WEEKLY NEWS FLASH #209

La semaine qui vient de s’achever fut avant tout celle du début du procès du président Trump au Sénat. Ce qui n’a pas empêché ce dernier de se rendre au Forum Économique Mondial de Davos et de s’exprimer lors de la March for Life, le grand rassemblement annuel des opposants à l’avortement. Retour sur ces événements et sur le reste de l’actualité politique des sept derniers jours.

RIP KOBE BRYANT

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Nous ne pouvions pas ne pas commencer par cette information de dernière minute absolument tragique, tombée dimanche soir, alors même que nous finalisions la rédaction de cet article. L’immense star du basketball américain Kobe Bryant et sa fille Gianna, âgée de 13 ans, sont morts dans un accident d’hélicoptère en Californie. Trois autres personnes présentes à bord de l’appareil sont également décédées. La nouvelle a provoqué un véritable choc aux Etats-Unis, où Kobe Bryant était une véritable légende du sport. C’est un peu comme si l’on avait annoncé la mort de Zinedine Zidane en France.

La tristesse et les messages de désarroi ont immédiatement envahi Twitter. Les politiciens de tous bords ont été très nombreux à se joindre au mouvement et à présenter leurs condoléances à la famille de Bryant. Voici, par exemple, la réaction du gouverneur de Californie:

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Traduction: Aujourd’hui, le monde a perdu une légende. La carrière de 20 ans de Kobe Bryant avec les Lakers a fait monter le niveau de tous les joueurs. Il a mené son équipe vers les triomphes. Il a combattu avec une férocité incomparable. Il a défié les probabilités. Pour le dire simplement – c’était une icône. Nos pensées vont à sa famille et à ses fans.

Et celle de Barack Obama:

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Traduction: Kobe était une légende sur le court et commençait à peine ce qui aurait été un deuxième acte tout aussi significatif. La disparition de Gianna rend les choses encore plus tristes pour nous en tant que parents. Michelle et moi envoyons tout notre amour et nos prières à Vanessa et toute la famille Bryant en cette journée inconcevable.

Kobe Bryant était membre de l’équipe nationale américaine de basketball qui a remporté la médaille d’or aux JO de 2008 et de 2012. En NBA, il a effectué toute sa carrière avec les Los Angeles Lakers. À Los Angeles, il était donc vénéré. La photo ci-dessus a été prise par notre rédactrice à deux pas de son logement à L.A., lors d’un voyage aux Etats-Unis en 2017. Kobe Bryant avait mis un terme à sa carrière en 2016. Il avait 41 ans.

L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE

La première semaine du procès de Donald Trump au Sénat. Cliquez sur le lien suivant pour lire notre résumé: Impeachment Trial, Semaine 1

Dans ce Weekly News Flash, nous reviendrons sur le reste de l’actualité de la semaine.

LE SITE WEB DE LA SEMAINE

Un petit groupe de Républicains anti-Trump a créé le site web www.presidentpence.com pour rappeler aux sénateurs républicains qu’en cas de destitution du président Trump, c’est bien Mike Pence, un « conservateur républicain ordinaire », qui lui succéderait et non un Démocrate. Le site contient ce tableau listant les principales différences entre Mike Pence et Donald Trump.

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Ce n’est pas une information très sérieuse, mais cela nous a fait sourire. Et nous en avions bien besoin cette semaine.

POTUS IN DAVOS

Pendant que son procès débutait au Sénat, le président Trump se trouvait en Suisse pour participer à la cinquantième édition du Forum Économique Mondial de Davos, tout comme de nombreux autres chefs d’état et de gouvernement et des centaines d’hommes d’affaires.

Le président américain a prononcé un discours dans lequel il a affirmé que les Etats-Unis étaient en plein boom économique. Un boom économique « comme le monde n’en a jamais vu ».

