rendus en cliquant sur les liens ci-dessous.
Compte-rendu du premier débat démocrate, partie 1
Compte-rendu du premier débat démocrate, partie 2
Plus de 18 millions d’Américains ont regardé le débat du jeudi soir (celui avec Joe Biden et Bernie Sanders) à la télévision, un record historique pour un débat démocrate ! Ils étaient 15 millions devant la première manche du débat la nuit précédente. À titre de comparaison, en août 2015, 24 millions de personnes avaient regardé le tout premier débat entre candidats républicains à l’élection présidentielle de 2016.
📌 À vos agendas ! Le prochain débat démocrate aura lieu les 30 & 31 juillet à Detroit. Il sera organisé par CNN.
L’AUTRE ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE – DONALD TRUMP DEVIENT LE PREMIER PRÉSIDENT AMÉRICAIN À POSER LE PIED EN CORÉE DU NORD !
Les images ont fait le tour du monde. Ce dimanche, le président Trump s’est rendu à la DMZ – la fameuse zone démilitarisée qui sépare la Corée du Sud de la Corée du Nord – pour y rencontrer Kim Jong-Un. Il en a profité pour traverser symboliquement la ligne de démarcation qui sépare les deux Corées et pour faire quelques pas en Corée du Nord. Il est ainsi devenu le tout premier président américain à poser le pied sur le territoire nord-coréen. « Je n’aurais jamais cru vous rencontrer ici », s’est exclamé Kim Jong-Un.
Le plus surprenant est que cette rencontre avec Kim Jong-Un à la DMZ était semble-t-il plus ou moins improvisée. Samedi, alors que Donald Trump s’apprêtait à quitter le Japon (où il venait de participer au sommet du G20) pour la Corée du Sud, il publiait un tweet dans lequel il suggérait à Kim Jong-Un de le rejoindre à la DMZ le lendemain pour qu’il puisse lui serrer la main et « lui dire bonjour ».

Après leur poignée de mains historique sur le territoire nord-coréen, Donald Trump et Kim Jong-Un se sont entretenus pendant près d’une heure à l’intérieur de la Freedom House, un building situé du côté sud-coréen de la frontière. C’était la troisième rencontre entre les deux hommes, après les sommets de Singapour et de Hanoï.
À l’issue de la rencontre, Donald Trump a indiqué que Kim Jong-Un avait accepté que les négociations entre son pays et les Etats-Unis reprennent. Elles étaient au point mort depuis l’échec du sommet de Hanoï en février dernier. Des pourparlers devraient donc reprendre entre les deux pays dans les prochaines semaines. L’équipe en charge des négociations côté américain est menée par Stephen Biegun, qui a été nommé « représentant spécial pour la Corée du Nord » par le Département d’Etat.
Devant la presse, Donald Trump a de nouveau qualifié sa relation avec Kim Jong-Un de « grande amitié » et a déclaré que cela avait été un « honneur » de traverser la frontière et de fouler le sol de la Corée du Nord. Il l’a aussi réaffirmé plus tard dans un tweet.

Donald Trump a aussi suggéré qu’il pourrait bientôt inviter Kim Jong-Un à la Maison Blanche ! Une décision qui ne ferait certainement pas l’unanimité aux Etats-Unis, où la rencontre du président avec Kim Jong-Un à la DMZ a été davantage critiquée qu’applaudie. Si les supporters du président estiment qu’il a fait un geste historique en faveur de la paix et contribué à la relance des négociations, ses nombreux détracteurs estiment qu’il s’agissait avant tout d’un spectacle médiatique injustifié. En rencontrant Kim Jong-Un à la DMZ et en mettant les pieds en Corée du Nord, Donald Trump accorde une légitimité énorme au dictateur nord-coréen, dont celui-ci ne disposait pas jusqu’à présent sur la scène internationale. Kim Jong-Un ne se privera d’ailleurs certainement pas d’utiliser ce moment à des fins de propagande, comme le montre cette Une du Rodong Sinmum, le journal officiel du Parti du travail de Corée.