Alors que la lutte contre le réchauffement climatique avait été désignée comme l’un des principaux thèmes du Forum cette année, Donald Trump a aussi critiqué ceux qu’il a qualifiés de « prophètes de malheur » délivrant des « prédictions d’apocalypse ». Une référence à certains activistes pour le climat, comme Greta Thunberg, qui a également pris la parole à Davos. Donald Trump a affirmé que les Etats-Unis étaient déterminés à protéger « la création de Dieu », mais que ce n’était pas le moment d’être pessimiste. Le Secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a également critiqué Greta Thunberg et affirmé qu’elle devrait « étudier l’économie à l’université » avant de venir donner des leçons aux élus à Davos.

Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, le président Trump a été interrogé au sujet des soldats américains présents sur les bases américaines frappées par des missiles iraniens au début du mois et auxquels on a diagnostiqué depuis des lésions cérébrales. Le président a minimisé, affirmant que « j’ai entendu qu’ils avaient eu des maux de tête, mais ce n’est rien de très sérieux ». Une association de vétérans a d’ores et déjà demandé au président de s’excuser et a rappelé que les lésions cérébrales peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé, parfois à long terme, telles que des troubles de la mémoire, de la vision ou de l’audition. Le Département de la Défense a confirmé que 34 soldats américains avaient souffert de lésions cérébrales à la suite des attaques iraniennes. Certains ont déjà repris le service, d’autres sont actuellement soignés en Allemagne et aux Etats-Unis. Le Pentagone a précisé que les symptômes ne s’étaient déclarés et/ou n’avaient été identifiés que plusieurs jours après les attaques iraniennes, ce qui explique que le gouvernement américain ait dans un premier temps affirmé que celles-ci n’avaient fait aucune victime.

NB: Juan Guaidó était également présent à Davos. Il a prononcé un discours appelant la communauté internationale, et notamment l’Europe, à soutenir davantage l’opposition vénézuélienne. Il a réaffirmé que des élections démocratiques devaient être organisées au Venezuela et que ce ne serait pas possible tant que Nicolas Maduro serait au pouvoir. Avant de se rendre à Davos, Guaidó s’était d’abord rendu en Colombie, où il a rencontré le président colombien et le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, qui a de nouveau affirmé que les Etats-Unis le soutenaient fermement.

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Juan Guaidó a pris un risque en quittant ainsi le Venezuela, puisque le gouvernement de Nicolas Maduro lui a interdit de quitter le pays. Il pourrait donc être arrêté à son retour. Le gouvernement de Maduro prendrait alors à son tour un risque, puisque les Etats-Unis ont déclaré que l’arrestation de Guaidó constituait une ligne rouge à ne pas franchir.

Certains défenseurs de la cause démocratique vénézuélienne espéraient que le président Trump prendrait le temps de rencontrer Juan Guaidó à Davos, mais une telle entrevue n’a manifestement pas eu lieu.

LE PRÉSIDENT TRUMP DEVIENT LE PREMIER PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS À PARTICIPER À LA MARCH FOR LIFE

La March For Life est une grande manifestation annuelle qui rassemble des dizaines de milliers d’opposants à l’avortement à Washington, D.C.. Il n’est pas rare de voir des élus républicains participer à cette manifestation. En revanche, aucun président américain n’y avait jamais activement participé. Ronald Reagan et George W. Bush avaient enregistré des messages de soutien aux manifestants diffusés lors de la marche, mais ne s’y étaient pas rendus en personne. Cette année, Donald Trump est devenu le premier président américain à le faire. Il a prononcé un bref discours, dans lequel il a déclaré que « tous ensemble, nous sommes la voix de ceux qui ne peuvent pas s’exprimer ». Il a aussi affirmé que les Démocrates défendaient des positions pro-avortement de plus en plus radicales et plaidaient désormais presque tous en faveur de la légalisation de l’avortement jusqu’au jour de la naissance. (Fact-check: Certains élus démocrates défendent effectivement cette position, mais pas la majorité d’entre eux).

LE LOGO DE LA SEMAINE

Le président Trump a dévoilé le logo officiel de la Space Force, nouvelle branche des forces armées américaines.

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Le Pentagone a confirmé que le président Trump avait choisi le nouveau logo parmi plusieurs options qui lui avaient été présentées.