Or, les Etats-Unis n’ont quasiment rien obtenu en retour jusqu’à présent. La Corée du Nord ne s’est toujours pas engagée à la dénucléarisation, pourtant présentée comme l’objectif principal des négociations. Elle a même procédé récemment à deux nouveaux tirs de missile. Pour beaucoup d’observateurs, une poignée de mains à la DMZ ne pourrait éventuellement se justifier qu’après que les négociations aient abouti à de réelles avancées. De plus, le président Trump est aussi très critiqué pour la manière dont il parle positivement de Kim Jong-Un, sans jamais évoquer le non-respect flagrant des droits de l’homme en Corée du Nord. Qu’il rencontre et discute avec le dictateur nord-coréen, cela fait débat mais pourquoi pas. Mais de là à le décrire sans cesse comme son ami et un formidable leader?
Beaucoup d’élus démocrates ont immédiatement critiqué le président en reprenant essentiellement les arguments que nous venons de citer ci-dessus. Celui qui y est allé le plus fort est Tim Ryan, député de l’Ohio et candidat à la présidence, en comparant la rencontre de Trump avec Kim Jong-Un à la DMZ à celle entre Neville Chamberlain et Adolf Hitler en 1938.
Him going to North Korea is like Chamberlain going to talk to Hitler. (Le président qui va en Corée du Nord, c’est comme Chamberlain qui va parler à Hitler)
POTUS AU G20
Avant de se rendre en Corée du Sud, Donald Trump avait passé quelques jours à Osaka, au Japon, où se tenait le sommet du G20. Melania Trump n’avait pas fait le déplacement.
Le président s’est entretenu avec bon nombre de ses homologues, y compris Xi Jinping et Vladimir Poutine.
La rencontre avec Xi Jinping était particulièrement attendue étant donné que la guerre commerciale bat son plein entre les Etats-Unis et la Chine. Donald Trump et Xi se sont tout simplement mis d’accord pour poursuivre les négociations. Le statu quo persiste donc. Donald Trump a toutefois annoncé qu’il renonçait pour l’instant à mettre en place de nouvelles taxes sur une nouvelle liste de produits chinois.
La rencontre de Donald Trump avec Vladimir Poutine a aussi retenu l’attention des médias. Lorsque des journalistes sont entrés dans la pièce où les deux hommes se rencontraient, le président américain a « plaisanté » en déclarant au président russe:
Fake news is a great term, isn’t it? You don’t have this problem in Russia but we do. (Fake news est un bon terme, n’est-ce pas? Vous n’avez pas ce problème en Russie mais nous l’avons)
Poutine a répondu en anglais: « We also have. It’s the same » (Nous l’avons aussi. C’est pareil)
La « plaisanterie » du président Trump n’a pas du tout fait rire les journalistes américains, qui n’ont pas manqué de rappeler que de nombreux journalistes critiques vis-à-vis du Kremlin avaient été assassinés ces dernières années en Russie.
Un journaliste a également demandé à Donald Trump s’il avait l’intention de mettre en garde Vladimir Poutine contre une éventuelle tentative d’ingérence russe lors de la campagne électorale de 2020. Donald Trump s’est alors tourné vers Poutine et lui a adressé d’un air moqueur: « Ne vous mêlez pas de nos élections ».
LE TWEET DE LA SEMAINE
Donald Trump a mis en garde l’Iran contre toute attaque contre « quoi que ce soit d’Américain ». Il a affirmé que les Etats-Unis répondraient à toute attaque avec « une force écrasante » synonyme d’ « éradication ».

Le communiqué auquel fait référence le président Trump est un communiqué dans lequel le gouvernement iranien critiquait les dernières sanctions mises en place par les Etats-Unis contre l’Ayatollah Ali Khamenei et le ministre des Affaires Étrangères Javad Zarif. D’après l’Iran, ces sanctions sont « idiotes et scandaleuses » et « signifient la fermeture définitive des portes de la diplomatie ».
MEANWHILE, IN BAHRAIN…
La Maison Blanche a enfin dévoilé cette semaine une partie de son plan de paix pour le Proche-Orient, sur lequel travaille Jared Kushner depuis le début du mandat de Donald Trump. Seule la partie économique du plan a été dévoilée pour l’instant. La Maison Blanche affirme que la partie politique suivra plus tard.
Les médias en ont curieusement assez peu parlé, mais une grande conférence était organisée à Bahreïn pour discuter de ce plan de paix. Plus de 300 représentants issus de 30 pays différents y assistaient. Les Palestiniens avaient toutefois décidé de boycotter l’événement et les Israéliens n’avaient pas non plus envoyé de délégation. L’absence de représentants israéliens et palestiniens a évidemment suffi à certains observateurs pour qualifier la conférence d’échec.
Jared Kushner a prononcé un discours devant l’assemblée et s’est adressé directement au peuple palestinien pour lui dire que les Etats-Unis n’avaient pas l’intention de le laisser tomber.
My message to the Palestinians is: Don’t believe what people tell you. President Trump and the U.S. haven’t given up on you. (Mon message aux Palestiniens est le suivant: ne croyez pas ce que les gens vous racontent. Le président Trump et les Etats-Unis ne vous ont pas laissé tomber)
Un discours sans doute un peu compliqué à entendre pour les Palestiniens après que l’administration Trump ait reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël et y ait transféré l’ambassade américaine. Néanmoins, la partie économique du plan de paix de Jared Kushner est destinée avant tout aux Palestiniens. L’objectif est d’investir massivement pour aider l’économie palestinienne et améliorer les conditions de vie des Palestiniens. Kushner et son équipe semblent penser qu’une amélioration de la situation économique de la Palestine est un prélude indispensable à un possible accord de paix sur le plan politique.
Que prévoit exactement le plan de la Maison Blanche?
En résumé:
∗ Des investissements pour un montant total de 50 milliards de dollars en 10 ans au Proche-Orient. La moitié de ces investissements seraient consacrés à la Palestine (Cisjordanie et Gaza), l’autre moitié à la Jordanie, au Liban et à l’Égypte. Ces investissements seraient avant tout réalisés par les Etats-Unis, mais aussi par d’autres états (notamment les monarchies du Golfe) et par le secteur privé, encouragé à collaborer.
∗ Les investissements en Cisjordanie et à Gaza permettraient de financer plus de 100 projets. Construction d’infrastructures, projets éducatifs, projets touristiques, etc.
∗ 5 milliards de dollars seraient consacrés à la construction d’une autoroute (et peut-être aussi d’une voie de chemin de fer) reliant la Cisjordanie à la bande de Gaza. Cette autoroute traverserait donc le territoire israélien.
La Maison Blanche estime que son plan permettrait de créer 1 million d’emplois en Palestine, réduisant ainsi considérablement le taux de chômage, qui y est aujourd’hui de 30%. La Maison Blanche estime aussi que le plan permettrait de doubler le PIB palestinien en 10 ans.
Il ne reste plus qu’à voir si les Israéliens et les Palestiniens sont prêts à donner leur feu vert à ce plan économique avant même de savoir ce que propose la Maison Blanche sur le plan politique. Le pari de Jared Kushner semble plus qu’ambitieux.
LA FEMME DE LA SEMAINE
Stephanie Grisham. Elle vient d’être nommée par le président Trump pour succéder à Sarah Sanders au poste de porte-parole de la Maison Blanche. Elle occupera également la fonction de directrice de la communication de la Maison Blanche. Elle conservera en outre sa fonction de porte-parole de la First Lady Melania Trump, qu’elle occupe déjà depuis deux ans. Grisham va donc cumuler trois fonctions habituellement confiées à trois personnes différentes !
LA PHOTO DE LA SEMAINE
Cette photo d’un père et de sa petite fille qui se sont noyés en tentant de traverser le Rio Grande pour pénétrer aux Etats-Unis a suscité une vive émotion outre-Atlantique. Le cliché symbolise à lui seul le désespoir qui pousse de plus en plus de familles originaires du Guatemala, du Honduras et du Salvador à prendre tous les risques pour atteindre les Etats-Unis.