LA POLÉMIQUE DE LA SEMAINE

Mike Pompeo a-t-il pété les plombs? Une journaliste de la radio publique NPR accuse le Secrétaire d’Etat de l’avoir convoquée dans son salon privé au Département d’Etat juste après une interview lors de laquelle il n’avait pas apprécié qu’elle lui pose des questions sur l’Ukraine et sur son manque de soutien à l’ambassadrice Marie Yovanovitch, licenciée par le président Trump l’an dernier. D’après la journaliste, Mary Louise Kelly, Pompeo lui aurait hurlé dessus. Il lui aurait notamment demandé: « Est-ce que vous pensez vraiment que les Américains en ont quelque chose à faire de l’Ukraine? ». Pompeo aurait également utilisé plusieurs gros mots et demandé à la journaliste si elle était capable de situer l’Ukraine sur une carte du monde. Elle aurait répondu que oui. Pompeo aurait alors demandé à l’un de ses assistants d’apporter une carte du monde pour tester la journaliste. Celle-ci aurait correctement identifié l’Ukraine sur la carte et Pompeo l’aurait laissée partir en affirmant encore que « les gens vont entendre parler de ça ».

La version de Mike Pompeo est quelque peu différente. Dans un communiqué officiel, le Secrétaire d’Etat affirme que la journaliste lui aurait menti à deux reprises. D’abord, en lui promettant que son interview porterait sur l’Iran et non sur l’Ukraine, puis en s’engageant à ne pas parler publiquement de l’entretien ayant suivi l’interview. Pompeo déclare que, dans ces conditions, « il n’est pas étonnant que les Américains ne fassent plus confiance aux médias ». Il est toutefois intéressant de noter qu’il ne nie pas avoir proféré des insultes ou demandé à la journaliste de situer l’Ukraine sur une carte. Son communiqué se termine même par la phrase suivante: « Il vaut la peine de souligner que le Bangladesh n’est pas l’Ukraine ». Le Secrétaire d’Etat sous-entend donc que Kelly a désigné le Bangladesh lorsqu’il lui a demandé de situer l’Ukraine sur la carte du monde, alors que Kelly affirme quant à elle avoir correctement identifié l’Ukraine.

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De nombreux confrères de Kelly ont rapidement pris sa défense et dénoncé une nouvelle attitude inacceptable d’un membre de l’administration Trump envers un journaliste. Ils affirment aussi ne pas croire que Kelly ait pu confondre l’Ukraine et le Bangladesh, alors qu’elle est titulaire d’un master en études européennes de la prestigieuse Université de Cambridge.

LA RECONVERSION DE LA SEMAINE

Reince Priebus, ancien président du Parti Républicain et chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche, a rejoint CBS News en tant que nouvel analyste politique.

LA FEMME DE LA SEMAINE

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Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan. Elle a été désignée par le Parti Démocrate pour délivrer la réponse de l’opposition au discours sur l’état de l’Union du président Trump, qui aura lieu le 4 février prochain. La version en espagnol sera quant à elle délivrée par la députée du Texas Veronica Escobar.

L’IMAGE DE LA SEMAINE

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Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le Capitole de Virginie, à Richmond, pour réaffirmer leur attachement au Second Amendement, qui garantit le droit à détenir des armes à feu. Plusieurs manifestants étaient armés et certains ont même défilé en tenue militaire. Mais la majorité d’entre eux avaient tout de citoyens ordinaires. La manifestation s’est déroulée dans le calme. Aucun incident n’a été déploré.

L’appel à manifester avait été lancé alors que le parlement de Virginie, dominé par les Démocrates depuis les dernières élections de mi-mandat, s’apprête à adopter plusieurs lois visant à restreindre l’accès des citoyens aux armes à feu, notamment une loi visant à renforcer le contrôle des antécédents des acheteurs, une loi interdisant d’acheter plus d’une arme à feu par mois et une red flag law permettant de confisquer temporairement leurs armes à des individus signalés par leurs proches comme dangereux.

Parmi les manifestants figurait un homme texan qui avait héroïquement neutralisé, à l’aide de sa propre arme, l’auteur d’une terrible fusillade dans l’église de Sutherland Springs en 2017. Cet homme a pris la parole lors de la manifestation et affirmé que les Américains devaient rester vigilants et défendre leurs droits.