Pendant ce temps-là, le Congrès américain a débloqué en urgence un budget supplémentaire de 4,6 milliards de dollars destiné aux différentes agences chargées de gérer la crise migratoire. L’objectif est entre autres d’améliorer les conditions de détention des migrants arrêtés par la Border Patrol après avoir franchi illégalement la frontière. Ces conditions de détention font l’objet de plus en plus de critiques. La députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a même récemment créé la polémique en évoquant l’existence de « camps de concentration » à la frontière.
LA DÉCLARATION DE LA SEMAINE
He lost the election and he was put into office because the Russians interfered on his behalf. (Il a perdu l’élection et il a atterri à la Maison Blanche parce que les Russes sont intervenus en sa faveur)
L’ancien président Jimmy Carter lors d’une conférence, suggérant que Donald Trump n’est pas un président légitime. Des propos jugés irresponsables par beaucoup, notamment par l’ancien sénateur républicain Jeff Flake, que l’on ne peut pas vraiment soupçonner de sympathie à l’égard de Donald Trump.

Par ailleurs, rappelons tout de même qu’une enquête sur l’ingérence russe a bien été menée par le procureur Mueller. Plusieurs comités du Congrès ont également mené ou mènent encore des enquêtes parlementaires à ce sujet. On sait que la Russie a mené une campagne d’ingérence lors de la campagne électorale et que celle-ci a pu influencer certains électeurs, comme de nombreux autres facteurs. Jusqu’à preuve du contraire, il est toutefois impossible de démontrer que Donald Trump n’aurait pas été élu sans ingérence russe.
À VOS AGENDAS !
Robert Mueller témoignera publiquement devant deux comités du Congrès (House Intelligence Committee & House Judiciary Committee) le 17 juillet prochain. Mueller avait laissé entendre qu’il ne souhaitait pas témoigner devant le Congrès, mais les présidents démocrates des comités concernés l’ont tout de même convoqué. À ne pas manquer.
LE TALENT CACHÉ DE LA SEMAINE
Insolite. Quand le ministre de la Justice William Barr démontre qu’il sait jouer de la cornemuse.
ROAD TO 2020
Cory et Kamala vs Joe. Et si vous vous rendez en vacances à Miami, ne faites pas comme Bill de Blasio.
- Le chiffre de la semaine
2 millions de $$$ ou la somme récoltée par la campagne de Kamala Harris dans les 24 heures ayant suivi sa bonne performance lors du débat démocrate.
- Joe Biden contre-attaque
Au lendemain du débat démocrate, Joe Biden s’exprimait lors d’une conférence organisée par le révérend Jesse Jackson à Chicago et a brièvement évoqué son affrontement avec Kamala Harris.
I heard and I listened to and I respect Senator Harris, but we all know that 30 seconds to 60 seconds on a campaign debate exchange can’t do justice to a lifetime commitment to civil rights. (J’ai entendu et écouté la sénatrice Harris et je la respecte, mais nous savons tous que les 30 à 60 secondes d’un échange lors d’un débat ne peuvent pas rendre justice à l’engagement d’une vie entière pour les droits civils)
L’ancien vice-président a répété qu’il s’était toujours engagé en faveur de l’égalité raciale et a promis, s’il était élu, d’être un président qui lutterait activement contre le racisme. Il a aussi ajouté qu’il serait préférable que les débats entre candidats lors de la campagne portent sur l’avenir plutôt que sur le passé.
The discussion in this race today shouldn’t be about the past. We should be talking about how we can do better. (La discussion lors de cette campagne aujourd’hui ne devrait pas porter sur le passé. Nous devrions parler de ce que nous pouvons faire pour améliorer les choses)
- Cory Booker affirme qu’il n’est pas sûr que Joe Biden soit capable de réconcilier le pays
Cory Booker avait été le premier adversaire de Joe Biden à critiquer ses commentaires sur la civilité de deux de ses anciens collègues ségrégationnistes. Lors du débat démocrate, c’est Kamala Harris qui a attaqué le vice-président sur ce point, ainsi que sur ses positions passées concernant le busing (ndlr: Cory Booker n’était pas dans le même groupe de candidats que Joe Biden lors du débat).
Après le débat, Cory Booker a déclaré lors d’une interview qu’il avait été heurté par les propos tenus par Joe Biden en réponse à Kamala Harris.
I literally leaned back in my couch and couldn’t believe that one moment. (Je me suis littéralement penché en arrière dans mon canapé et je ne pouvais pas croire à ce moment)
Booker a aussi critiqué une autre déclaration faite par Joe Biden au lendemain du débat, lors de son discours à la conférence organisée par le révérend Jesse Jackson. Joe Biden a déclaré que « Nous devons reconnaître qu’un enfant qui porte un sweat à capuche pourrait très bien être le prochain lauréat du Prix Nobel de poésie et pas le membre d’un gang ». Cory Booker a dénoncé ces propos sur Twitter.

Enfin, ce dimanche, dans l’émission Meet the Press, Booker a répété que Joe Biden n’avait semble-t-il pas la sensibilité nécessaire pour évoquer la question raciale de manière adéquate et qu’il n’était donc « pas sûr » que l’ancien vice-président soit la bonne personne pour réconcilier le pays.
Qui aurait cru que le début de campagne électorale démocrate se transformerait en un duel entre deux sénateurs afro-américains et l’ancien vice-président de Barack Obama, les deux premiers accusant le troisième de faire preuve d’insensibilité raciale?
- L’idée de génie de la semaine
Le maire de New York et candidat à la présidence Bill de Blasio a eu la très bonne idée de citer Che Guevara lors d’un rassemblement à Miami…
Au lendemain de sa participation au débat démocrate, de Blasio a rejoint des travailleurs en grève à l’aéroport de Miami pour leur apporter son soutien. Il a prononcé un petit discours pour les encourager à poursuivre leur combat pour l’obtention de meilleures conditions de travail et a conclu par les mots Hasta la victoria siempre!, célèbre formule utilisée par Che Guevara dans sa lettre d’adieu à Fidel Castro.
En quelques heures, les critiques se sont abattues sur de Blasio, y compris de la part de nombreux élus démocrates de Floride. « Le maire Bill de Blasio ne parle pas au nom du Parti Démocrate de Floride et il ferait bien de s’excuser », a par exemple déclaré la présidente du Parti Démocrate de Floride.
Le sénateur républicain Marco Rubio s’en est lui aussi donné à cœur joie, affirmant sur Twitter que « Bill de Blasio s’est rendu à l’aéroport de Miami aujourd’hui et a terminé son discours en citant la lettre d’adieu du meurtrier Che Guevara à Fidel Castro. Mais comment quiconque ose-t-il le traiter lui ou un autre démocrate de socialiste? ».
Sous pression, Bill de Blasio a fini par s’excuser, tout en affirmant qu’il ne connaissait pas l’origine de la célèbre phrase qu’il avait utilisée.

Une explication jugée peu crédible par Marco Rubio, qui a rappelé que Bill de Blasio avait étudié la politique latino-américaine à l’université, avait longtemps soutenu les Sandinistes du Nicaragua et avait passé sa lune de miel à Cuba. (Pour info, ces affirmations ne sont pas mensongères).

L’ILLINOIS DÉPÉNALISE LA CONSOMMATION DU CANNABIS
Pour terminer, signalons que l’Illinois est devenu cette semaine le 11ème état américain à dépénaliser la consommation du cannabis. Les autres états où fumer du cannabis est légal sont le Colorado, l’état de Washington, l’Oregon, la Californie, le Nevada, l’Alaska, le Michigan, le Massachusetts, le Vermont et le Maine. La consommation de cannabis est également légale à Washington, D.C.