MEANWHILE, IN UTAH…

L’Utah est devenu cette semaine le 19ème état américain à interdire la pratique de la conversion therapy sur les mineurs. La conversion therapy est une forme de « thérapie » très controversée qui permettrait de « soigner » les homosexuels et de les faire redevenir hétérosexuels. L’interdiction a été signée par le gouverneur républicain de l’état, Gary Herbert, qui avait annoncé en novembre dernier son intention d’interdire la pratique sur les mineurs.

Les autre états américains qui interdisent la conversion therapy sur des mineurs sont la Californie, le Colorado, le Connecticut, le Delaware, Hawaï, l’Illinois, le Maine, le Maryland, le Massachusetts, le Nevada, le New Hampshire, le New Jersey, le Nouveau Mexique, New York, l’Oregon, le Rhode Island, le Vermont et l’état de Washington. La pratique est également interdite dans le District of Columbia et à Porto Rico.

ROAD TO 2020

J-7 avant le caucus de l’Iowa !!!

  • Bernie Sanders fait la course en tête dans les derniers sondages réalisés en Iowa et au New Hampshire

Cela reste très serré et le résultat reste imprévisible, mais, à J-7 du caucus de l’Iowa, Bernie Sanders est en tête des intentions de vote aux primaires démocrates dans les derniers sondages réalisés en Iowa et dans le New Hampshire.

Le dernier sondage réalisé en Iowa (CBS/YouGov) place Sanders en tête des intentions de vote (26%), juste devant Joe Biden (25%) et Pete Buttigieg (22%).

Le dernier sondage réalisé dans le New Hampshire (NBC/Marist) place Sanders en tête (22%), devant Pete Buttigieg (17%) et Joe Biden (15%).

Ce week-end, Bernie Sanders a participé à plusieurs meetings en Iowa aux côtés de la députée Alexandria Ocasio-Cortez et du réalisateur Michael Moore, qui soutiennent sa candidature. Michael Moore est donc désormais officiellement associé à la campagne de Bernie Sanders. Il ne s’agit pas seulement d’une célébrité qui a déclaré soutenir le sénateur du Vermont. Ce dernier a décidé de le faire participer activement à ses meetings, lors desquels il prend la parole.

Bernie Sanders n’a curieusement pas encore été interrogé par la presse sur son opinion concernant certains tweets controversés du réalisateur. Au début du mois, Michael Moore avait critiqué la décision du président Trump d’autoriser une frappe contre le général iranien Qasem Soleimani. Dans une série de tweets, il avait demandé ce que ce dernier avait bien pu faire aux Etats-Unis pour mériter que ceux-ci l’assassinent.

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Traduction: Je sais qu’il est ennuyeux que je dise certains horribles vérités et que je pose des questions, mais je vais continuer: Est-ce que quelqu’un peut nommer le building des Etats-Unis que le « méchant » général Soleimani a ordonné de faire exploser? Et l’avion de ligne américain que le « méchant » Soleimani a abattu?

Michael Moore est aussi un fan assumé de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez. Il a publié le tweet ci-dessous en mars dernier, au moment où les manifestations menées par Juan Guaidó contre le régime de Nicolas Maduro, successeur de Chavez, battaient leur plein au Venezuela.

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Traduction: Il y a 10 ans, l’équipe du film « Capitalism: A Love Story » avec notre fan Hugo Chavez. A l’ONU, il avait appelé W. le Diable et avait affirmé qu’il pouvait dire que Bush n’était pas loin parce qu’il pouvait sentir le souffre émis par Satan. Hilarant. J’ai adoré la façon dont il a rendu notre complexe militaro-industriel complètement fou.
  • La déclaration de la semaine

I’m not the only Jewish candidate running for president. But I am the only one who doesn’t want to turn America into a kibbutz. (Je ne suis pas le seul candidat juif à la présidence. Mais je suis le seul qui ne souhaite pas transformer l’Amérique en kibbutz)

Michael Bloomberg, en référence à Bernie Sanders, lors d’un meeting organisé pour s’adresser à la communauté juive en Floride.

  • Hillary Clinton affirme que « personne n’aime Bernie Sanders »

Dans un documentaire sur sa carrière qui sera diffusé prochainement, Hillary Clinton affirme que personne au Congrès n’apprécie Bernie Sanders.

He was in Congress for years. (…) Nobody likes him, nobody wants to work with him, he got nothing done. (Il est au Congrès depuis des années (…) Personne ne l’apprécie, personne ne veut travailler avec lui, il n’a rien accompli)

Hillary Clinton ajoute que Sanders a fait toute sa carrière en politique et qualifie sa rhétorique de rébellion contre les élites de « foutaises » auxquelles il est triste qu’autant de gens croient. Dans cette même interview, Clinton refuse aussi de s’engager à apporter son soutien à Sanders s’il venait à remporter les primaires démocrates.

I’m not going to go there yet. We’re still in a very vigorous primary season. (Je n’en suis pas encore là. Nous sommes en plein milieu d’une saison de primaires très vigoureuse)

Les propos de Clinton ont évidemment fait l’effet d’une bombe, à tel point qu’elle a quelque peu rectifié le tir dans un tweet, dans lequel elle affirme qu’elle soutiendra le candidat du Parti Démocrate face à Donald Trump, quel qu’il soit. Elle ne retire toutefois pas vraiment les critiques qu’elle a adressées à Sanders.

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Traduction: Je pensais que tout le monde voudrait entendre mes opinions authentiques et sans fard! Mais plus sérieusement, la priorité numéro 1 pour notre pays et pour le monde est de mettre Trump à la retraite, et, comme je l’ai toujours fait, je ferai tout ce que je pourrai pour soutenir notre nominé.
  • Le New York Times apporte son soutien à Elizabeth Warren et Amy Klobuchar

C’est une tradition que nous avons toujours trouvé surprenante, mais, aux Etats-Unis, les journaux ont l’habitude de dire quel est leur candidat favori aux élections. Dans le cadre de la primaire démocrate, le New York Times a annoncé cette semaine qu’il soutenait à la fois Elizabeth Warren et Amy Klobuchar. Le choix est étonnant puisque le journal choisit habituellement un seul candidat et que Warren et Klobuchar incarnent deux lignes très différentes, l’une très à gauche et l’autre beaucoup plus centriste et pragmatique. On a clairement l’impression que le Times n’a pas voulu trop se mouiller. Le journal affirme que le « modèle radical » incarné par Warren et le « modèle réaliste » incarné par Klobuchar « sont tous les deux dignes de considération ». « Que la meilleure femme gagne », conclut le journal. Le Times n’invite en revanche pas du tout ses lecteurs à voter en faveur de Bernie Sanders. Le journal affirme qu’après son attaque cardiaque en octobre dernier, « son état de santé est une préoccupation sérieuse » et critique la manière dont Sanders aborde la politique. « Il se vante du fait que le compromis est pour lui un anathème ».

  • Michael Douglas apporte son soutien à Michael Bloomberg

Dans une vidéo dévoilée par l’équipe de campagne de l’ancien maire de New York, l’acteur apporte son soutien officiel à ce dernier pour la présidence.

  • Andrew Yang affirme que le Parti Démocrate aurait dû accepter que Fox News organise l’un de ses débats

Lors d’un meeting, Andrew Yang a déclaré qu’il estimait que les Démocrates devraient cesser de refuser d’accorder des interviews à Fox News et que le Parti Démocrate n’aurait pas dû refuser l’offre de Fox News d’organiser l’un de ses débats. « Comment voulez-vous gagner une élection et rassembler les gens lorsque vous refusez de parler à 40% ou 50% de la population? », a-t-il déclaré.

LA PHRASE DE LA SEMAINE

If America hasn’t broken your heart, you don’t love her enough. (Si l’Amérique ne vous a jamais brisé le cœur, c’est que vous ne l’aimez pas assez)

Cory Booker, sénateur démocrate du New Jersey, lors d’une interview accordée au New York Times. À méditer.

 

 

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